Le 03.12.07 à 11H05
Hier, le temps a été maussade. Lorsque les éléments se déchaînent, j’aime bien être tranquillement à la maison, et me laisser bercer gentiment toute la journée par le crépitement lourd de la pluie et le grondement sourd du vent.
Le week-end dernier, il a plu, il a venté, beaucoup plus violemment. A mon bureau, sous la soupente du toit, j’ai préparé le 501ème message de Cergipontin et j’ai pensé qu’il me faudrait attendre encore toute une journée pour le publier. Et Patrick m’a dit que l’on était le dimanche soir.
Je suis sortie alors d’un espace temps qui m’avait donné deux samedis et gommé un dimanche.
Le lendemain, lundi matin, je suis allée faire un tour au bois du Hazay. J’y ai découvert un paysage d’apocalypse, des branches, des troncs jonchant le sol. Je n'avais pas réalisé à quel point la tempête avait été brutale.
Lors de la première vague de la tempête meurtrière de décembre 1999, nous étions à Épinal. Le vent avait vrombi toute la nuit dans le conduit de cheminée de la chambre, mais il était passé au dessus des toits sans faire de dégât sur le centre ville. Là aussi nous n’avions pas pris conscience de la violence des éléments.
C’est ainsi parfois. L’on peut être au milieu de la tourmente qui bouleverse le monde et ne se rendre compte de rien.
Cela peut être pour la météo. Cela peut être pour tout...
Last weekend was windy and rainy. I prepared Cergipontin's 501st post quietly sheltered under the loft, and I thought I’d post it two days later. My husband told me then that we were Sunday evening.
I lived two Saturdays and I lost one Sunday. As if I was in another space-time continuum.
The following day was Monday, I went through the wood Hazay and I discovered a scene of total devastation.
It may happen that tempest surrounds us, and that we are not aware how much it is serious. As well for the weather than for anything else...
Tu me fais penser au livre de Kazuo Ishiguro: "Ce qu'il reste du jour" qui a inspiré le film de James Ivory. En pratique, il est non seulement possible de ne se pas apercevoir de ce qu'il arrive à nous autour, mais nous pouvons ne nous pas apercevoir de sa méchanceté vraiment, et la favoriser.... Ciao, buona domenica.
RépondreSupprimerDimanche en effet cela a cartonné pas mal. j'aime bien cette ambiance d'apocalypse de ta photo, il y a beaucoup de tristesse dans cette photo.
RépondreSupprimerPasse un Weekend, qui s'annonce assez hard niveau du temps
Coucou cergie. Juste un petit passage avant que je parte à la recherche de cadeaux de Noël, je déteste cela et je suis déjà sur les nerfs à l'idée d'aller dans les magasins. Je repasserai commenter ton message dans la journée. Bises
RépondreSupprimerPremière visite ce matin (j'espère avoir le temps dans la journée d'aller saluer tout le monde), et je découvre l'apocalypse chez toi. Je n'ai pas encore mis le nez dehors ce matin (comme d'hab), mais j'entends le vent continuer de souffler très fort, et je suis certaine que le paysage dans le bois au-dessus de la maison est comme sur ta photo. Tant que la vie ne l'est pas, il faut s'estimer heureux. Mais bon, il est normal que des arbres vieux et malades tombent pour laisser de la place aux jeunes.
RépondreSupprimerBon, bon, me voilà. Je suis contente j'ai fait tout ce que je voulais faire. Maintenant après avoir pressé mes oranges, il faut que je fasse le ménage. Et ensuite que je cours encore à l'autre bout de la ville pour aller saluer une amie. Quel vendredi chargé n'est-ce pas? Elle est triste cette photo, nostalgique et tout et tout. Il m'arrive aussi parfois de me retrancher dans mon chez-moi et de ne rien voir du tout. Mais c'est assez rare quand même. Mais ce que je fais parfois, c'est que je ne regarde pas du tout les nouvelles, je n'allume pas la radio et je ne sais pas qu'il y a eu un tremblement de terre par là-bas.
RépondreSupprimerOn n'est bien peu de choses devant la complexité du monde, qu'il s'agisse de météo et/ou de tout le reste.
Dimanche passé, alors que les restes de votre tempête arrivait chez nous, j'étais au bord du lac Léman, la nuit commençait à tomber, les décorations de Noël grinçaient tristement et les gens se recroquevillaient dans les bistrots du port. Comme si tout le monde courbait l'échine devant la course du temps et des éléments. Je t'embrasse cergie.
nice shot
RépondreSupprimerNazzareno, aujourd'hui, tu m'as fait découvrir et donné le désir de lire "Cette histoire-là" de Baricco et "Les vestiges du jour" de Ishiguro.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta réflexion sur notre inconsciente culpabilité.
Bon dimanche à toi aussi.
Olivier, il y a eu comme un souffle dans le bois ! Hier il était encore dans cet état et je me demande pourquoi les gens ne récupèrent pas le bois tombé. Est ce interdit ? Ou tout simplement ne l'ont-ils pas vu ? Bon week-end de reportage téléthon.
Delphinium, les courses ont été vite faites ! Bon, moi faudra que j'y aille aussi.
Lors de l'attentat du 11 septembre 2001, grâce à la radio j'ai été prévenue et je suis restée scotchée devant la télé. J'ai assisté à la chute des gens, à celle des tours, à l'arrivée du 2ème avion. Parfois, le monde est tout petit.On est informé pour certaines choses et pas d'autres.
HPY, fille de la forêt nordique tu as raison. C'est comme les lions qui n'attaquent que les faibles, le vent fait le ménage. Il ne faut pas être dessous c'est tout. A Paris à ces moments là les parcs sont interdits au public
KMF, thank you !
On danse sur un volcan!
RépondreSupprimerHeureusement que la queue du chien en goupillon est là pour faire rire mes chats ;)
RépondreSupprimerOn devrait ramasser tout ça et allumer un petit feu pour nous rechauffer. Bon WE Cerginette. (C'est bizarre, en ce moment, je ne suis pas prevenue par mail de tous les commentaires qui arrivent, seulement d'une partie. Et les autres ne vont pas dans les indésirables, non plus. Ils disparaissent, tout simplement. Poussés par le vent?)
RépondreSupprimerChamamy, c'est le chien de traineau du pasteur Huuskonen. Il a un sans queue qui l'aide pour l'office, alors il a besoin d'un aide pour tenir le goupillon
RépondreSupprimerTu as lu ce livre d'Arto Paasilinna (Le Bestial Serviteur du pasteur huuskonnen)? Il est génial.
Hpy, j'ai envie d'y aller avec la brouette, mais il pleut trop et il faut que j'aille à la bibli chercher les bouquins recommandés par Nazzareno. Seulement j'ai pas envie de sortir. Entre vouloir et faire, il y a un monde...
Blogger déblogue, ça va passer...
Il y a quelques annees j'avais interwieve des scientifiques sur le rechauffement climatique. Ils m'avaient tous dit que ce rechauffement aurait pour effet d'augmenter les phenomenes meteorologiques catastrophiques. Il semblent avoir eu raison...
RépondreSupprimerVous n'etes pas gatés par la meteo ce type de temps vous arrive assez souvent je trouve ... pff c'est triste pour vos forets qui en paient le prix fort a chaque fois. La chance c'est que personne ne soit blessé :o))
RépondreSupprimerBisous tout plein et bonne soirée
Adré
Hé bien il y en a eu des dégats! chez moi , ça a souflé dur, mais rien de cassé, pourtant en 99 le toit de mon chalet s'était envolé sur nos 2 voitures garées en face, la poubelle avait fait le tour de la maison et s'était retrouvée à 100 m chez le voisin, quelques tuiles de cassées, des poteaux en béton de ma clôture arrachés, 8 jours sans éléctricité etc...Nous sommes plein ouest, tu verras, on ne sent pas le moisit chez moi!!
RépondreSupprimerJe hais les tempêtes. Cela casse tout, c'est une désolation après chaque passage. Il en est annoncée une pour demain dimanche. On ne peut que subir et attendre que le calme revienne.
RépondreSupprimerJe me demandais ce que je voyais à côté du promeneur, C'est un chien... Il va falloir vraiment que j'aille chez le yeuxtman. Bon samedi et bon dimanche quand même.
La tempête partout…. habituellement sur le littoral les tempêtes sont plus communes, cette foi ci nous y avons échappée. Bon W E.
RépondreSupprimerDans notre grand sud, à peine un temps couvert, pas de pluie ni de rafales. Je découvre chez toi la violence des éléments.
RépondreSupprimerJe me souviens bien sûr de la grande tempête de décembre 1999. Nous étions tout près de chez toi à Cergy, en famille pour le réveillon. Nous avions nous aussi entendu le vent rugir toute la nuit, attribuant aux caprices d'une vieille maison les nombreux grincements et hurlements qui nous entouraient. Ce n'est qu'au matin, sans électricité et après un tour dans le village, et surtout au retour à Paris par le bois de Boulogne, que nous avions pris conscience de l'ampleur des dégâts.
J'ai suivi tes nombreux commentaires chez Delphinium, tu prends toute la place. C'est le rhume qui te rend prolixe ? Il faut peut-être arrêter de te doper à la vitamine C...
RépondreSupprimerBon dimanche !
(car je te confirme qu'il te reste bien un dimanche)
Finalement, le dimanche c'est le samedi de ceux qui en redemandent...
RépondreSupprimerEt la tempête, encore, aujourd'hui. Auras-tu deux dimanche cette semaine ?
RépondreSupprimerEt ta remarque est fort juste; elle m'évoque le berger de Giono, qui laissa passer les guerres de 14 et de 40 comme des ouragans lointains au dessus de sa tête, et continua imperturbablement à planter chaque jour ses arbres.
Si l'on sait où l'on va, et qui l'on est, on peut faire œuvre bien plus utile en se tenant en dehors de la tourmente...
aujourd'hui il a plu, venté, soufflé, bref une ambiance presque apocalyptique et j'ai eu (un peu) pitié des ravers du teknival qui ont supporté tout cela deux jours durant...
RépondreSupprimerWeather has it's own personality expressing itself differently in different areas. The power of weather can sometimes be very amazing.
RépondreSupprimerMagali, un peu de bon sens pourrait éviter cela. Par exemple, les inondations à notre petite échelle : avec les haies et les plantations, il n'y a plus eu de ruissellement soudains, avec les arbres des nouveaux lotissemnt, moins de vent.
RépondreSupprimerAdré, ce n'était pas catastrophique cette fois, heureusement
Lyliane, nous avons eu nous de la chance par rapport aux voisins : jamais aucun dégat. Cela doit tenir à l'emplacement, plus abrité...
Claude, les chiens c'est comme les abfants, cela oblige à sortir et au fond ce n'est pas mal, une fois dehors souvent on s'aperçoit que ça va...
Daniel, mon mari est originaire de Loire Atlantique et là bas ils ont l'habitude et ils aiment les tempêtes.
Nathalie, par contre, personnellement j'apréhende le couloir Rhodanien lorsque l'on remonte du sud au moment de Noël !
Imparfait, mes deux samedis ne se ressemblaient pas. Le deuxième était mieux que le 1er. A y réfléchir, il avait des airs de dimanche. Je n'avais plus à aller au marché !
Maxime, as tu remarqué qu'on parle de la pluie et du beau temps sur les blogs, comme toi avec l'ancien garde barrière ?
Catherine, il y a des dates plus risquées que d'autres pour ce genre de manifestation, faut croire...
Tim, for instance, where you are living the weather is already much colder than here in Cergy....
this is a shot that says companionship--and the dog's bottom --very fluffy.
RépondreSupprimerthere is personality here with both figures.