Le 04.06.10 à 20H50
Vendredi soir... Le soleil se couche sur les collines. Même le calvaire de l'église est orné d'une branche de genêt et de fleurs en papier crépon. Saint-Marcel-l’Eclairé est fin prêt avec ses airs du village de Tati dans "Jour de Fête"...
Si ce n’est que le facteur a pris quelques jours de congé : il est le président des classes en zéro. Le maire est le président des classes en neuf qui doivent servir à la buvette du samedi soir. Les jeunes gens de 18 ans sont les "biberons", les de 19 les "balais" ; avec ceux de 20 ans, ils se sont postés au rond point tout le samedi d'avant, proposant des gâteaux ou des boissons afin de collecter des fonds. La dizaine d’enfants de dix ans (les 10) sont cette année tous habillés de jaune. Les quatre bébés de 2009 avaient été accueillis et avaient reçu un cadeau lors d’une réunion précédente...
Au programme, il y a la messe, le défilé, le dépôt d’une gerbe au monument aux morts.
Quelle merveilleuse tradition du haut-beaujolais ! La fête des classes permet de se réunir et aux nouveaux arrivants de s’intégrer en préparant et faisant la fête tous ensemble !
lundi 7 juin 2010
la Fête des classes en 0 *** the village fete
Libellés : 69, Beaujolais, le village, Thursday Challenge, tradition, village
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j'adore cette photo, tout est prêt, le silence plombe le village, une atmosphère de ville fantôme....et d'un coup on imagine une fanfare faire son entrée, rompre ce silence et la fête éclate dans tout village. Perso, je ne connaissais pas cette "fête des classes"
RépondreSupprimerLes conscrits pour la fête des classes… c’est plus sympa que pour les pauvres conscrits pour le service ou surtout pour la guerre; une interruption du grand calme qu’on doit pouvoir retrouver dans un petit village du haut-beaujolais et que tu as bien illustré !
RépondreSupprimerC'est la saison des fêtes partout. Ici aussi. Quel village joli avec cettes petites maisons coloriées.
RépondreSupprimerBonjour, Cergie.
RépondreSupprimerC'est fou, ce qu'il y a comme monde...
Forcément...Les années O .
Merci beaucoup, pour tout.
Bonne journée.
Je t'embrasse.
Le ralentisseur est juste devant la porte du bistrot pour qu'on soit sûr de ne pas en louper l'entrée!
RépondreSupprimerUne photo bien colorée, les tons pastels des maisons, le bleu, le vert, le gris de la rue - c'est joli.
RépondreSupprimerOui, la France est belle, avec ses fetes et ses traditions.
Merci de ta visite sur mon blog et les commentaires, Cergie.
Amitiés
Olivia
Merci pour le lien du site de Claude Semelet, je l'ai ajouté aux liens d'artistes sur mon blog.
RépondreSupprimerQue de belles mosaiques !
Je suis ravie.
Passe une bonne journee, Cergie.
Amicalement
Olivia
Une occasion de se réunir et de faire la fête tous ensemble, formidable. Le souvenir de la conscription et des classes est pourtant tragique à bien des égards. Je pense aux malheureux bleuets, entre autres. J'aurais tendance à voir en cette fête une occasion de recueillement davantage qu'une occasion de boire.
RépondreSupprimerPar ailleurs l'absence complète de personnages dans ta photo est tout à fait stimulante : on imagine tout le monde au café... ou au monument aux morts.
RépondreSupprimerPS - ah oui, les cerises cueillies sur l'arbre sont inégalables ! Génial, le balcon qui donne directement sur la cueillette !
RépondreSupprimerUne photo récente qui a le goût de quelque chose de simple,
RépondreSupprimerune tradition à maintenir, contre la mode qui durent une journée
tous les ans dans les communes bretonnes on fête la classe, messe, repas et bal.. cette année c'est la classe o..Mais on n'appelle ici conscrits que ceux qui autrefois passaient "le conseil de révision"ce qui correspondait à une classe.
RépondreSupprimerIls chantaient en déambulant de cafés en bistrots avec leur drapeau:en Ille et Vilaine on parlait le gallo
Conscrit, té, conscrit mé, conscrit comme les aôtreuuu
J'aime ben meu rigoleu m'amuseu c'est mon piaisir j'aime be meu rigoleu m'amuseu c'est m'réjouir...
je le note en phonétique
c est un peu notre fete des voisins ici,c est ce soir d ailleurs ;O)
RépondreSupprimermais où sont ils chez monsieur pelfort ?
RépondreSupprimerJ'ai cru que ta photo, très gaie , très colorée, presque "naïve "au sens pictural du terme correspondait à une reconstitution historique, mise en scène par tout le village, ou au tournage d'un film!
RépondreSupprimerBrève réponse/mon blog/ collection
ben je sais pas... la fête des classes et il n'y a personne dans la rue, tu as sans doute voulu montrer quelque chose avec cette absence non?
RépondreSupprimerOn a toujours la conscription en Suisse, bien que beaucoup plus de jeunes se tournent maintenant vers le service civil.
J'aime bien les petits drapeaux dans la rue, mais où se cachent les gens?
Je t'embrasse
heureusement que le marcel était éclairé...
RépondreSupprimerouarf, ouarf
les sapins, c'est des restes de sapins de noël??
RépondreSupprimerElle est délicieuse cette image ! On s'attend à chaque instant à voir sortir la fanfare du premier plan, là, à gauche et à voir courir les enfants dans tous les sens, accompagnant les musiciens et les spectateurs peupler les trottoirs en applaudissant.
RépondreSupprimerLes sapins m'intriguent aussi ! Je ne vois pas très clair peut être mais est ce un sapin garni de boules au milieu de l'image à gauche ?
T'as changé ta marguerite du profil, elle est très belle la nouvelle, très fière à cette place d'honneur ! Bisous ma Cergie ! Il est tard, je reviendrai plus tard !
J'aurais bien aimé tomber dans un village qui ait ce souci d'accueillir ses nouveaux habitants. Chez moi, sans vouloir leur tailler un costard, ils ont plutôt cette moche tendance à tourner le dos et à faire sentir que tu fais partie de ceux dont Hugo écrivait : "Ces gens-là étaient sans preuve.". Sans preuve, par quoi il faut entendre que tu n'as pas trois générations d'aïeuls au cimetière du bled...
RépondreSupprimerOn a pourtant essayé. Mais non, c'est drôle comme ils te montrent ostensiblement que tu n'es pas admis à causer avec eux : quand tu t'approches d'un cercle, il se resserre, une rangée de dos te fait obstacle. Bon...
Du coup, c'est très bête : on se reconnaît entre gens sans preuve, on se fréquente entre nous, et les enracinés entre eux.
Quelle connerie...
Une tradition qui fait appel à tous! Quelle réussite. Une possibilité de s'intégrer. Pour nous les internautes on peut se glisser dans la photo... la classe en 4, quel est son rôle?
RépondreSupprimerUn bien joli interlude ce poste, merci.
la France qui dort dirait nos penseurs de droite mais une France conviviale ! Bon les Fête pour les morts ... j'ai tendance à ne pas beaucoup croire au devoir de mémoire
RépondreSupprimerUn village fantôme mais peu avant les échelles étaient de sortie. Les habitants se voient sur cette ilmage par ce qu'ilsont bâti, réalisé, il y a la mairie sur la droite, l'église au fond et les maisons sur la gauche.
RépondreSupprimerC'est pas mal au fond de catégoriser sans sectariser les gens suivant l'année de naissance car s'il est un fait devant lequel nous sommes tous égaux c'est d'être nés un jour. Et puis il ne faut pas avoir honte ni peur de vieillir. Même si on meurt un jour (donc honneur aux morts et aux anciens aussi à qui on rend visite)
Compter par dizaine est assez facile. Et il est bon de ne pas se sentir seul, d'être accompagné.
"Des gens sans preuve"... En ville nouvelle comme Cergy-Pontoise nous sommes tous des gens sans preuves et c'est cela qui m'a plu au départ.
Les sapins et les genêts viennent des collines environnantes.
Merci à tous d'être passés et d'avoir contribué à ce message.
Formidable, comme normal. Mais je constate que meme en France vous avez les maudits "Humps" dans la rue pour "calmer" la circulation. Meme ici ou presque rien circule????????????
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