L'émission de "la Marche de l'Histoire" sur France Inter consacrée à Victor Hugo et Napoléon III a été rediffusée jeudi 9 avril dernier. L'invité, Frédéric Mitterand, a dit dans les deux dernières minutes que l'exil de l'écrivain à Guernesey avait été sa grande chance, loin des mondanités et de ses fils il y avait écrit certains de ses plus beaux poèmes et "Les Misérables".
Jules Vernes, auteur de romans d'aventures, a écrit au Crotoy dans la baie de Somme "Vingt mille lieues sous les mers.". De 1865 à 1870 il a résidé dans cette maison au joli nom de "La Solitude" même si Jules Vernes n'y vivait pas confiné et y recevait de nombreuses visites. L'endroit est privé et ne se visite pas mais il est aisé à trouver à deux pas du port.
Nous étions au Crotoy avec nos petits-garçons en juillet dernier. Nous envisagions d'y retourner avec nos petites-filles cette année. Ce sera partie remise.
Berthe Morisot à Maurecourt
La ville de Maurecourt, quoique située dans les Yvelines, appartient à la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise. Un message de Cergipontin montrait la ferme de Belle Fontaine vue depuis Jouy-le-Moutier dans le Val d'Oise. Il est intitulé "la Frontière". Les frontières qui nous cernent sont plus proches encore en ces jours où nous n'allons plus dans les Yvelines.
Ce tableau m'avait touchée. Il m'a fait souvenir du jardin familial d’Épinal (Vosges) et de la double rangée de lilas sous laquelle, lorsque nous étions enfants, nous montions des spectacles pour le voisinage. Berthe Morisot séjournait parfois à Maurecourt chez les beaux-parents de sa soeur Edma. Ces petits sont attendrissants. Ils fixent l'artiste comme le font tous les enfants que l'on photographie car ils remarquent tout. Lorsque je photographie mes petits enfants ils m’oublient et sont naturels car ils y sont habitués. Quand pourrai-je donc de nouveau photographier mes sujets favoris ? Et n'auront-ils pas trop changé ?
Coucou Lucie.
RépondreSupprimerUn petit voyage dans le monde des artistes.
Tu réactive ma moire dans un coin je dois avoir un fascicule où sont répertorié les célébrités qui vecurent dans les Yvelines.
Je ne devrais pas avoir trop de mal à le retrouver...
Bises, Passe une bonne journée, A +
Par les temps qui courent les distances paraissent beaucoup plus grandes comme elles l'étaient au début du siècle dernier où pourtant Paris et les Yvelines étaient proches grâce au train. La santé parait précaire comme elle l'était quand sévissaient la tuberculose et d'autres maladies infectieuses
SupprimerDouceur et tendresse dans ce tableau de Berthe Morisot, douceur du printemps et du pré constellé de pâquerettes, douceur et tendresse du trio mère enfants représenté au premier plan.
RépondreSupprimerNos petits, une autre tendresse qui tourne en rond avec la question de pouvoir les serrer dans nos bras à nouveau. Quand ? Cette mise à distance obligée nous aura privé d'une part de leur enfance. Mais cela vaut mieux que d'en être privé tout court.
Les serrer dans les bras et les voir grandir, entendre leurs paroles et réflexions sur la vie, notamment le printemps qui s'éveille
SupprimerUn temps fort pour une prise de conscience qui paraît évidente mais qui ne l'est qu'à moitié en temps ordinaire, l'essentiel de notre vie ne tient qu'aux autres. Et le manque de nos petits et une belle occasion d'inventer d'autres moyens d'être proches d'eux.
RépondreSupprimerBelle semaine printanière, Lucie.
Heureusement qu'il y a le téléphone, internet avec WhatsApp et Face Time. C'est aussi être à coté d'eux qui nous manque. Nous avons vu les romains en février et tous les autres aussi un peu plus tard. Joyeux printemps, Fifi !
SupprimerJolie petite maison !
RépondreSupprimerJe ne suis pas une célébrité mais j'ai habité dans les Yvelines.
J'aime bien le tableau, mais à qui appartient donc le chapeau et l'ombrelle.
Bon confinement Lucie !
Bises
Tu as raison Claude ! Je n'avais pas noté que cela devit appartenir à Berthe Morisot, un procédé sans doute pour la faire paraître sur le tableau
SupprimerBises
... Femme et enfants sur le gazon -autre titre de cette peinture- Tante Edma with her baby daughters in the garden of Maurecourt; they are under lilac trees, with delightful flowers which envelop the figures in a marvelous green tone." Extrait du journal de Julie Manet que j'aimerais lire en entier un jour.
RépondreSupprimerJe pense comprendre ton impatience pour continuer à photographier tes chers petits. Une façon de nous faire apprécier chaque moment de communication avec notre entourage que ce soit avec la Nature, les Animaux ou les Humains.
Je découvre ce livre, j'aimerais beaucoup le lire. Berthe Morisot est décédée après avoir soigné sa fille atteinte de la grippe. Il est vrai qu'elle était "fragile" car affectée par une maladie vénérienne que lui avait donnée son mari
SupprimerLe tableau de Berthe Morisot est très beau, et très belle aussi la photo de la maison suggérant l'absence, le manque.
RépondreSupprimerSolitude choisie, subie ou acceptée... Voilà des sujets de réflexion .
Le confinement est l'occasion de lire et de relire.
Pourquoi pas Jules Verne? C'est dans mes projets. Non pas les oeuvres dont je raffole: Les Indes noires, le château des Carpathes, Voyage au centre de la terre, mais un roman que je ne connais que par extraits:
Les 500 millions de la Bégum, parce qu'il y est question d'utopie et de dystopie par le biais de deux villes construites et organisées selon des principes différents.
Relire aussi , de Patrick Avrane, Un divan pour Philéas Fogg.
JE VIENS VITE TE DIRE COMME CELA ME REVOLTE POUR TON NEVEU
RépondreSupprimerICI C'EST PAS LE CAS
COURAGE A VOUS CERGIE
JE COMPRENDS TRES BIEN
RépondreSupprimerCE NE DOIT PAS ETRE SIMPLE COMME CHOIX
MERCI CERGIE
J'aime ce tableau Cergie
RépondreSupprimerMis à part notre chat Néoù un siamois, tous ceux qui passent chez nous sont des inconnus mais ils ont tendance à s'installer, les femelles du moins, même si depuis le décès de Pirouette qui n'est pas restée bien longtemps, la pauvre, on ne désire pas les adopter, car c'est des soins pour finalement avoir du chagrin quand ils disparaissent... Mais voilà...
Je t'ai répondu pour les fleurs, ce sont des lunaires
Kikou
RépondreSupprimerBelles découvertes pour moi. Je ne connaissais pas la maison de Victor Hugo maintenant je l'ai découverte, je te remercie de cette jolie photo.
Une peinture qui me plait bien. Je ne suis pas un connaisseur mais j'y vais au feeling !
J'espère que tu te porte bien
Passe une bonne soirée
Bises
@lain
Bonjour, la solitude et l'exil auraient du bon? pour les vacances d'été ça me semble cuit cette année; je te souhaite une bonne journée, bisous
RépondreSupprimerJe comprends ta solitude actuelle que tu exprimes si subtilement par l'image et l'histoire de cette petite maison pleine de charme.
RépondreSupprimerJe comprends aussi, ton impatience a retrouvé ceux que tu aimes et chérir tendrement.
"Il faut savoir faire contre mauvaise fortune... bon coeur."
Cette formule, j’espère, t'apporteras un peu de baume au coeur.
J’aime ce tableau, il est bien reposant. Dans la maison de mes parents à St Leu la Foret en Seine et Oise, il y avait un grand lilas double qui sentait si bon. Ici dans les sud des E-U je ne crois pas qu’on peut les cultiver car il fait trop chaud, cela me manque. Cela fait 32 jours maintenant que je suis seule dans ma maison, à ne voir personne. Mais j’ai ma chatte heureusement. Il fait beau mais on regarde le soleil de la fenêtre. C’est le moment de lire, surtout mes livres français car je ne le parle jamais. Ma fille avait une gouvernante française pour les enfants, mais elle est partie pour la Bulgarie l’été dernier, donc pas un mot de français depuis juillet 2019. J’allais oublier de te répondre sur le sapin d’Atlanta de Noël, ce n’est pas un sapin artificiel. Bisous,
RépondreSupprimerAdmirable tableau, ces "Lilas à Maurecourt".
RépondreSupprimerPour moi, panier, chapeau, parapluie, femme et enfants, semblent flotter sur le gazon tel le canard sur la mare que j'imagine en arrière plan.
Pour le reste j'essaie de ne pas trop penser.
Je reviens voir ce pré tendre constellé de pâquerettes :-)
RépondreSupprimerLe trio mère enfants est enveloppé, encerclé de fleurs comme dans une bulle, une bulle refuge de l'enfance.
Quand le regard s'attarde sur le tableau on ressent une opposition forte avec la première image de la maison "solitude"
Bises, Lucie ♥