Coule l'eau du fleuve, emportant le temps. Les jours ont fait les semaines puis plus d'un mois.
Voilà nous y sommes. De retour dans notre région semi-confinée. Nous sommes arrivés chez nous vendredi peu avant 18 heures. Comme avant le deuxième confinement de septembre, nous avons pu revoir tous nos petits-enfants. Certains ont passé dix jours chez nous (les romains). Certaine est venue à notre rencontre à Cergy et chez ses cousines dans le Rhône (Miss Zouzou). D'autres nous ont accueillis chez elles (les petites-filles des collines). Tout cela a été rendu possible sous le contrôle des tests auxquels petits et grands se sont soumis (hormis Miss Zouzou : dispensée).
Le Pecq est à 18 kilomètres de notre domicile, trop loin pour que nous nous y rendions en ce moment sans motif valable. Le Pecq est traversé par la Seine que le pont Georges Pompidou enjambe. Ce pont est dominé par les terrasses du château de Saint-Germain-en-Laye. "En 1595, Henri IV ordonna aux habitants du Pecq de lui céder 18 à 20 arpents de terre, nécessaires pour la construction des jardins du Château Neuf de Saint-Germain. En compensation, il exempta les Alpicois de la taille et de diverses taxes, privilège qu’ils conservèrent jusqu’à la Révolution. Sous l’Ancien Régime, le village connut quelques jours de fête comme ceux où Louis XIII, puis Louis XIV, choisirent de venir du Louvre à Saint-Germain par la Seine en empruntant la nef royale.
Le Roi, accompagné de sa suite, débarquait au port du Pecq d’où il gagnait son château en carrosse, en traversant le village..."
De part et d'autre du pont Georges Pompidou, deux statues monumentales se prélassent. Elles représentent la Seine (photo) et l'Oise (qui lui fait face). De 1790 à 1968, les Yvelines étaient en Seine-et-Oise. Le Val-d'Oise aussi. Le pont du Pecq est un pont en poutre à hauteur variable qui fut achevé en 1963. Ce type de pont ne se fabrique plus. Les statues ne sont pas là seulement pour faire joli mais pour, de tout leur poids, assurer la solidité de l'ensemble
