Prise à Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher), le 04.10.2014 à 10H09
Pour certains, la poule est dotée de toutes les vertus imaginables. Elle est l’animal de compagnie dans l’air du temps. Bien des articles et des livres lui sont consacrés.
Pour d’autres, elle symbolise toutes les tares de l’Humanité... Alain Souchon a écrit et chanté le "Poulailler’s song"... Au Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire 2014, qui a pour thème les péchés capitaux, le "Jardin des Poules" se gausse des poules mais aussi bien des spectateurs et des créateurs ("Ici, les poules figurent les Hommes et les Hommes se prennent pour des dieux..." Cliquer LÀ dans un premier temps. Puis, dans la page qui s’ouvre, cliquer sur "24 Jardin des Poules" pour accéder à la fiche avec texte explicatif et quelques clichés)...
Le doux gloussement des poulettes et le chant du coq attirent et apaisent. Ce jardin a reçu le Prix du Jardin Transposable...
vendredi 10 octobre 2014
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oh mimi
RépondreSupprimertrès intéressante visite au jardin des poules je n'ai pas vu des cigales à droite ni des fourmis à gauche mais nul besoin de fourmis dans l'Eden,toujours parfait .
RépondreSupprimerJ'ai visité il y a très longtemps les jardins de Chaumont....
j'avais zappé les 2 derniers messages toujours aussi chouettes.
Viens poupoule... viens...
RépondreSupprimerJe pense à la chanson qui n'a pourtant rien avoir avec ton propos.
J'aime bien le jeu de cache cache avec cette belle cocotte, qui l'air de se prêter à cette situation un peu particulière.
Photo toute en blondeur...
RépondreSupprimerJ'ai chanté "poulailler song "en chorale: délicieuse satire! la fin ad libitum , où chacun glousse comme il veut est un vrai plaisir.
J'irai voir le lien numéro deux plus tard.
As-tu lu le livre d'Annie Duperrey sur ses poules ?
chanter par Raoul Petite. Si j'avais un animal de compagnie, je pense pas que je prendrais une poule; j'aime pas la poule au pot ;)
RépondreSupprimerBonsoir Cergie, La poule aux oeufs d'Or ..c'est aussi ce que l'on dit !La poule est sacrée chez certains ! Ce qui ne l'empèche pas de finir bien souvent en poule au pot : Pas de pot !
RépondreSupprimer" L’île d’Utopie a deux cent mille pas dans sa plus grande largeur, située à la partie moyenne. Cette largeur se rétrécit graduellement et symétriquement du centre aux deux extrémités, en sorte que l’île entière s’arrondit en un demi-cercle de cinq cents miles de tour, et présente la forme d’un croissant, dont les cornes sont éloignées de onze mille pas environ.
RépondreSupprimer" S’il faut en croire des traditions, pleinement confirmées, du reste, par la configuration du pays, cette terre ne fut pas toujours une île. Elle s’appelait autrefois Abraxa, et tenait au continent ; Utopus s’en empara et lui donna son nom.
(...)
" L’île d’Utopie contient cinquante-quatre villes spacieuses et magnifiques. Le langage, les mœurs, les institutions, les lois y sont parfaitement identiques. Les cinquante-quatre villes sont bâties sur le même plan, et possèdent les mêmes établissements, les mêmes édifices publics, modifiés suivant les exigences des localités. La plus courte distance entre ces villes est de vingt-quatre miles, la plus longue est une journée de marche à pied.
" Tous les ans, trois vieillards expérimentés et capables sont nommés députés par chaque ville, et se rassemblent à Amaurote, afin d’y traiter les affaires du pays. Amaurote est la capitale de l’île ; sa position centrale en fait le point de réunion le plus convenable pour tous les députés.
" Un minimum de vingt mille pas de terrain est assigné à chaque ville pour la consommation et la culture. En général, l’étendue du territoire est proportionnelle à l’éloignement des villes. Ces heureuses cités ne cherchent pas à reculer les limites fixées par la loi. Les habitants se regardent comme les fermiers, plutôt que comme les propriétaires du sol.
" Il y a, au milieu des champs, des maisons commodément construites, garnies de toute espèce d’instruments d’agriculture, et qui servent d’habitations aux armées de travailleurs que la ville envoie périodiquement à la campagne.
" La famille agricole se compose au moins de quarante individus, hommes et femmes, et de deux esclaves. Elle est sous la direction d’un père et d’une mère de famille, gens graves et prudents.
" Trente familles sont dirigées par un philarque.
" Chaque année, vingt cultivateurs de chaque famille retournent à la ville ; ce sont ceux qui ont fini leurs deux ans de service agricole. Ils sont remplacés par vingt individus qui n’ont pas encore servi. Les nouveaux venus reçoivent l’instruction de ceux qui ont déjà travaillé un an à la campagne, et, l’année suivante, ils deviennent instructeurs à leur tour. Ainsi, les cultivateurs ne sont jamais tout à la fois ignorants et novices, et la subsistance publique n’a rien à craindre de l’impéritie des citoyens chargés de l’entretenir.
" Ce renouvellement annuel a encore un autre but, c’est de ne pas user trop longtemps la vie des citoyens dans les travaux matériels et pénibles. Cependant, quelques-uns prennent naturellement goût à l’agriculture, et obtiennent l’autorisation de passer plusieurs années à la campagne.
" Les agriculteurs cultivent la terre, élèvent les bestiaux, amassent du bois, et transportent les approvisionnements à la ville voisine, par eau ou par terre. Ils ont un procédé extrêmement ingénieux pour se procurer une grande quantité de poulets : ils ne livrent pas aux poules le soin de couver leurs œufs ; mais ils les font éclore au moyen d’une chaleur artificielle convenablement tempérée. Et, quand le poulet a percé sa coque, c’est l’homme qui lui sert de mère, le conduit et sait le reconnaître. Ils élèvent peu de chevaux, et encore ce sont des chevaux ardents, destinés à la course, et qui n’ont d’autre usage que d’exercer la jeunesse à l’équitation.
Thomas More, Utopie
" Les agriculteurs cultivent la terre, élèvent les bestiaux, amassent du bois, et transportent les approvisionnements à la ville voisine, par eau ou par terre. Ils ont un procédé extrêmement ingénieux pour se procurer une grande quantité de poulets : ils ne livrent pas aux poules le soin de couver leurs œufs ; mais ils les font éclore au moyen d’une chaleur artificielle convenablement tempérée. Et, quand le poulet a percé sa coque, c’est l’homme qui lui sert de mère, le conduit et sait le reconnaître. Ils élèvent peu de chevaux, et encore ce sont des chevaux ardents, destinés à la course, et qui n’ont d’autre usage que d’exercer la jeunesse à l’équitation.
RépondreSupprimerThomas More, Utopie
Astucieux concept et intéressante réalisation,j'aime beaucoup l'œilleton en forme d'œuf.
RépondreSupprimerJe n'ai plus de coq pour me réveiller à 4 heures ,le chien des voisins a croqué le leur mais il reste une poule en liberté toujours affairée à gratter frénétiquement….
LUcie bonsoir qu'elle est belle elle se cache ou elle a envie de rester au chaud
RépondreSupprimeret c'est bien les coqs qui me réveillent rire gros bisous
Oui "my little chicky" c'est super bien traduit et trouve bien que je n'ai jamais entendu d'amis meme les plus proches appele leur moitie ainsi :-) heureusement...
RépondreSupprimerLes poules, les poules... on peut penser a Poil de Carotte que j'ai relu il y a peu de temps:
"- Poil de Carotte, tu iras fermer les poules tous les soirs."
Bon, treve de plaisanterie: le monde ne s'est guere ameliore.
Merci Missive pour le complement d'enquete et bravo Cergie pour la photo fort evocatrice.
La poule bien que toujours au coeur de la célèbre controverse philosophique : "l'oeuf ou la poule ?", personnifie plutôt la bétise, quant à l'animal qui accumule le plus de défauts humains, le chat (paresse, gourmandise, luxure, colère, orgueil...) n'est pas mal placé.
RépondreSupprimerC'est la mode des poulaillers en ce moment. Pas bête les caisses reconverties en poulaillers. un petit HLM avec une échelle, un espace pour patter entouré de grillage et de quatre piquets et le tour est joué.
RépondreSupprimerElle est mignonne ta poulette.
Un jardin de poules c'est plus poétique qu'un poulailler.
et en plus on a le texte copié par Miss Yves . j'aurais demandé une dérogation si j'avais vécu en Utopie car je ne peux pas penser garder les vaches... je ne garde pas un bon souvenir de cette occupation quand je passais des vacances dans la ferme de ma grand mère..il fallait rendre ce service!
RépondreSupprimerQue de beaux et intéressants commentaires ce billet a généré !
RépondreSupprimerLa poule est dans le cœur de nombreux enfants, pas tant dans l'oiseau lui-même que dans la chaleur que l’œuf ramassé au matin et qui remplissait une petite main dans l'attente.
Connais-tu les histoires naturelles de Jules Renard ?
La poule :
Pattes jointes, elle saute du poulailler, dès qu'on lui ouvre la porte.
C'est une poule commune, modestement parée et qui ne pond jamais d'oeufs d'or.
Éblouie de lumière, elle fait quelques pas, indécise, dans la cour.
Elle voit d'abord le tas de cendres où, chaque matin, elle a coutume de s'ébattre.
Elle s'y roule, s'y trempe, et, d'une vive agitation d'ailes, les plumes gonflées, elle secoue ses puces de la nuit.
Puis elle va boire au plat creux que la dernière averse a rempli. .
Elle ne boit que de l'eau.
Elle boit par petits coups et dresse le col, en équilibre sur le bord du plat.
Merci pour ce très joli billet
Je viens te dire bonjour dans le calme
RépondreSupprimeril le fallait bien car alors que de flotte chez nous et du jamais vu pour moi
il pleut de plus en plus ici et alors il faut faire avec et quand la pluie est si forte tu as tellement peur
Mais là je vois un peu de soleil et j'ai pu faire des machines il le fallait
demain les écoles seront ouvertes donc tout se passera mieux gros bisous Lucie
cette exposition est toujours un événement!beau!
RépondreSupprimermarrante
RépondreSupprimerDésolée, Cergie ! c'est seulement maintenant que je m'aperçois que je me suis trompée de billet et que j'ai posé sur le précédent ce qui aurait dû être écrit sur celui-ci :
RépondreSupprimerLes « Splendeurs d’automne » de Chaumont-sur-Loire méritent bien leur nom.
Il y a quelques temps, j'avais photographié des poules soie, celles dont on ne sait jamais ce que l'on voit, si c'est la tête ou le croupion ! tellement elles sont chevelues ;-))
Et j'ajouterai aujourd'hui que la chanson de Souchon est, hélas, toujours d'actualité.
J’aime bien les poules et aussi j’aime les regarder – mais je n’aime pas les manger, je préfère les lapins! Quand nous avons acheté notre maison ici il y avait des poules dans le jardin – on pouvait donner des œufs à tous nos voisins.
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