Prise à la Gare de Pont-Cardinet* (Paris 17ème), le 23.05.2014 à 19H14
Transilien Z 6400 [ > Z 6534 en livrée Île-de-France ], remplacé depuis septembre 2014 par le Francilien Z 50000 (qui a déjà remplacé le Z 6100 surnommé "p'tit gris")
*"... la seule gare de Paris intra-muros en service qui n'est desservie ni par le métro, ni par le RER ni par les trains de grandes lignes." Source : Wikipédia
"Aux heures de pointe, les trains reliant Cergy à Saint-Lazare s'arrêtent désormais à Pont-Cardinet. Cette desserte est assurée par ces trains, le matin en direction de Saint-Lazare et le soir en direction de Cergy-le-Haut." Source : Wikipédia
"Dans son enfance, son père avait une fois parlé du monde comme d'une gigantesque bibliothèque pleine de levers de soleil et de crépuscules. Elle n'avait jamais bien compris ce qu'il voulait dire par là, comment on pouvait comparer les mouvements du soleil à des livres."
(Henning Mankell, "Le cerveau de Kennedy")
Il en a fallu peu pour que cette photo existe. L'idée surgie dans un coin de cerveau qu'un temps viendrait où à cette heure ce serait la nuit, celle qui fait fermer les grilles du square des Batignolles à 17h45 l’hiver et 21H30 l’été... Il ne m’est pas souvenu que le petit garçon déménageait bientôt pour un autre coin de Paris qui n’est pas relié directement à Cergy par le train aux heures de pointe (le dernier partant à 19H40 le soir) et que je n'attendrais plus en bout du quai pour monter en tête...
Tout passe et les pages écrites se relisent sans qu'il soit possible d'en changer un mot...
jeudi 27 novembre 2014
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons Licence 3.0 France - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les mêmes Conditions.
Coucou Lucie.
RépondreSupprimerTu es toute en philosophie...
Mon cerveau embué a du mal a suivre.
Mamie à plein temps tu prend quand même le temps...
(Aparté: Une chose me frappe sur ton image, elle nous montre que de plus en plus des gens ont le bras qui est greffé à l'oreille!)
Bisous très belle journée.
A + :o)
l'attente en bout de quai, cela me rapelle quand j'allais chez ma grand-mere maternelle, qui m'attendait sur le quai de la gare d'enghein. La premiere fois que j'avais fait le voyage tout seul, elle m'avait suivit secretement depuis chez moi pour etre sur que je me perde pas ;)) l'art d'etre grand mere
RépondreSupprimerBonjour Daniel, le téléphone en effet, soit les gens ne savent plus être seuls et "perdre" leur temps (et pourtant le tems en ce cas là n'est pas perdu, on réfléchit, on se repose) soit ils préviennent de leur arrivée dès qu'ils sont sûrs de ne pas louper le train (cela m'arrive de passer un coup de fil rapide). Quant au message, pardon pour la confusion, je voulais faire court et dire beaucoup, j'aurais sans doute pu faire mieux...
RépondreSupprimerAh Olivier ! Tu as eu de la chance d'avoir une super Mamy ! Hier Monsieur O m'a passé un coup de fil pour me dire "je veux blanc" càd un pull tricoté blanc...
Quelle mélancolie!
RépondreSupprimerEt quel humour dans le commentaire de Daniel!
(J'ai du mal à déchiffrer le préambule en italiques
Les mots de Henning Mankell se rapprochent de la pensée de Borgès)
)
Beaucoup d'émotion à découvrir ce billet autant par ce qu'il dit que par ce qu'il suggère.
RépondreSupprimerLa citation de Mankell pourrait s'appliquer également à toutes les vies, de leur aube a leur crépuscule...
("Le cerveau de Kennedy" doit être le seul livre de Mankell que je n'ai pas lu).
J'ai bien connu tout ce quartier du 17ème en mon âge tendre (pour l'époque) puisque j'ai passé deux années dans la minuscule avenue des Chasseurs.
"Tout passe et les pages écrites se relisent sans qu'il soit possible d'en changer un mot..."
Cette phrase associée au quai m'a bouleversée. Ceux des départs résonnent parfois comme des glas.
Ah! Ah! Ah!
RépondreSupprimerLes commentaires vont bon train...
c'est très beau Cergie et merci du partage
RépondreSupprimerPartageant ta nostalgie pour une page qui se tourne, je comprends que tu regrettes tes attentes au Pont Cardinet.
RépondreSupprimerCe que par contre je ne regretterai pas, quand cela arrivera - mais quand ?!! - je veux parler de la mise à la retraite définitive de ces vieux trains comme celui de ta photo. Ce sont exactement les mêmes qui desservent également la ligne de St Lazare à Versailles et à St Nom-la-Brétèche.
À chaque arrêt il se dégage une odeur des plus désagréable qui se répand dans tout le wagon par l'ouverture des portes. Une odeur tellement forte qu'elle irrite les muqueuses et que je la soupçonne d'être toxique pour nos poumons.
Mon époux dit qu''il s'agit d'émanations provenant des produits employés pour refroidir les freins.
Tu as sans doute remarqué toi aussi cette odeur irrespirable...
Dire que sur d'autres lignes il y a de beaux trains tout neufs qui ne puent pas des pieds !
Bien, cette image bien faite, parle toute seule, en effet, sans qu'on ait besoin d'attendre en bout de quai.
RépondreSupprimerMoi je prends le métro pour aller travailler, c'est mon petit train-train quotidien. Sauf quand il est en panne, comme ce fut le car mardi matin. En pleine heure de pointe.
RépondreSupprimerUn Bronx indescriptible car deux personnes se sont empoignées dans une rame, et qu'un de deux a sorti un objet métallique qui est tombé sur les voies à l'ouverture des portes et qui a provoqué un court-circuit...
On croit rêver...
Bonjour Lucie, cette photo et ton explication très philosophique (comme il est précisé dans les commentaires qui me précèdent) est émouvante car elle parle de ce moment ou le train part et ou l'on s'imagine ailleurs , soit pour le travail ou les loisirs et là : c'est le moment de faire appel à la Liberté qui est en chacun de nous: Prendre un train pour une destination inconnue et se laisser porter . à faire ? qui sait ..belle photo qui a pris du temps que je trouve réussie .
RépondreSupprimerC'est autre chose que la gare de Nîmes…
RépondreSupprimerBises chère luciole
Eh oui, "Tout passe et les pages écrites se relisent sans qu'il soit possible d'en changer un mot...".
RépondreSupprimerTe voilà un brin nostalgique Cergie, faut pas :-)
mais nous le sommes tous à certains moments. Tu auras d'autres photos à nous montrer et d'autres commentaires à nous soumettre concernant ces photos et nous continuerons à nous en réjouir :-)
Cela fait un bail que je n'ai pas pris le train. J'aime voyager en train, regarder par la vitre le paysage qui défile...
(^‿^)✿
RépondreSupprimerUn petit bonjour et de gentilles pensées pour toi chère Lucie
C'est un beau partage que tu nous offres là. MERCI beaucoup !!!!
GROS BISOUS D'ASIE et bonne continuation !
LUCIE bonjour et bien tu devrais venir voir la gare de NIMES et tu repartirais si vite
RépondreSupprimerJ'adore cette photo je veux bien y passer moi aussi
gros bisous
Cardinet n'était pas un ingénieur des chemins de fer, comme on pourrait le supposer, mais un simple propriétaire de terrain. Sa rue abrita Debussy, mais aussi l'agence "Fiat Lux" du détective "Nestor Burma"...une sorte de Baker Street française...
RépondreSupprimerPour le bateau de Mike Horn, c'est un conflit d'architectes navals, mais pour le commun des mortels tous les bateaux pointus à l'avant et carrés à l'arrière se ressemblent un peu...
Therese a dit "autant j'ai ete seduite par Montpellier il y a quelques annees pour decider d'y vivre (cela ne s'est pas fait) autant j'ai ete choquee par sa gare lorsque je l'ai parcourue de long en large il y a quelques semaines."
RépondreSupprimerTherese ajoute "les paysages, les rencontres, les lectures assimiles aux trains m'enchantent.
Ici de lontues attentes ne seraient pas pour me deplaire en dehors des jours d'intemperie.
Et oui, on ferme une journée comme on ferme un livre, on sait que le lendemain ou pourra le rouvrir, peut-être avec le même plaisir.
RépondreSupprimerMerci de ta visite
L'anonyme qui parle du livre qu'on ferme c'est moi. Petite question: tu as un beau blog avec grandes photos. Je suppose que tu es en premium.
RépondreSupprimer