Le 22 février dernier, nous avons longé la berge de l'Oise à Pontoise. Nous revenions des serres de Butry-sur-Oise, près d'Auvers-sur-Oise, où nous avions acheté quelques plants. Nous avons constaté que la rivière était bien haute. Cela augurait d'une nouvelle crue de la Seine. Cependant celle de cette année n'a pas égalé celle de 2018. Les eaux ont commencé à décroître dans la nuit du 8 au 9 mars (voir ICI) avec un pic de 4m19 mesuré au pont d’Austerlitz ; bien en deçà du pic de 5m88 (ou 5m84 selon les sources) mesuré au même endroit en 2018. En 2018 la décrue s'était amorcée doucement à partir du 29 janvier (voir ICI). Il est curieux que la Seine soit sortie de son lit mineur tous les deux ans. En 2016, elle était montée jusqu'à 6m10. A l'époque, "la préfecture de police avait organisé un exercice de gestion de crise de grande ampleur EU Sequana 2016" (voir ICI).
Sequana... Le nom d'une péniche qui est souvent amarrée dans le port de Conflans-Sainte-Honorine. La nymphe Sequana est à l'origine de la Seine (voir ICI sa légende.)
Le petit garçon assis sur le haut des marches avait deux ans et demi à l'époque. Il en a quatre et demi à présent. Qu'a-t-il retenu de cet épisode ?
... et à 11H15
Pour mémoire, "la péniche "Je Sers" est un bateau-chapelle"... "Le bateau ouvre ses portes aux plus démunis"... "Tous trouvent refuge sur la péniche le temps d'une discussion, d'un déjeuner ou de quelques nuits."(voir ICI). Ce furent des réfugiés tibétains jusqu'à ce que la crue de la Seine ne les chasse : pas très sécure d'aller et de venir sur des planches. Et aussi depuis fin 2018, parce que les conditions d’hébergement ne sont pas conformes "(voir ICI).
- L'inondation à Port Marly (Alfred Sisley - 1876), photographiée au Musée d'Orsay. Collection permanente.
- L'embâcle de la Seine entre Asnières et Courbevoie (Alexandre Nozal - 1891), photographiée à l'exposition temporaire tirée de sa collection "L'art du pastel de Degas à Redon" au Petit Palais.
Les photos soutiennent une mémoire oublieuse. Les toiles également.
Bonjour Cergie
RépondreSupprimerMerci pour cette republication , tous les renseignements donnés sont toujours très interessants
Bonne journée
J'espère que tout va bien pour toi et les tiens
Bises
Coucou Lucie.
RépondreSupprimerTu es notre mémoire des blogs...
Un peu de mythologie nous fait du bien.
J’ignorais que Cérès fut a l'origine du nom de la seine !
Il en est de belles légendes dans l'Yonne!
Bises, passez une bonne journée, A +
Ces pastels sont superbes ! Merci Cergie, j'admire ces tabkeaux !
RépondreSupprimerBelle promenade au bord de l'Oise .
Pour tout te dire, j'avais changé de pot ma plante de porcelaine abimée par une chute intempestive, les pétales sont fragiles, le Graptopétalum paraguayense, oui pas facile à dire, posée sur un muret, elle vit sa vie de pluie, de froid, de soleil bouillant, un peu à l'abri quand même d'un jasmin, elle résiste !
Bises et bonne journée
Kikou Lucie
RépondreSupprimerJ'aime bien ce coin du département, on y trouve de bien belle choses, à Auvers sur Oise par exemple et un peu partout il y a de quoi voir.
Sinon j'espère que tu vas bien
Je te souhaite une très bonne fin de journée
@lain
De beaux souvenirs, certains événements se répètent, d'autres pas. Souhaitons que l'épisode que nous vivons ne se répète pas... pas d'autre commentaire.
RépondreSupprimerAider les sans abris semble bien difficile. Pas mal d'organisations qui s'en occupent ici mais pour les plus âgés, ce n'est pas facile de mettre la main à la pâte.
Une très belle photo de Willy Ronis prise dans son livre "Sur le fil du hasard" "La péniche aux enfants" avec la Seine en cru.
L'inondation à Port Marly (Alfred Sisley - 1876) : les expositions "Normandie impressionniste " Volet 3 , programmées pour avril sont tombées à l'eau à cause de ce que nous savons.
RépondreSupprimerPeut-être seront -elles repoussées (plus ou moins complètes, revues et corrigées ) en octobre...
Coucou. Un billet très dense où il est question de bateau, de fleuve, de mythologie, de réfugiés et de normes incendies. Tu sais que j'aime beaucoup Sisley? Je me réjouis de retourner dans les musées, quand cela sera possible. Cela me rappelle notre rencontre chez les impressionnistes, avec les beaux parasols orange. C'était le temps de l'insouciance et du bonheur. Allez, on espère que tout ira bien! Bises alpines... de loin.
RépondreSupprimerCe temps que nous vivons en ce moment, hors du temps "ordinaire" est propice pour revisiter nos images et se souvenir. Pour le même événement vécus en commun, nos souvenirs ne ressembleront pas à ceux de nos enfants et petits enfants. Chacun regarde à partir de son vécu. Ici la maman complète l'information visuelle pour le petit garçon.Un bien joli repère dans son album.
RépondreSupprimerBoris Cyrulnik suggère que nous embellissons nos souvenirs
J'ai été contente de retrouver Berthe Morisot, ses deux petites filles et le pré constellé de pâquerettes dans l'exposition temporaire au Petit Palais :-)
RépondreSupprimerBonne après-midi, Lucie.
Riche billet !
RépondreSupprimerHeureusement que quand l'eau a monté, elle redescend.
Ici comme pratiquement tous les ans le Loir déborde et curieusement en juillet dernier le niveau avait baissé tant que mon Chéri n'a pu sortir sa barque
à moteur qu'une seule fois.
J'aime bien l'idée du bateau chapelle, dommage qu'il ne soit plus en service.
J'ai vu aussi la Loire en crue, tant que l'écume recouvrait les grèves jusqu'à la sortie du chemin que nous empruntions pour y aller.
Et pour en revenir à la Seine, j'ai vu le Zouave du Pont de l'Alma avec de l'eau jusqu'à la taille, crue de 1955 -.
Belle journée et bises !
Magnifique sont ces deux toiles de maitres.
RépondreSupprimerLes berges de l'Oise sont plutôt angoissantes tels qu'on les distingue sur ces deux photos.
Je te souhaite une bonne fin de semaine.
En toute amitié.
Bonjour, je ne suis même pas allée voir le crue de la Seine ! c'était une petite crue, néanmoins le zouave avait de l'eau jusqu'à la ceinture, je te souhaite un bon week end, bisous
RépondreSupprimerhello et bon Week-end* JOLIIIIIIIIIIIIIII
RépondreSupprimerbonjour,
RépondreSupprimerde très jolies toiles qui nous apprend des choses aussi ,
impressionnant la montée des eaux
extra et bon lundi
RépondreSupprimerÀ Le Port Marly les siècles passent et la maison, maintes fois représentée par Sisley, se trouve toujours là, au coin de la rue de Paris. Rue qui se retrouve toujours et encore sous l'eau lors des crues majeures du XXIe siècle, voir mon billet de Juin 2016.
RépondreSupprimerGrâce à toi, Cergie, j'apprends qu'il y a eu une crue de la Seine au mois de mars de cette année 2020, année qui fera date dans l'Histoire mais pour une autre raison que l'inondation. Il me semble voir une certaine analogie entre l'envahissement des terres par le fleuve en crue et la progression du virus sur notre planète. Entre le 21 février et le 18 avril nous sommes plus sortis que pour aller au ravitaillement !
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