Le 21.08.10 à 17H50
Les tiges aériennes et mouvantes de la carotte sauvage encadrent nos chemins de l’été.
Ses ombelles sont blanches. Une petite fleur rouge en leur coeur dit "c’est ici", et les insectes s’y posent...
Nous n’avons pas hésité, en rentrant du Maroc avec un bébé, à passer deux ans à Lille, dans le Nord. Nous pourrions y être encore. Nous sommes bien encore en Région Parisienne où le vent nous a poussé ensuite.
Lille est une très jolie ville pleine de personnalité. Nous habitions près de son bois de Boulogne et de la Citadelle de Vauban un immeuble jouxtant le canal de la Deûle et qui existe toujours, tel qu'en notre souvenir.
Ce ne sont pas les souvenirs que l’on trouve pourtant en retournant sur ses pas, mais les lieux où on aurait pu aller, où on n’a pas été, comme le long du canal la façade de l’esplanade plantée par Vauban de tilleuls dès 1675. Vous dire que ces arbres sont beaux, d’autant qu’ils ne sont pas taillés. Les emplacements pour la prochaine braderie qui a lieu tous les ans le premier week-end de septembre y sont déjà délimités et réservés.
Ce petit chemin qui est de l'autre coté du canal, en face de l’esplanade, est peut-être à Lambersart en réalité. Je ne sais pas où il mène. Mais je sais maintenant juste où il commence...
ce qui me fait penser si il fait beau ce weekend, je me ferais bien une ballade en velo , tranquillement. A Lille, je crois que je connais que la librairie "le furet du nord" qui est immense et superbe, et avec un choix, on voit que les vendeurs aiment les livres
RépondreSupprimerLe T-shirt couleur carotte va bien avec l'odeur.
RépondreSupprimerJ'ai entendu Mireille chanter!!
RépondreSupprimer"
Ce petit chemin... qui sent la noisette
Ce petit chemin... n'a ni queue ni tête
On le voit
Qui fait trois
Petits tours dans les bois
Puis il part
Au hasard
En flânant comme un lézard
C'est le rendez-vous de tous les insectes
Les oiseaux pour nous, y donnent leur fêtes
Les lapins nous invitent
Souris-moi, courons vite
Ne crains rien,
Prends ma main
Dans ce petit chemin !
Les routes départementales
Où les vieux cantonniers sont rois
Ont l'air de ces horizontales
Qui m'ont toujours rempli d'effroi...
Et leurs poteaux télégraphiques
Font un ombrage insuffisant
Pour les idylles poétiques
Et pour les rêves reposants...
A bas les routes rabattues
Les tas de pierres,
La poussière
Et l'herbe jaune des talus...
Les cantonniers, il n'en faut plus ! ...
Nous avons pris un raccourci :
Le petit chemin que voici...
"
Bien sur les carottes c'est plus pour les lapins...lol
Lille nous n'y somme passé qu'une seul fois, par contre notre grand julien y réside pour ses études depuis un an déjà.
Bonne journée et bon Weekend A +
Bonjour, Cergie.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais vu des carottes aussi poétiques...
Mais sont-ce des carottes ?
Merci pour le renvoi...
Lille est une ville que je ne connais que par les blogs...
Et merci pour tout.
Bonne journée.
Je t'embrasse.
La carotte sauvage est une jolie plante qui agrémente les bouquets sans sophistication.J'aime bien la dessiner également .
RépondreSupprimerTon texte et ta photo sont charmants, une invitation aux "possibles" de la vie
Pourquoi y aurait -il eu motif à hésiter "en rentrant du Maroc...Le Nord"?En raison du changement de climat ?
C'était une pause car je continue mon rangement .
Code: "fultiv" et non "furtive"
...avant de reprendre le 31 /08(courrier officiel)
RépondreSupprimerAucun blocage, juste de l'insouciance
Carotte" m'évoque "Poil de carotte" que nous avons commencé à relire avec notre plus jeune fils il y a quelques années lorsque nous préparions un examen de français ensemble. Nous avons abandonné ce travail en duo qui devenait une étude de vocabulaire et de compréhension à chaque phrase...
RépondreSupprimerJ'en note ici un extrait:
"...Les arbres mêlent leurs masses confuses et courroucées au fond desquelles Poil de Carotte imagine des nids pleins d'yeux ronds et de becs blancs. Les cimes plongent et se redressent comme des têtes brusquement réveillées. Les feuilles s'envolent par bandes, reviennent aussitôt, peureuses, apprivoisées, et tâchent de se raccrocher.... et les aristoloches grimpantes clapotent en se poursuivant sur le mur...
"Aristoloche", que voilà un joli mot.
RépondreSupprimerEst-ce sous la plume de Gide ou de Georges Duhamel que je l'ai déjà rencontré ?
Oh oui, le Furet du Nord. Super...
RépondreSupprimerBon ben il ne te reste plus qu'à l'emprunter ce joli chemin, pour nous montrer où il t'emmènera...
Qui sent la carotte, cela change de la noisette. Un bel hommage en tout cas à cette Chère et sévère Mireille.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'équilibre que renvoie cette photo.
Qui n'a pas lu à lécole, Poil de Carotte.C'était le temps où l'on me forçait à lire, maintenant j'écris, sans me forcer.
RépondreSupprimerAh : les "cariottes" sauvages des chemins du Berry, l'été.
Je puis confirmer, que bien que je n'ai pas tout vu de Lille, mais principalement le centre ville, que c'est une belle ville.
Nous y retournons en livraison (chez les mêmes cients délicieux). Aurons nous le temps d'en voir plus...
Miss Yves a raison, joli texte et belle illustration qui a engendré chez Hélène un com rigolo.
Bonne journée, Lucie.
Looks like a fun place for a bike ride!
RépondreSupprimerJ'aime l'association du vert et de l'orange ! Dans ces proportions c'est l'idéal. Cette image aussi ferait un joli tableau, plus vif, plus tonique que le précédent.
RépondreSupprimerBisous de bonne journée Cergie !