Le 16.11.09 à 9H40
La picolette a un chant mélodieux, c'est à la fois une bête à concours et un véritable ami pour le guyanais.
Le premier que j’ai remarqué se baladait sur une épaule au marché de Saint-Laurent-du-Maroni. Notre cousin m’a expliqué que c’était un "ancêtre". Il a ajouté que certains de ses collaborateurs guyanais viennent même avec le leur au travail.
Après cette rencontre, j’en ai croisés partout : sur des vélos, des portails, des poteaux électriques en pleine ville ou à l’écart. Bien sûr, j’avais très envie de les photographier. Mais je n’osais pas.
Celui-ci ci-dessus je ne l’avais pas vu. J’attendais à l’agence de location de voitures sous un préau. C’est lui qui m’a fait signe par son tapage et ses aller-retour au dessus de ma tête. Il m'a aguichée. Je l'ai photographié...
Par la suite, le cuisinier du carbet flottant sur la rivière de Kaw qui déplaçait son oiseau en cage tout au long du jour, m’a dit l'élever pour son chant et n’a émis aucune objection à ce que je le photographie
Il me plait de croire encore en l’ancêtre, pourtant...
Le 19.11.09 à 12H10
Cliquer sur l'image pour l'agrandir...
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Le 16.11.09 à 10H30
Quelles belles couleurs !
RépondreSupprimerJ'adore la seconde photo, instant de vie dans la rue, on se croirait presque en Chine avec cette dame sous son ombrelle ! Est ce que c'est une parabole sous la cage ? Ils n'ont pas peur de faire griller l'oiseau en cas de foudre?!
Défense d'entrer sous peine de poursuites... Allons bon. Madame reste stoïque. Avais-tu ton ombrelle ?
RépondreSupprimerIls aiments cet oiseau en Guyanne et aussi les tôles, un peu comme aux Antilles. Et c'est pareil pour les paraboles aussi, un peu installées n'importe ou et n'importe comment.
RépondreSupprimerElle est très belle l'histoire de cet oiseau de compagnie.
amusant de se promener avec son oiseau (remarque il y en a bien qui se promène avec un chien / un rat/ un vison ), j'imagine ça dans les rues d'Évry, cela égaierais la ville.
RépondreSupprimerBon parlons de chose importante : MOI ;o)) ce matin, il y avait une superbe lumiere, alors je suis parti me balader avec mon Stenope (oui c'est mon grand dada en ce moment) et ben impossible de rendre cette belle lumiere, les boules d'enfer.
Bon revenons a des choses moins importante : LE RESTE ;o)) j'adore ta dernière photo, il y aurait de quoi écrire une histoire autour de cette photo, par contre cela fait bizarre cette antenne satellite dans cette maison.
Belle légende en tous les cas!!
RépondreSupprimerLes ancêtres seraient ils condamnés à être enfermé ????
Enfermés dans la solitude
Enfermés dans l'oublie
Enfermés dans indifférence
Bonne journée :))
Zhen Yu, une parabole est dangereuse en cas de foudre ? Il y avait d'autres cages dans cette maison et du linge à sécher, elle est très "habitée"
RépondreSupprimercieldequimper, j'avais mon bob de baroudeuse. Un parapluie est un accessoire indispensable à la fois contre la pluie et contre le soleil
Olivier, ton Stenope est ta picolette et toi aussi tu égaies le paysage d'Evry !
:)
Daniel, ces oiseaux sont chouchoutés et promenés partout. Les canaris chantent aussi plus ou moins bien suivant le cadre
A +
je me demande si ce que tu prends le matin au petit déjeuner est bien légal ;o))
RépondreSupprimer"
Dans le temps, ils partaient sur la mer
Voile au vent quand vivaient les corsaires
Ils s'en allaient, le coeur léger
Ils s'ennivraient d'aventure
Dans le temps, ils chantaient sur la mer
Voile au vent, ils vivaient, les corsaires
Au jour le jour, mais pour l'amour,
Ils n'avaient que la mer, les corsaires
Ils s'en allaient, le coeur léger
Ils s'ennivraient d'aventure
Dans le temps, ils chantaient sur la mer
Voile au vent, ils vivaient, les corsaires
Au jour le jour, mais pour l'amour,
Ils n'avaient que la mer, les corsaires"
Moi aussi j'ai un superbe Bob, je le met l'été pour protéger ma superbe tonsure de curé des coups de soleil, et en plus cela ne me va pas du tout, alors j'en profite pour faire rire tout le monde ;o))
RépondreSupprimereh eh le bleu du ciel a dégouliné à travers le parapluie
RépondreSupprimer""Veni, veni, veni"
RépondreSupprimerencore un moment de plaisir et de culture en ta compagnie, avec des photos toujours aussi "chiadées". Un cousin de ma mère avait un serin plusieurs fois primé pour son chant, il en a eu assez de l'entendre et nous l'avais donné c'était mon père qui s'en occupait, l'oiseau chantait dès que mon père se levait et se rasait...nous avons déménagé, il a déprimé un bon moment n'aimant pas le nouveau décor( et nous non plus d'ailleurs), puis il a repris de "la plume" de la bête et s'est remis à chanter, mon père a refusé toute proposition de concours pas question de stresser son animal de compagnie!
RépondreSupprimer"Un vaisseau de corsaires, Ayant pris le dessus du vent, Les attaqua ; le combat fut sanglant...." et les gaulois périrent....ah ah
RépondreSupprimerD'abord je ne l'ai pas vu - je cherchais un Titi jaune dans sa cage - et je ne l'ai pas entendu non plus, mais j'ai fini par le trouver.
RépondreSupprimerPorter un ancêtre avec soi, on le fait peut-être tous quelque part.
Me gusta muche el otro foto.
Cela me fait de la peine toujours de voir des oiseaux en cage. Que ça doit être triste d'être à côté d'un enorme forêt, avec d'autres oiseaux tout autour, mais d'être coincé dans un espace où on ne peut même pas voler.
RépondreSupprimerLa bande des trois corsaires qui sont quatre, il était bon le rhum de "la belle cabresse" au salon de l'agriculture à 75€ les 4 litrons ?!
RépondreSupprimerlasiate, un bleu-denim délavé ?
Marguerite-marie, une très belle histoire personnelle qui ressemble un peu à celle du rossignol de l'empereur de Chine
Hpy, hasard ou coïncidence, auj est le centième anniversaire de la naissance de mon père
Adam, ces oiseaux sont élevés, c'est à dire reproduits en élevage. Ils sont protégés dans la nature. Du moins apportent-ils de la joie à leurs propriétaires, comme les chiens et chats.
Je ne sais jamais si les gens que je vois sur certaines photos sont vraiment heureux (la dame au parapluie) ou suis-je à mentir à ma conscience...
RépondreSupprimerLes photos sont belles et aussi ton carnet de voyage
Bonjour Cergie,
RépondreSupprimerj'aimerais bien visiter la Guyane un jour.
Les photos montrent une vie éxotique pour nous, les européens.
Nazzareno, bien entendu que cette dame est heureuse : il fait beau et elle a de l'ombre que lui faudrait-il de plus ?
RépondreSupprimerOlivia, quelle chance de pouvoir aller pour la première fois quelque part ! La Guyane est un merveilleux coin de France à 9H en avion de Paris vers le sud et à l'ouest
... il est suffisant un parapluie pour être heureux dans ces maisons de tôle, pieds nus et sous un soleil chaud....?
RépondreSupprimerJe l'espère, pou elle
Bonjour, Cergie.
RépondreSupprimerIl a beau être ancêtre...Il ne sais pas où il habite...
Et c'est aussi bien ainsi.
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Comme c'est beau et coloré!
RépondreSupprimerLa photo de la cage qui surplombe la rivière est une merveille-
Irrésistiblement, je pense à la chanson de Thomas Fersen:!
Au printemps de ma vie
Je quitte mon père
La ville attend
Les petits rats des champs.
Une jolie fermière
Me dit : "Où vas-tu ?"
"Monte derrière
Avec les laitues"
Les pieds dans le ciel
Chez les hirondelles
Nous filons doux
Et la route est à nous.
"Petit, la vie est belle à l'école buissonnière
Nous irons danser au bal des oiseaux près de la rivière
Les prés verts, quel âge as-tu toi ?"
Au petit matin
Nous voilà en ville
J'ai déjà faim
Comme un crocodile
J'ai beau demander
Un café au lait
On n'me donne rien
Même un morceau de pain.
La campagne se prête à tout mais la ville pas du tout
Nous irons danser au bal des oiseaux près de la rivière
J'suis pas un voleur
Mais comment me nourrir
Je marche des heures
J'sais pas où dormir
A la fontaine
J'ai bu l'eau fraîche,
J'ai pêché l'amour
Ça ne mord pas tous les jours.
Mais ce jour-là
Il y en avait pour moi, oui
La femme de ma vie
Avait soif aussi.
"Amour, la vie est belle dans tes bras de velours,
Nous irons danser au bal des oiseaux près de la rivière
Les prés sont verts, comment vas-tu toi ? "
J'ai trouvé une place
Au piano dans un bar
Le Miami Palace
Tout près de la gare
Tous les samedis soirs
Il y a des bagarres
Je chante mes histoires
Des trucs un peu noirs.
"Amour, je rentre tard mais demain c'est dimanche,
Nous irons danser au bal des oiseaux près de la rivière
Près de l'eau ..."
Code :pathe ,
il manque un accent pour faire penser à pathé marconi et à la musique !
Trois éléments dans cette photo qui t'a été accordée:
RépondreSupprimerl'air,
l'eau,
la terre...
Il ne manque que le feu: l'oiseau de feu, peut-être ?
Nazzareno, la dame n'est pas pieds nus elle porte sans doute des "tongs", je la trouve très coquettement vêtue, elle va sans doute au magasin qui était derrière moi ; du style de celui que je montre aujourd'hui. En Guyane les lois sociales sont celles de la France.
RépondreSupprimerCe qui est important est la façon dont on est regardé et dont on se regarde soi-même et de se contenter de ce qu'on a en abondance : le soleil, l'eau, les fruits et tant d'autre choses que devaient avoir Adam et Eve au paradis perdu...
Herbert, l'ancêtre a confiance, il s'abandonne à celui qui s'occupe de lui et il chante.
Miss_Yves : je vais parler de ce marais et de cette rivière un petit peu plus tard.
Merci pour la photo "cachée". On y voit aussi le bois et le métal !
Something sad about a caged songbird in a land of such abundance of wildlife and nature.
RépondreSupprimerAt first I thought it might be a Monty Python "parrot" sort of bird...
I always like those photos with a bit of rust and decay. This one is so interesting because of the woman. So the imagination arises. Does she live there? Is she waiting for the bus? ...
RépondreSupprimerLes oiseaux, ce n'est pas mon affaire; mais qui veut entrer, en plus sous peine de poursuite? Ils sont fous ces Romains... ;)
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