Le 22.12.10 à 11H57
Prise depuis le Pont Couvert I (il y en a trois à la suite, du 13ème siècle). A gauche d'un des bras canalisés de l'Ill, le quai de la Bruche. A droite, le quai de la Petite France et le square Louise Weiss. Notez l'emploi du grès rose d'Alsace. L’Ill à la réputation d'avoir des reflets d’argent.
Ce jour là, les voyageurs étaient en galère à Roissy et nous avons débordé d'une heure l'horaire du TGV à l’aller comme au retour entre Paris et Strasbourg. La vitesse avait été réduite pour des raisons de sécurité car de la glace risquait d’être projetée lors d’un croisement de trains et de pulvériser les vitres. Il faut vivre dangereusement mais en respectant les principes de précaution.
Ce jour là, pas de soleil mais pas de neige non plus et une température plutôt clémente. Strasbourg profite de l’effet de fœhn qui bloque les intempéries sur le versant "intérieur" des Vosges.
Deux jours plus tard, ce fut une toute autre manche à Paris : sur le parvis de la Défense le vent mordait, et sur les Champs Elysées la neige était bigrement glissante.
Il me semble bien que je n’étais pas revenue à Strasbourg depuis 15 ans et jamais en TGV. Bientôt on pourra même depuis Strasbourg en passant par Dijon arriver à Paris Gare de Lyon et non plus seulement Gare de l’Est. Cette ville mérite vraiment que l’on y fasse un séjour et pas seulement pour le marché de Noël (elle l'exporte déjà à Tokyo et est en pourparler pour New York) ni pour le Parlement Européen ni pour l’ENA etc. Mais parce que son centre historique, la Grande Île, auquel appartient la Petite-France, est inscrit depuis 1988 sur la liste du Patrimoine Mondial...