LE 11.11.09 à 14H40
Les palmes bruissèrent. La pluie, lourde, drue, se mit à tomber. Je glissai l’appareil de photo dans une pochette en plastique. Le temps de rejoindre la plage, j’étais trempée comme une soupe. J'abritai le sac à dos sous un tronc de cocotier.
Je m’assis dans les vagues. La mer était chaude, plus chaude que la pluie et le vent.
L'horizon s'est dégagé. Nous avons quitté l’île. Le bateau monta en puissance et l'alizé m’enveloppa de son souffle tiède...
vendredi 4 décembre 2009
Ile St Joseph (Guyane) : la pluie et le vent *** rain and wind
Libellés : bagne, Guyane, Iles du Salut, maison
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"Le bateau monta en puissance et l'alizé m’enveloppa de son souffle tiède..." Waouhh, photos bien accompagnées par un superbe texte.
RépondreSupprimerAllez on retourne dans le 4-6, cela me rappelle les vieilles maisons de bergers abandonnées dans le causse du Quercy (sauf que c'est des chênes (bien qu'a Cayenne il y avait aussi beaucoup de chaines ;) ). Il fallait se balader avec un bâton, et avant de rentrer dans ces vieilles maisons, je tapais parterre pour faire fuir les vipères (heureusement très peureuses, a la différence de ces saloperies de couleuvre), bon j'imagine qu'a Cayenne il y a pire que les vipères ;).
Juste dire, encore un Oscar pour ces deux Cergies....BRAVO
Jolies photos, sutout la deuxième et Olivier a raison, quelle belle légende.
RépondreSupprimerTu vois ce qu'il y a de bien sous les tropics, c'est que même quand il pleut il fait beau. L'air est chaud, légèrement rafraîchi par la pluie, la mer est chaude et la pluie qui tombe l'est aussi.
On peut se baigner dans la mer avec la pluie qui nous tombe sur tête. Tiens ! Vivement l'automne prochain !
Je ne vais pas reprendre l'onomatopée d'Olivier tout de même je suis tenté...
RépondreSupprimerTu es tout en inspiration, c'est les tropique qui ont c'est l'effet sur toi?
La nature repend ces droits et efface petit a petit les infamies de l'homme.
Bon Weekend A + :))
Olivier, Claude et Daniel, le temps s'est accéléré (tout va si vite sous ces lattitudes en effet). Ce que je raconte est ce qui s'est passé et ce que j'ai ressenti vraiment. Peut-être étais-je soulagée d'avoir ainsi des sensations physiques aussi fortes ? Et de quitter cet endroit ?
RépondreSupprimerLe prochain message nous emmènera tout de même à l'île Royale dont je n'ai pas encore parlée.
Ils ont oublié de faire un toit à la maison. Peut-on faire une charpente en palmier? Et laisser des poutres apparentes?
RépondreSupprimerPour le reste, je n'ai qu'à répéter ce qu'a dit Olivier de la banlieue parisienne. Bravo.
Merci pour ce joli voyage auquel tu nous convies Cergie, avec un regard à la fois fort, intime et personnel, comme tu ce que tu fais. Ces lieux sont poignants.
RépondreSupprimerLe texte est très beau, encore que les photos sont tellement parlantes que les mots sont presque superflus ! Bon week-end!!
RépondreSupprimerTu as été vraiment inspirée lors de ce voyage - et c'est très sympa pour nous.
RépondreSupprimerUne description très intense... j'ai la sensation qui t'ait impressionné comme peu.
RépondreSupprimerTa sensibilité a été particulièrement cinglée d'un endroit si insolite...
Bon w e
la pluie est maternelle, chaude et douce dans le bruit des palmes qui se choquent.
RépondreSupprimerEn novembre 2007, j'étais à la Martinique. Hélène me l'avait déjà donné son Award au tout début de mon blog. A qui vais-je transmettre, là est la question.
RépondreSupprimerJe vais préparé cela demain et posterai lundi exceptionnellement.
Il ne manque pas grand'chose a la cabane pour devenir une chouette petite maison de vacances, juste un toit.
RépondreSupprimerLes palmiers, ce ne sont peut-être que des arbres de pacotille, mais c'est drôlement élégant.
C'est très dépaysant...pour nous et pour toi, car ton commentaire évoque une expérience hors norme, une sorte de retour aux origines.
RépondreSupprimerBonjour Lucie! Je me rends definitivement à la poesie cergienne... ;)
RépondreSupprimerIl y a un très bizarre pont t’attendant à Blogtrotter. Amuse-toi et bon week-end!!
Comment c'est triste. Une petite maison abondonée avec vue sur la mer, tellement jolie. I wonder who lived there, why they left it ...
RépondreSupprimerTu est loin, ou viens d'etre loin mais tu continues ta tache de decorer mon blog avec tes remarques et tes explications si valables, perspicaces, tellement poetiques. Je te remercie.
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