BAGNOLS dans le Beaujolais, Pays de la Pierre Dorée, le 23.08.08 à 16H30
Le temps est suspendu. Pas un bruit. Rien ne se passe.
La petite épicerie affiche "ouverture à 16H00". Il est 16H30 et la porte reste close.
Ça ne fait rien. On est bien, là. On n'est pas aux pièces...
C'est ben vrai ça. On n'est pas aux pièces toumême !...
Time is suspended. There is not a sound. Nothing happens. The small grocery has "door opened at 4:00PM" on the display window. It is 4:30PM and the door is still closed. Never mind. We are fine here. We are not in a hurry...
That’s quite true. Steady on !, we aren’t in a hurry !...
J(aime ces villages, où tout le monde prend encore le temps de vivre...
RépondreSupprimerElle est pleine de vie cette photo : les gens profitent de la vie calme, et loin de la ville...
une ville pétrifiée : une photographe , un regard , une image et le temps s'arrête...
RépondreSupprimerEncore une belle photo miss cergie, j'aime la lumière et tes petits personnages sur les cotés (encore ta famille ;o ) ). Tu as eu le bon reflex de prendre cette photo.
Cela me rappelle, les petits villages dans le Lot, tu entres dans le village et tu as l'impression d'être dans une ville fantôme, sauf que tu as toujours un petit vieux qui fait la sieste (enfin tu espères ;o) ) sur le BANC du village....
"J'aim'rais que le temps s'arrête
Pour pouvoir apprécier
Ce doux moment qui nous a été donné
Ce bout d'éternité
Qui dans quelques instants
Ne s'ra qu'un souvenir
J'aim'rais que le temps s'arrête
Juste pour un petit moment" J.Blouin
On dirait que ta pensée vagabonde encore bien loin de Cergy. J'aime bien la façade de la maison.
RépondreSupprimerCombien est long un instant ? Combien de belles et laides choses ils durent seulement un instant? et combien de nous ils sont capables de leur cueillir (carpe diem)? Peut-être, seulement les enfants, les fous, les philosophes et les poètes, enfin, tous ceux qui vivent leur vie en les étonnant chaque jour.
RépondreSupprimerCiao.
Intéressant ce village tout en pierre ocre j'ai visité un village coloré comme celui là, (en rouge) dans la Corrèze, "Collonges la Rouge".
RépondreSupprimerLe pauvre homme semble bien fatigué, celui assis sur la borne à coté de ce que je suppose être une bascule de champ de foire.
Bisous bonne journée. ^_^
"La pierre dorée", c'est une photo, comme la précédente ,qui mérite bien ce titre !
RépondreSupprimermiss Yves
Y a pas trop de Bagnols ;) mais je trouve qu'il y a bien du monde dans les rues et chacun attend.j'ai connu ce gout du temps suspendu dans mon enfance dans un petit village du Médoc
RépondreSupprimerTout est couleur pierre dorée, même les volets qui, j'ose espérer, sont en bois. J'aime bien les vieux murs en pierre, qu'elles soient dorées, adorées ou pas. C'est bien autre chose que du crépi sur des murs en agglo que l'on voit partout aujourd'hui, un crépi au "ton pierre" qui ne me fait pas penser aux pierres du tout.
RépondreSupprimerCa va? Je n'ai pas été trop laconique pour ton retour?
J'aime tout dans cette image: ta façon de cadrer, les couleurs chaudes de la pierre et ce ciel !
RépondreSupprimerEt l'attitude d'attente des personnages...qu'on devine et le "grain" de la pierre....
Prendre son temps, savourer l'instant, n'est ce pas cela la fine fleur du bonheur de vivre !
Et qu'on oublie bien trop souvent.
A quelle heure a-t-il fini par ouvrir, ce magasin?
RépondreSupprimerSelf-sufficiency is a fine thing.
RépondreSupprimerYou have captured the atmosphere. The solidity of the brick, the desertion, the clear light, the church tower as an institution of moral direction.
Très bien quand la vie est comme ca: no need to hurry, no hectic, no stress.
RépondreSupprimerLes belles pierres, les couleurs dorées qui nous parlent d'automne, les êtres humains au dernier plan au fond mais quand même au centre de la vie. Tout respire le calme.
RépondreSupprimerIl fait bon ici.
Bon week-end Lucie.
et encore il n'était pas écrit"je reviens tout de suite"...
RépondreSupprimercharmant village pour celui qui passe...car pour celui qui y vit ce n'est pas toujours drôle
Bonjour Lucie,
RépondreSupprimerMerci de nous emmener dans ce petit coin de paradis où il fait bon vivre. Ce charmant village me rappelle les vacances de mon enfance. Le temps n'a plus d'emprise sur nous. On profite du moment présent, comme cet homme assis près de la fontaine. J'entends l'horloge du clocher de l'église qui sonne 1 heure...Inutile de se presser puisque l'épicerie n'ouvrira qu'à 4heures!
C'est vrai que ces façades dorées sont de toute beauté !
RépondreSupprimerL'attente, la vacance. Cest bien de pouvoir "se poser", sans autre projet que sentir couler le temps, comme du sable entre les doigts, avec un petit chatouillis sensuel. Etre simplement réceptif à des choses auxquelles on n'accorde d'ordinaire aucune attention. Ne pas se plaindre de ne pas savoir quoi faire, mais plutôt s'investir dans le "rien faire".
Le bourg paresse sous la caresse du soleil; le temps s'étire. C'est un moment à savourer comme on laisse un bonbon fondre dans la bouche.
bonjour
RépondreSupprimerde passage
un grand bonjour
bises
patrick
Ah.. tu es revenu. Bon!
RépondreSupprimerAnd now, with the way the light and tones are arranged, I think maybe a little B+W conversion...?
siesta
RépondreSupprimertres joli village ca sent la paix et le calme
RépondreSupprimerBonjour Lucie! Excuse mon retard, mais cette semaine a été affreuse; non, je ne parle pas de la crise financière… ;)
RépondreSupprimerC'est très belle ta photo; sauf la couleur (plutôt le blanc), il pourrait être un village d'Alentejo... En fait, je ne crois pas, parce qu'ici il y a quand même quatre personnes... ;)
Blogtrotter a publié son 200ème post: «The Libyan Sea» et attends toujours tes commentaires!
Bon weekend !
Gil
C'est joli comme coin
RépondreSupprimerOn aurait presque envie d'y habiter.
So quiet and peaceful!
RépondreSupprimerC'est vrai qu'on est pas aux pièces en plus il fait beau et l'épicier a surement besoin d'une rallonge de sieste
RépondreSupprimerWhen I spotted the scene I thought it was a Mexican place under the sun, at the difference that the people would have been in the shadow.
RépondreSupprimerCe village n'est pas assez près de Lyon pour être dortoir. Il y a cette épicerie, un petit bar-restaurant où j'ai sifflé une menthe à l'eau après avoir fait le tour, un beau château et son parc, des artisans et de nombreux chats. Ce n'est qu'avant de partir que j'ai découvert pourquoi ces personnes attendaient.
C'est toujours ainsi : je fixe la bataille mais ne l'analyse et ne la comprends qu'après