mercredi 9 mars 2016

La Grimpette - the Climb

Square Bolivar, entre rue de Belleville et parc des Buttes Chaumonts (Paris 19ème), le 28.02.2016 à 9H42

Ce week-end là, ainsi que la semaine précédente, avait été plutôt sec. Cependant en passant un peu plus tard le pont sur l'Oise au niveau de Pontoise, nous avons remarqué que la rivière était bien limoneuse. Lorsque j'ai vu dans les pages intérieures du Parisien le mardi 1er mars, "Paris et sa banlieue se préparent à la crue du siècle" illustré par une photo spectaculaire de la rue de Lyon, je me suis dit "bah on n'en est pas à ce point !" avant de noter le chapeau (le "chapô") "PRÉVENTION". L'article annonçait "un exercice grandeur nature". [Voir ICI en ligne l'article du 29 février.] Lundi 7 mars, le Parisien a remis le couvert, cette fois en Une : "l’île-de-France rejoue la grande crue de 1910". En fait, l'exercice Sequana 2016 commençait, et ce pour deux semaines. "Cette simulation grandeur nature vise à préparer la région à une crue majeure de la Seine qui surviendra forcément dans les prochaines années."

Il est sûr que dans les hauts du 19ème et du 20ème de Paris, entre Buttes Chaumont et parc de Belleville et au delà, là où ça grimpe pas mal et où les personnes âgées ont bien du mal à sortir faire leurs courses, les eaux n'arriveront pas. Mais la vie ne sera pas facile. Quels seront les effets sur les moyens de communication, sur l'énergie etc etc ? [Voir ICI]. Car, comme dit ma belle-soeur qui habite dans le Var et a eu à subir plusieurs crues de l'Argens : "l'eau monte vite mais elle se retire lentement. J'aime mieux un incendie qu'une inondation..."

11 commentaires:

  1. Je crois qu'aujourdhui il va falloir se preparer à tout, pour du tout bon ou juste pour rien ...
    Bonne journée

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  2. Coucou Lucie.
    Tu n'es pas très optimiste ce main (Les bassins de rétention en amont de Paris ne joueraient ils plus leurs rôles ?).
    Nous avons tellement de catastrophes annoncées...
    Le grand tremblement de terre sur la cote d'azur...
    Une grosse comète qui doit nous percuter un jour ou l'autre...
    Le Yellowstone sur le point se se réveiller...
    Et qui sait les volcans d’Auvergne, si nous sommes patients finirons bien par se réveiller ...
    N'oublions pas le dictateur fou de la Corée du nord...
    Et bien d'autres...
    ...
    Bisous très bonne journée, ☼ ♫ ☼

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  3. Il est vrai qu'on peut toujours arrêter un incendie pas l'eau qui monte. Pour l'incendie, il faut encore que les pimpons arrivent à temps.
    Pendant ce temps-là la France coule, ça va fumer dans les rue du pays aujourd'hui.
    J'ai déjà vu le Zouave du pont de l'Alma avec de l'eau bien haute quand j'étais môme.
    Ici en 1961 le creux de la ville était sous 1m ou 2 de flotte. Les gens se déplaçaient en barque.
    Ce sont les malheurs de la vie dont je sais on se passerait bien.
    Bises

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  4. Lorsque mon fils aîné était petit, à Chartres, j'habitais une rue inondable (et pas qu'un peu). Au moins deux fois par an, la rue était impraticable et la ville déposait des parpaings (trois, puis quatre, etc) avec des planches posées dessus pour que les riverains puissent rentrer chez eux. Ma propre maison était située en hauteur et elle ne risquait rien mais toutes celles bâties au bord de la route étaient envahies d'eau. Parfois, il me fallait aller dormir ailleurs tant la rivière était haute. A certains endroits de la ville, des barques étaient nécessaires pour se déplacer.

    Je n'ai évidemment pas connu d'inondations comme celles dont Claude parle. En revanche ma maison d'enfance a brûlé. Mes parents étaient en vacances et j'étais seule quand l'incendie s'est déclaré. Je ressens encore la peur que j'avais éprouvée. Le feu progresse à une vitesse effroyable et même si les pompiers arrivent rapidement, il a le temps de tout calciner ; ce qui n'avait pas brûlé ils l'avaient détruit.

    En 2014 dans le Finistère, il y avait eu des inondations très importantes qui avait duré plusieurs semaines. Quelques villes sont traversées par des rivières soumises aux mouvements des marées et à chaque fois c'est assez dramatique. Des courts-circuits avaient aussi provoqué des incendies.

    Donc entre les deux (incendie ou inondation), mon cœur ne balance pas, ni l'un ni l'autre autant que faire se peut !

    Je ne suis pas optimiste non plus quant à l'avenir climatique...

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  5. "l’île-de-France rejoue la grande crue de 1910". "
    Cette grande crue, (et son scénario catastrophe) , les journaux nous la rejouent régulièrement , ce n'est pas un marronnier, mais un serpent de mer!

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  6. ouille espérons que pas de cata bisssssssessssss

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  7. Incroyable la hauteur de la porte du n° 6, par rapport à la taille normale de sa voisine !

    Pour ce qui est de la menace d'une crue catastrophique, on ne pourra rien faire si ce n'est commencer à stocker les packs d'eau en bouteille dès que la Seine dépassera la cote d'alerte. Et si jamais cela arrive, la plus grosse crainte sera pour la centrale atomique de Nogent. J'espère qu'elle a fait l'objet d'une mise en sécurité sans faille..

    En allant chez Emmaüs avant hier (au bout de l'île de Bougival) j'ai remarqué que la Seine est bien tumultueuse. Je ne me souviens pas avoir jamais vu autant de remous tout au long de ce parcours.

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  8. Tout compte fait, Lucie , à choisir , je préfère également un incendie qu'une inondation (s'il faut vraiment choisir !) . La photo captée dans l'instant est jolie et stimule l'imagination .

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  9. La petite fille se retourne : et oui, j'ai parcouru toute cette distance, semble t-elle se dire...

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  10. Espérons que toute ce charivari de matériel et d'exhibition servira d'expérience en temps utile...
    En tout cas, une petite grimpette en l'occurrence, vaudra mieux que toutes précautions plus ou moins utiles.

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  11. Finalement, la crue de la Seine a bien eu lieu et les locaux d'Emmaüs étaient inaccessibles lorsque j'ai pris mes photos des écluses de Bougival le 3 juin dernier.

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