Le 05.04.09 à 11H20
Du 3 au 5 avril, le "Salon Univers du Jardin" a eu lieu à la Terrasse du Fécheray au Mont Valérien de Suresnes.
L'Armée a ouvert pour l'occasion les fossés du fort au Parking Visiteurs.
Ces fossés sont interdits d'ordinaire aux personnes non autorisées, c'est à dire vous et moi.
Nous étions venus pour une fête des jardins. Nous fûmes happés par l'Histoire.
"Au cours de la seconde guerre mondiale, durant la période de juin 1940 à août 1944, on recense 1003 personnes fusillées dans les fossés du Mont Valérien (commune de Suresnes ) et dont les noms sont inscrits sur le monument commémoratif édifié en ce lieu (une cloche)."
During WW2, from June 1940 to August 1944, 1003 persons were shot in the Fort Mont Valérien’s ditches where it is nowadays forbidden to penetrate without having an autorisation.
On last Sunday the visitors of a garden fair were allowed to park there and I took these pictures for memory.
Cliquez sur le lien (dont j'ai tiré la citation ci-dessus) et lisez la tendre dernière lettre de Bernard Courtault (résistant âgé de 20 ans) écrite à son père au matin de son exécution...
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"J'ai l'impression qu'on a été très sévΦre avec moi."
RépondreSupprimerHomme enfant.
Les indomptables.
Bonnes Pâques Lucie!
L'histoire de l'occupation nazie est pleine de ces histoires de mort et cruauté. Entre celui-là fusillés beaucoup d'immigrés et beaucoup d'Italiens.
RépondreSupprimerTu viens de me scotché, pas facile de faire un commentaire sur ce thème et cette histoire.
RépondreSupprimerLa première photo est typiquement une "Cergie" . Magnifique
"Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand" Aragon
Emouvant! Le texte, pas tes photos.
RépondreSupprimerLe Mont Valérien (Lyliane et Peter te le diront peut-être) n'était pas loin de notre lieu de travail commun, pourtant nous n'y sommes jamais allés ensemble. J'ai juste du passer devant avec Peter, et plus tard seule, peut-être aussi avec Lyliane.
Puisque la zone est protégée, est-ce que les contrevenanst se font fusiller? Ou quelles sont les peines prévues par l'article 413-7 du code penal. *)
Bon weekend de Pâques, quand même!
*) Est puni de six mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende le fait, dans les services, établissements ou entreprises, publics ou privés, intéressant la défense nationale, de s'introduire, sans autorisation, à l'intérieur des locaux et terrains clos dans lesquels la libre circulation est interdite et qui sont délimités pour assurer la protection des installations, du matériel ou du secret des recherches, études ou fabrications.
Un décret en Conseil d'Etat détermine, d'une part, les conditions dans lesquelles il est procédé à la délimitation des locaux et terrains visés à l'alinéa précédent et, d'autre part, les conditions dans lesquelles les autorisations d'y pénétrer peuvent être délivrées.
Tu réveilles un mauvais souvenir pour moi; c'est à la caserne du Mont Valérien ou je fus convoqué pour mobilisation. D’ici départ en premier pour l'Allemagne en second pour l'Algérie.
RépondreSupprimerLà tous nos habits civil furent confisqués mis dans des sacs a patates.
Nous fûmes habillés comme des chiffonniers (tenu 45) et embarqué comme du bétail de nuit sans doute pour qu'on nous remarque pas de trop.
Le clou, le matin dans la cour de la caserne !! passage en revue, là un "juteux" (les abrutis de l'armé) me passa un savon avec menace de prison, et oui il manquait des boutons à ma capote (pas celle que le pape déni).
Vive l'armée, vive les C...
Je reviens...Il est vrai que pour certain ce fut bien pire que pour ma pomme.... Hélas...
RépondreSupprimerTrès belle tes images.
Bonne journée ;-)))
C'est un endroit de mort qui demeure un endroit de vie, car tous ces pauvres gens qui y ont été fusillés sont morts que la France vive. Et puis, ils ne sont pas tout à fait morts puisque l'on en parle encore et qu'on en reparlera toujours. Merci pour le lien.
RépondreSupprimerEncore moi.
RépondreSupprimerC'est curieux que les noms des fusillés soient inscrits sur une cloche, car tant de cloches ont sonné l'heure de la liberté.
Ici c'est la liberté écrite sur une cloche muette. Peut-être pas. Car chaque nom est un son même silencieux qui nous dit qu'ici plus de mille personnes ont été tuées par une bande de cloches.
Comme Hélène indique déjà, j’ai du passer des milliers des fois devant cette forteresse, sans y rentrer. (Il faut dire que je n’étais pas sur la liste des invités du 18 juin). J’étais pourtant bien conscient de son histoire.
RépondreSupprimerLes lettres d’adieu son toujours très émouvantes. J’ai surtout noté la phrase étonnante : « J’ai toujours été très bien traité par les soldats allemands et certains étaient vraiment des hommes d’une bonté et d’une charité exemplaires, comme il ferait bon en voir partout. » Comme il dit, c’est dommage qu’on n’ait pas pu voir cette bonté partout.
suite a tes nombreux passages sur mon blog ;o)) Peter a dit Lundi et il a raison, car si tu n'as pas oublie (enfin j'espère) on se voit Lundi ;o)) Cheveux long c'est beau, ben je sais pas, j'ai une longue tonsure (et c'est beau aussi) ;o))
RépondreSupprimerj'ai lâché le morceau, Dammed ;o)) (moi sous la torture j'avoue tout, surtout si on me met devant moi du chocolat de pâques, je craque et je dénonce tout le monde ;o)). et puis cela démontre, que malgré tout ce qui se dit, que je ne suis pas vieil ours qui veut rester planqué dans sa campagne evryenne ;o)) ;o))
RépondreSupprimerDonc je lirais ton post de Dimanche, Mardi ;o))
Oui c'est un endroit que je connais bien, des promenades du dimanche,et même en semaine, en haut de la côte il y avait un petit café avec terrasse et de la bonne bière de loin on voit tout Paris.
RépondreSupprimerJ'ai oublié de te dire que j'y ai vu Giscard lors des cérémonies du 18 juin, je faisais du vélo.
RépondreSupprimer" nous fûmes happés par l'histoite".
RépondreSupprimerTu as tout dit, cergie, par cette phrase.
La zône protégée est d'un humour plus que douteux.
Bonnes fêtes de pâques.
Je t'embrasse.
Emouvante visite.Photos sobres, de circonstance.
RépondreSupprimerTu as visité un bel endroit à l'histoire un peu sombre malheureusement...
RépondreSupprimerLes fleurs sont jolies.
Bonne journée.
J'ai cliqué sur le lien. Merci aussi pour ce bouquet de giroflées !!!
RépondreSupprimerBonnes fêtes de Pâques, Cergie !
Je t'embrasse !
Je suis jamais allé et je ne sais pas si j'ai envie d'y aller - que de tristes histoires!
RépondreSupprimerJe pense qu'il devraient transformer ce lieu dans quelque chose de plus positif. Tes photos montrent que cela devrait être possible.
Souhaits pour une heureuse et sereine Pâques, Lucie.
RépondreSupprimerLe mont Valérien, j'ai pu le voir deux fois par jour pendant un an et demi, quand j'allais à Garches. Cela ne fait pas partie de mes meilleurs souvenirs.
RépondreSupprimerUn sublime hommage... pour que le temps n'oublie pas....
RépondreSupprimerIl s'est trouvé ce message pour le jour du Vendredi Saint sans que je l'aie cherché.
RépondreSupprimerLe Golgotha, est une colline près de Jérusalem qui était utilisée par l'armée d'occupation romaine pour supplicier les condamnés, dont le Christ.
Malheureusement, l'histoire avance en se répétant. Pour finir, au prix de sacrifices d'hommes de femmes et d'enfants courageux qui souvent n'ont pas eu de chance, la liberté, le droit, la paix finissent par triompher.
Si les fossés sont interdits cela est, parce que l'armée occupe le fort aujourd'hui, pour des raisons de secret défense et de sécurité territoriale...
...
RépondreSupprimerTout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
...
L.A.