Le 15.11.09 à 10H25
La forêt guyanaise de terre ferme est une forêt tropicale ombrophile et sempervirente. Le sol offre une faible (20cm) épaisseur d’humus. Les arbres développent donc un système racinaire traçant. Certains, comme le fromager, ont même des troncs à contreforts. La hauteur de la voûte oscille entre 20 à 40 mètres, avec quelques arbres émergeant > 50 mètres. La canopée, c’est 80% du feuillage sur quelques mètres d’épaisseur avec un écartement d’un mètre appelé "timidité des cimes".
Les arbres supportent des lianes qui les relient entre eux, colmatent les trouées et maintiennent le micro climat du sous bois. Lorsqu’un arbre tombe il en entraîne quelques autres dans sa chute, créant un chablis où de nouveaux plants pourront pousser profitant de la lumière ainsi amenée.
Les arbres supportent aussi des plantes épiphytes (orchidées, broméliacées, aracées).
Le sol où poussent des plantes herbacées ne reçoit que 20% de la lumière du soleil et 30% des précipitations.
(D’après les notes prises en lisant les livres prêtés par nos cousins)
La nuit vient vite dans la forêt. Aussi faudra-t-il songer dès 15H à prendre le chemin du retour. Mais avant d'en revenir, il faudra y arriver après deux heures de marche sur le sentier bien tracé et aménagé, aux chutes Voltaire.
Au-delà des chutes Voltaire, il serait possible de poursuivre sur un layon non balisé jusqu’aux chutes du Vieux Broussard (quatre heures depuis l’auberge). Ce serait alors une autre aventure qui ne peut être qualifiée de "familiale". Il serait possible d’y passer la nuit en tendant son hamac entre deux arbres et en prenant la précaution de l’abriter d’une bâche. Aux chutes du Vieux Broussard, si tentantes à la baignade, il y a un siphon de cinq mètres de profondeur où deux frères jumeaux se sont noyés en 2006.
Pour l'instant, nous ne sommes pas encore arrivés aux chutes Voltaire et plus tard nous n’irons pas aux chutes du Vieux Broussard.
Les nonchalants papillons bleus iridescents Morpho, tels des elfes indifférents, volètent autour de nous en longeant la crique. Le petit lutin blond décidé est un bon éclaireur. Il nous précède sur le chemin, que surtout nous ne nous perdions pas. Il nous signale la moindre grenouille ou la plus minuscule fourmi.
Le chemin du retour sera beaucoup plus rapide que celui de l’aller. Comme toujours...
Bonjour, Cergie.
RépondreSupprimerLa forêt me semble bien mystèrieuse et exubérante et cette jeune fille m'intrigue...
Merci aussi et toujours pour les explications.
Bonne journée.
Je t'embrasse.
en ouvrant ton blog (il y en a qui post a n'importe qu'elle heure, vraiment ;o)) ),j'ai pensé au film de Truffaut "L'Enfant sauvage".
RépondreSupprimeret apres j'ai pensé au texte de Victor Hugo....si il chute, c'est de la faute a Voltaire ;o))
Bon allez, dodo ;o)
Quel bonheur tu as photographié une Elfe.
RépondreSupprimer"Mieux vaut encore remonter un nœud sans fin qu'emprunter l'allée des Elfes.
Ceux-là qui étudient et cherche trop les Elfes et les portes d'Elflandd, Elflame, Elfirie risquent fort de passer à coté. Les mortel ne voient pas les Elfes."
(Encyclopédie des Elfes de Pierre Dubois)
Quelle belle redonnée vous fîtes! Bonne fin de journée A + ;))
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerFragile lutin , fée Clochette, Elfe...
RépondreSupprimerTa photo est un véritable enchantement !
Cergie bonsoir et moi aussi j'ai pas mal de soucis ce soir sur les blogs.
RépondreSupprimerOui pour du laurier qui ressemble en effet aux myrtilles.
J'ai froid oui donc je suis là chez toi.Mais ta photo est superbe. je ne dis que ce que je pense. Donc oui magnifique.
Bonne soirée je ne sais pas si mon com va passer tout se bloque aussi
belle photo de cette magnifique forêt
RépondreSupprimerEuh... c'est bien raisonnable pieds nus ?
RépondreSupprimerC'est une image de conte, évidement. Ton petit lutin blond est inespéré en ce lieu et bien-sûr tu as commandé un rayon de soleil pour éclairer sa chevelure et son pas allègre !
RépondreSupprimerUne image énigmatique et de tendresse !
Bisous de bonne nuit, Cergie !
si elle t'emmène dans la magie bleue des morphos ........
RépondreSupprimerDans ton photo-récit d'un voyage vraiment extraordinaire, avec cette forêt incroyable, très étrangement, la présence d'une fillette (10 ans?)dans cette forêt il semble presque naturel, comme si elle en fût la représentation...ou simplement seulement parce que je sais que beaucoup de yeux tendres la surveillaient.
RépondreSupprimerEncore une belle photo ! Avec des explications fort intéressantes et une belle histoire de promenade dans une forêt tropicale.
RépondreSupprimerComme je ne suis pas une bonne marcheuse, nous traverson celle de la Martinique en voiture. Nous nous arrêtons toujours dans un même endroit, histoire de sentir le frais au bord d'un petit torrent.Regarder la forêt, prendre des photos des fougères arborescentes (un jour j'y ai vu un Dieffenbacha moins beau que le mien, étonnant, non !).Nous restons là n petit quart d'heure et repartons plus haut, toujours plus haut, pour enfin redescendre pou alé manjé au Bambou (restaurant très coté)et bien placé. Il est sur la route entre la forêt et Morne Rouge d'om on redescend sur Saint-Pierre. Si on continue à monter on va à Ajoupa Bouillon le pays des ananas.
Ne manque pas mon post de samedi.
On ne s'attend pas à trouver un petit blond (blonde ?) pieds nus dans une forêt aussi sauvage, même sur un sentier bien tracé, cela intrigue. Tu as choisi l'endroit où le soleil donnait un coup de projecteur sur sa chevelure, rendant encore plus sombre et plus inquiétante la forêt qui l'entoure.
RépondreSupprimerC’est beau, super-beau, mais les pieds nus dans un tel paysage m’effrayent ! Des grosses bottes, malgré la chaleur, auraient eu ma préférence !
RépondreSupprimerThat sweet little girl makes me think of dangers luring in the greenforest (or jungle?), snakes, spiders, etc. But she walks there with her feet and legs uncovered. It seeem like she is looking for flowers.
RépondreSupprimeroh que nous en avons tracé des layons en fôret...je revois encore mon homme le coupe coupe à la main (il le manie comme peronne) et nos enfants sur ces layons en fôret chassaient les papillons
RépondreSupprimerSur Kourou il y avait la piste des singes on allait souvent y marcher avec notre chienne qui a fini sa vie en Guyane - première de nos 17 chiens...)
il y a des odeurs fortes et particulières dans ces fôrets, l'humidité qui nous enveloppe...et puis on entend "la scie circulaire" as tu entendu cet oiseau...
on ne s'est jamais perdu en fôret ...le fil d'Ariane !!!!
bisous, tes photos m'enchantent par tous les souvenirs qu'elles éveillent en moi !
A la faveur d'une trouée, les feuilles exposées contrastent violemment, d'un vert cru, sur le fond obscur de la forêt profonde.
RépondreSupprimerBoucle d'Or dans la lumière, quant à elle, apparaît comme un petit elfe égaré parti précipitamment pieds nus, sans même des sandales !!!… est-elle le guide ? est-elle perdue ? cherche-t-elle des papillons, des anolis ?…
Dis tu ne nous as pas dit si dans cette forêt il y avait des coteaux du layon.
RépondreSupprimerJ'ai pensé un peu la même chose que Claude... on reconnait les picoleuses
RépondreSupprimerEt comme animaux, qu'est-ce qu'il y a dans la forêt? A craindre?
This photo is magical! Midwinter wishes to you.
RépondreSupprimerBONANNIVERSEEEERRRREEEEEE CERGIE !!!
RépondreSupprimerJe reviens tout à l'heure. En attendant un bouquet de bisous !!!
… et oui, BON ANNIVERSAIRE !!
RépondreSupprimerJ'attends que tu posts, pour te souhaite un Joyeux A......... ;o))
RépondreSupprimerAu fil... des blogs, j'apprends que c'est votre anniversaire ! Plein de voeux chaleureux à vous en ce jour :-)
RépondreSupprimerBises du Léman
Que c'est dur à photographier, la jungle tropicale. Des ombres très noires alternant avec des lumières très crues, on tombe facilement dans la saturation et les contrastes impossibles.
RépondreSupprimerTa photo est une belle réponse au défi!