Le 24.07.08 à 7H45
Les ombres sont encore longues. Les rues s’éveillent à peine.
Son pas résonne dans la rue de Flandre. Il avance vite, droit comme un I, l’homme à la canne blanche...
The shade is still elongated. The streets hardly wake up.
His steps blared out in the rue de Flandre. As stiff as a ramrod, he walks quickly, the white cane man…
Pour finir ton texte, je te propose ce texte de Dani Daraiche :
RépondreSupprimer"Pourras-tu me pardonner
Je comprends maintenant
Je n't'ai jamais aimé
M'as-tu dit en partant
Il n'a pu voir mes larmes
Couler sur mon visage
Il n'a pu voir mes lèvres
Murmurer "Chérie, je t'aime"
L'homme à la canne blanche
Est parti ignorant
Que la femme qu'il laissait
Attendait un enfant
Car il ne voyait pas
Chacun de mes sourires
Me croyant malheureuse
Il préféra partir"
Juste ce rayon de lumiere, qui lui fait deviner le chemin....
L'angle de prise de vue de ta photo est superbe, car il donne une sensation d'oppression, et j'ai l'impression que quand on est aveugle on doit se sentir écraser par le ville et l'entourage.
J’ai souvent mauvaise conscience quand je vois des belles photos matinales – dont voici un superbe exemple ! (Pendant ce temps, je dors.) Voici une belle maîtrise des ombres ! Il y a une incroyable ambiance dans ta photo ! (... et l'autre personne qui suit la trace du soleil, plutôt que traverser par le passage clouté
RépondreSupprimerIl y a enfin du soleil à Lille, d'où a tu pris cette photo en hauteur? dans la rue de Flandres je ne connais que la caisse de retraite.
RépondreSupprimerma chanson est triste, mais je sais pas, je trouvais ce matin (tôt) qu'elle allait bien avec ta photo.
RépondreSupprimerTu as prit de la hauteur semble t il !!!!
RépondreSupprimerTrès fort contraste entre haute et basse lumière, tu as une certaine audace pour prendre une photo et cela paye.
Très bonne journée.
L'I aussi fait de l'ombre, mais son ombre n'est pas droit.
RépondreSupprimerah je confirme la chanson proposée par Olivier est triste mais bon on va la lire, la fredonner et puis regarder la photo et se dire que nous avons peut-être tous de la chance d'avoir des yeux qui voient et qui peuvent prendre de si belles photos. Et puis l'homme à la canne blanche, lui, doit avoir d'autres talents, d'autres façons d'appréhender le monde. Nous sommes tous et toutes si différents, et c'est bien cela la richesse de notre monde. Non?
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette photo et comme d'habitude, ton angle de prise de vue est excellent. Et puis l'homme, là tout en bas. On est si petit dans le monde si grand. Mais il y a toujours quelqu'un qui veille sur nous. Je t'embrasse et te souhaite un bon Wouikend.
Bonjour Lucie,
RépondreSupprimerTexte concis, implacable, tout aussi tranché que cette image.
Et qui touche
Et qui plonge
Jusqu'à lui, plutôt que la compassion, nous force à percevoir sa noblesse et sa dignité.
C'est comme j'aime.
Je t'embrasse Lucie à bientôt.
Belle, cette langue de lumière dans les ombres du matin, la même lumière qu'il semble guider l'homme de la canne blanche, que de lumière, il n'en a plus.
RépondreSupprimerBonne journée, ciao.
où est ma cane blanche????
RépondreSupprimerUne tres belle composition..
RépondreSupprimerUne image fidele a celles que l'on retrouve sur ton blog..
Des instantannés de vie qui laissent l'esprit s'envoler..
C'est ce que j'aime faire quand je passe chez toi..
Bon WE,Cergie.
Ce trait de lumière est miraculeux, et il est en liaison si intime avec les deux personnages que ça m'en donne le frisson. J'aimerais en dire beaucoup plus, mais je suis muet d'admiration !
RépondreSupprimerC'est très beau, sobre et émouvant
RépondreSupprimerMiss Yves
Quand on arrive sur ta photo, par le haut, comme toujours dans les blogs, on pense déjà au nord de la France (je n'ai pas dit au département du Nord). Et puis on se demande où est la canne blanche.
RépondreSupprimerEn descendant, on voit la façade éclairée et la rue dans l'ombre, avec le personnage qui avance dans le couloir de lumière. La question reste entière.
Ce n'est qu'après que l'on voit l'homme à la canne.
C'est une photo qui se déguste peu à peu, comme un verre de bon vin bien rempli, en commençant par le haut.
quels contrastes sur cette photo entre mes part(ies éclairées par la lumière ensoleillée du jour et les coins sombres formés par les ombres. J'y vois bien ou il y a qqu'un sur le rebord du toit.
RépondreSupprimerSans nul doute la canne blanche est la lumière de celui qui la tient et elle le guidera même dans les coins les pluqs noirs.
Seule la cane n'a pas son ombre propre! Rien de tel que les sorties de bon matin.
RépondreSupprimerbeau cadrage en hauteur. Pour répondre à ta suggestion sur mon blog, je connais le Moma de New-york mais pas celui de san francisco.
RépondreSupprimerThis photo reveals its secrets only when looking twice. Only at the second look I saw 'l'homme à la canne'. It seems to me that the sharp contrast between the light and the shadow is somehow symbolic: the man's blindness and the other ones are in the light, can see.
RépondreSupprimerGreat shot! I like the perspective.
RépondreSupprimerAmbiance exceptionnelle pour celle-ci ! Les deux personnages isolés dans l'espace et reliés par la lumière !
RépondreSupprimerMais où étais tu perchée ? Sur les toits ? :o)
Je me répète, certaines de tes images sont des scènes de films !
Je t'ai fait deux coucous chez moi.
Bonne soirée à toi !
Le long de son ombre résonne son coeur qui regarde son âme....
RépondreSupprimerC'est bien cela, elle est fascinante cette image avec les deux personnages(dont l'un aveugle) qui suivent un chemin tracé par la lumière
RépondreSupprimerBisous Lucie, cela fait un moment...:-)