Le 06.02.09 à 14H25
Elle est morte en Europe, trois semaines avant que je ne naisse en Asie.
Nous ne nous sommes jamais croisées. Je ne l'ai jamais appelée "Grand-Mère", Marguerite...
She died in Europe three weeks before I was born in Asia.
We never met. I never gave her the name of "Grandmother", Marguerite...
We never met. I never gave her the name of "Grandmother", Marguerite...
[A lire : "Raconte moi grand-mère" chez Wondassista]
Et pourtant sentir son parfum nous envelopper...Garder, blotti en son coeur, son souvenir inconnu.....
RépondreSupprimerBut you bring her back to life with this photo
RépondreSupprimerMarguerite monte l'escalier, après, elle va peut-être nous chanter l'air des bijoux. La silhouette est très moderne, la bouche est un peu triste.
RépondreSupprimerOn croirait ici qu'elle se tient dans l'embrasure d'une porte, à l'entrée d'une pièce obscure. Pensive, en retrait, mais étonnamment présente...
RépondreSupprimerQuel beau tableau!
RépondreSupprimerEncore un peu d'ombre, comme un crêpe..en accord avec le texte.
Mais un angle de vue qui n'est pas sans rappeler le film d'Hich ,Rébecca, inspiré de Daphné du Maurier !
Ce doit être l'entourage de Guillaume Apollinaire qui a composé un pieux mensonge sur sa tombe, car il était ulcéré d'entendre "A bas Guillaume !"(de Prusse) alors qu'il se mourait bêtement de la grippe espagnole, lui qui rêvait d'être un vrai Français, donc un combattant .
(Ce WE , bien que l'épidémie de grippe soit finie, c'est comme si je l'avais récupérée)
Bien sûr qu'il est mort de cette guerre, n'empêche que pour lui,le coup de grâce de la grippe , c'était plutôt une ironie du sort.
RépondreSupprimerLe prénom Guillaume est toujours à la mode, particulièrement en Normandie, tout comme Mathilde.(Il a été surtout donné dans les années 80)J'en connais plus d'un !
quoi? tu publies le dimanche maintenant? mais que va dire notre ami Olivier demain matin? :-)
RépondreSupprimerElle est belle cette grand-mère, on dirait qu'elle va prendre l'escalier pour te dire bonjour.
Ainsi va la vie, il y en a qui partent et d'autres qui arrivent. J'ai eu la chance d'avoir mes quatre grands-parents pendant longtemps. Les histoires se tissent, les souvenirs restent. Et puis des parfums, des odeurs, des réminiscences de gâteaux, de biscuits, de confitures. Une grand-mère, c'est tellement de choses. On le sait vraiment quand elle nous quitte.
je t'embrasse
Elle est belle Marguerite !
RépondreSupprimerEst ce que tu lui ressemble ?
Question indiscrète, tu n'as pas besoin de répondre mais j'ai pensé tout haut sur mon clavier; :-)
Mes grands-mères ne m'ont pas raconté d'histoires le soir au coucher mais je me suis bien rattrapée avec mes enfants et ma petite fille et pour rien au monde, je n'aurais donné ma place à ce moment là !
Ce furent aussi,des moments de vrais questions et de belles confidences.
Merci "petit ours brun" à toi et à tous tes semblables !
ah quel dommage que tu n'aies pas coupé au ras de la robe! l'illusion eut été parfaite!
RépondreSupprimerL'ancêtre toujours présente qui monte l'escalier pour relier le présent et le passé
Beautiful composition. I love the placement of the painting. It appears as though she's looking at you as she ascends the stairs.
RépondreSupprimerMarguerite est là, la lumièe à ses côtés, une fleur dans les cheveux, des roses à la main. Le jardin de Marguerite expliqué.
RépondreSupprimerShe is in Paradise watching you with careful eyes, in her blue dress.
RépondreSupprimer"quoi? tu publies le dimanche maintenant? mais que va dire notre ami Olivier demain matin? :-)" que tout ce perd, que l'on a plus de repère et que maintenant je vais me croire Mardi.....
RépondreSupprimerL'ombre sur le tableau est magnifique, on dirait qu'elle est toujours là, cacher dans l'ombre, entrain de vous regardez grandir, faire des bêtises et être heureux. Une belle présence discrète.
Je me rappelle ma grand-mère paternelle, quand elle me forçait pas a faire de la grammaire (et la pauvre, si elle voyait le résultat), a a manger des betteraves rouges (je hais, je hais), a l'écouter jouer du violoncelle (c'était une pianiste sublime, mais une bien triste violoncelliste) elle faisait, chaque année, de la confiture de rhubarbe (Hulmmmmmm) un véritable délice.
Cette manière de mettre les mains...il est incroyable comme, sans en s'apercevoir, nous portons sur nous les signes de nos aïeux. Je ne parle pas de grandes ressemblances, mais de l'invisibles comme une manière de rire, de lever la tête, de courber les épaules et de se gratter le nez, de mettre les mains.... dans ces choses je revois mes membres de la famille qu'il y n'a plus et probablement autres nous reverront et ils nous revivront.
RépondreSupprimerBonne samaine.
Je trouve ce tableau magnifique ! Très bien que tu as pu le récupérer et a pu le mettre à l’honneur !
RépondreSupprimerVivante, ou est-ce que tu aurais pu la rencontrer une première fois ? En Asie, en Afrique, en Europe ? Tu as pu (re)voir tes grands-parents asiatiques âpres ton départ d’Asie ?
Les rapports enfants / grands-parents peuvent être magnifiques, de deux cotés !
Sur mes deux grand-mères, une a subie le même destin qu’Apollinaire (je ne connais qu’une très belle photo et mon père avait trois ans), l’autre est arrivée à sa 100e année – mère de dix enfants - et elle était adorable et tolérante (sauf pour les boissons alcoolisés !).
que doit-on comprendre avec le message de peter? qu'il n'avait pas le droit de boire en présence de sa grand-mère ou alors qu'elle ne supportait pas elle-même les boissons alcoolisées? ;-)
RépondreSupprimerBonjour, Cergie.
RépondreSupprimerQuand on s'appelle Marguerite et que l'on a une allure aussi noble mais un air aussi triste...autant éviter d'effeuiller la fleur du même nom...
Superbe illustration.
Merci.
Bisous
Pour répondre à Delphinium: Je crois qu'elle n'avait jamais goutté un boisson alcoolisé, et c'était "mal" de boire! Tu n'es pas d'accord? :-)
RépondreSupprimerOh, c'est phantastique, un tableau si grand et si beaux de ta grand-mère. J'ai seulement quelques photos et des mémoires. Malheureusement tu ne l'as pas connue :-(
RépondreSupprimerLe tableau ressemble de Gauguin.
Cette fois le lien donne à mon blog privé, en allemand mais avec une vieille photo de moi à Paris en 1966.
Moi, encore une fois. Tu sais déjà que mon deuxième nom est 'Margarete'. Et en plus, c'est le nom de ma grand-mère aussi.
RépondreSupprimerTu as fait un tableau d'un tableau. Un peu plus moderne que le premier.
RépondreSupprimerRéponses sur mon blog .
RépondreSupprimerClaude Semelet, Grand-Mère Marguerite…
RépondreSupprimer=> mur réservé aux personnages féminins marquants ?… ;-)
Entre ombre et lumière, une présence qui prend toute sa place dans cette montée d'escalier.
Tu ne l'as pas connue, mais quelle belle présence par ce tableau.
RépondreSupprimerC'est si différent d'une photo que l'on tient dans la main !
N'as-tu pas l'impression de l'avoir toujours eu à tes côtés ?
Kirnette
...un tableau précieux... j'imagine que tu pourrais y racconter une histoire merveilleuse.. ta grand mère étais fascinante...
RépondreSupprimerMoi on me parlait de grands-parents, alors j'ai fini par croire que mes parents étaient petits.
RépondreSupprimerEn tout cas, elle a une belle dimension cette peinture. Et elle en prend très certainement une particulière de dimension dans ton coeur.
Poignant post. Powerful image. This happened to my sister. She never knew her grandmother. Thank you for sharing....
RépondreSupprimerJe pense que tu t'en souviens. Ma Grand Mère s'appelait aussi Marguerite. Elle était une grand-mère formidable et était impayable quand elle nous racontait ses souvenirs de guerre.
RépondreSupprimerelle est très belle mais que dire sinon que ta grand mère comme celle de Claude était comme beaucoup de "Marguerite" des perles rares (cf étymologie)!!!!
RépondreSupprimerOn pourrait presque croire qu'elle monte l'escalier
RépondreSupprimerSi c'est ta maison ,elle t'accompagne chaque fois que tu montes ces escaliers..
RépondreSupprimerElle aimait les fleurs ta grand mere..
une delicatement posee dans ses cheveux et un petit bouquet de roses a la main...
tous les tons utilises donnent une impression de douceur...
C'est tres beau.
On s'attend à la voir monter l'escalier ! émouvant !
RépondreSupprimerEnchanté, Marguerite. Décidément, il était temps que nous nous rencontrions vraiment. :)
RépondreSupprimerEn fait, elle ne semble pas monter l'escalier, ais l'envie la taraude.
RépondreSupprimerCette lumière qui vient d'en haut, elle communique avec quelqu'un, elle veut peut être le rejoindre. Mais la présence des spectateur l'indispose, on dirait. Elle a l'air gênée, agacée, se passerait bien de nos regards.
Et pendant ce temps, cette lumière insistante, cet escalier évocateur, tout deux figés par ta photo comme Marguerite est figée par la peinture.
Marguerite montera l'escalier rapidement lorsque nous auront cessé de la contempler. Peut-être les plus malins et les plus discrets d'entre nous la verront quitter son rectangle bleu pour traverser la pente jaune du mur.^^
quel regard ! On dirait qu'elle nous transmet quelque chose venu de très loin. "souviens toi de moi" sans doute.
RépondreSupprimerla mise en scène du tableau est très réussie. Cette photo m'émeut beaucoup.
amazing--I love this painting so much
RépondreSupprimerI have a small oil painting of my grandmother ( who died when I was an infant) mine also has blue eyes
I feel the same as Princess Haiku...
I meant to say --blue dress!
RépondreSupprimertu l'as certainement connue d'une facon ou d'une autre...
RépondreSupprimermoi aussi j'ai pas connu mon grand-pere paternel; je l'ai seulement connu par oui dire; on disait que c'etait un tres grand homme et j'aurais tres bien aime le connaitre mais je sais beaucoup de lui
what a lovely, lovely image. You framed it perfectly and your text was very moving.
RépondreSupprimerV
Bonsoir Lucie,
RépondreSupprimerC'est toujours dans les films que l'on voit des personnages du passé fixer, imperturbablement, leurs descendants.
C'est très différent d'une photo.
Cela me plairait d'avoir ce genre de portrait chez moi.