Avent comme Pendant la période de Noël, il est difficile de trouver du temps pour le blog. Aussi le message sur l'île de Burano et le ou les derniers sur Venise attendront un peu...
Nous sommes allés chercher des poires comice, des endives de pleine terre, des betteraves rouges cuites, des choux de Bruxelles, du sirop de framboise etc chez notre arboriculteur d'Osny. Plus cela va, plus l'offre y est abondante et variée. Je ne pense pas toutefois qu'ils se lanceront dans la volaille, même si ces nouvelles venues remplacent le chien fidèle aujourd'hui disparu (RIP)
Il me souvient des temps anciens où nous allions une année sur deux fêter Noël dans le Var. Dans la BASTIDE de la soeur de mon mari et de notre beau-frère, au début il n'y avait pas l'eau de la ville. On se la jouait donc "Manon des SOURCES". C'était spartiate. D'autant qu'il n'y avait que la partie logement des anciens métayers à peu près logeable. Nos enfants et nous dormions au grenier non chauffé. Avec l'aide de briques passées au four de la cuisinière à bois, se glisser entre les draps était plus facile...
Les années passant, la partie logement des maîtres a été rénovée, une maisonnette construite près de la bergerie. Mais nous sommes de plus en plus nombreux, du fait des nouveaux venus (pièces rapportées et petits-enfants...). Nous deux sommes descendus d'un étage. Nous couchons dans une pièce sommaire qui tient plutôt du cagibi mais où l'on dort bien, si l'on fait abstraction des puces.
La dernière fois que nous avons été tous rassemblés était en 2019 juste avant l'épisode Covid qui nous a contraints à passer Noël 2020 dans la stricte intimité matrimoniale. Il me souvient aussi lorsque ma belle-soeur se demandait, avant notre venue, de QUI se composerait le déjeuner de Noël. L'oie ? Le vieux coq ? Une année, nous avions eu de la bouillabaise cuisinée à la traditionnelle, comme le font les pêcheurs, sur un feu de bois allumé dehors au pied du MUR de souténement...
Espérons que ce petit couple n'est pas invité à la fête. Je devrais en savoir plus lorsque les Vergers rouvriront le 9 janvier prochain... Comment séparer Monsieur de Madame dont il assure si bien la défense ?
Heureux Noël à tous !
Il est vrai que cette période de fête de Noël et du premier de l'An, est l'occasion de se retrouver en famille, et avec des amis,
RépondreSupprimerbien que, comme vous le dîtes fort justement, ce n'est pas toujours facile de faire coucher tout le monde sur place !
Mais bon, on se serre un peu, l'important c'est de se retrouver tous ensemble en mangeant de bonnes choses !
Mais pas Mr ou Mme ! Ils semblent réellement inséparables !
Joyeux Noël, Cergie
J'ai d'abord cru que sur la première photo, les deux volailles citées étaient en céramique!
RépondreSupprimerLes oies inquiètes
RépondreSupprimerGaston Couté
Les oies qui traînent dans le bourg
Ainsi que des commères grasses
Colportant les potins du jour,
En troupeaux inquiets s’amassent.
Un gros jars qui marche devant
Allonge le cou dans la brume
Et frissonne au souffle du vent
De Noël qui gonfle ses plumes…
Noël ! Noël !
Est-ce au ciel
Neige folle
Qui dégringole,
Ou fin duvet d’oie
Qui vole.
Leur petit œil rond hébété
A beau s’ouvrir sans trop comprendre
Sur la très blanche immensité
D’où le bon Noël va descendre,
A la tournure du ciel froid,
Aux allures des gens qui causent,
Les oies sentent, pleines d’effroi,
Qu’il doit se passer quelque chose.
Les flocons pâles de Noël
– Papillons de l’Hiver qui trône –
Comme des présages cruels
S’agitent devant leur bec jaune,
Et, sous leur plume, un frisson court
Qui, jusque dans leur chair se coule.
L’heure n’est guère aux calembours,
Mais les oies ont la chair de poule.
Crrr !… De grands cris montent parmi
L’aube de Noël qui rougeoie
Comme une Saint-Barthélemy
Ensanglantée du sang des oies ;
Et, maintenant qu’aux poulaillers
Les hommes ont fini leurs crimes,
Les femmes sur leurs devanciers
Dépouillent les corps des victimes.
Gaston Couté
J’ai entendu ce poème hier, dans une lecture poétique et chantée sur le thème de Noël
miss yves
En Normandie , du moins dans le Cotentin, on dit « devantier » qui se prononce D’vanty pour désigner le tablier
RépondreSupprimerMiss yves
« Devancier », sous la plume de Gaston Couté qui était du Loiret.
SupprimerJ’aime beaucoup les textes de ce poète libertaire, surtout dans l’interprétation qu’en avait faite Jacques Florencie , que nous avions vu sur scène.
Miss Yves