Menucourt (Val d'Oise), le 06.10.2007 à 11H28
Non, ce n'est pas un montage. C'est une photo que j'aurais encore pu prendre à l'automne 2014, 7 ans après. L'ombre était toujours posée au même endroit, le houppier du tilleul en forme de cœur bien vert. Quel bel arbre !
Je souhaitais alors publier cette photo... Et puis les semaines ont passé... Et puis, ce printemps l'histoire s'est terminée comme je ne l'avais pas prévu...
Menucourt (Val d'Oise) le 18.04.2015 à 9H35
Marqué de rouge, le tilleul a été taillé... A noter le diamètre du tronc, on imagine bien qu'il devait "gêner", boucher la vue, donner trop d'ombre, peut-être craignait-on la chute d'une branche sinon celle de l'arbre entier... Tout de même ! Quel dommage !
Coucou Lucie.
RépondreSupprimerTa première image déroutante...
Effectivement la taille ça fait choc !!!
Pas de panique le feuillage va repousser, le branche des tilleuls comme tu dois le savoir sont fragiles et cassent facilement mieux vaut donc les raccourcir.
Passe une belle journée.
Bisous A + :o)
En effet, les tilleuls supportent très bien la taille, ils poussent très vite et leur bois tendre servait à faire des allumettes. Cependant ici la taille en "tête de chat" est bien sévère. J'ai remarqué samedi dernier des petites feuilles...
SupprimerAh, oui ! Miss Yves à rajouté une explication de texte pour le poème d' Arthur RIMBAUD .
RépondreSupprimerMerci Daniel (et Miss Yves)
Supprimeril y a eu des constructions nouvelles autour de cet arbre ou nous le regardons d'un autre côté? Il faut dire qu'il devait caresser certaines fenêtres et plus que filtrer la lumière.
RépondreSupprimerl'an prochain il aura retrouvé une chevelure correcte, j'aime beaucoup l'escalier et les ombres
Déroutante, c'est le mot...
RépondreSupprimerEt le début du texte aussi "ce n'est pas un montage", car vraiment, l'immeuble accolé à droite a tout du montage.
Quel dommage que vous ne puissiez pas venir à Balleroy!
J'aurais pu ajouter , en "explication de texte" que les rejets ont pour but de créer la surprise et de valoriser les mots choisis par le poète.Ce n'est pas qu'une question de technique, c'est le sens qui importe, comme pour ton vrai faux collage et la leçon que tu veux en tirer
"Comme un arbre dans la ville
RépondreSupprimerJe suis né dans le béton
Coincé entre deux maisons
Sans abri sans domicile
Comme un arbre dans la ville.
Comme un arbre dans la ville
J'ai grandi loin des fûtaies
Où mes frères des forêts
Ont fondé une famille
Comme un arbre dans la ville"
Waouhh on aurait dit un diptyque, superbe photo
pfffffffffff dommage!!!!!!!!
RépondreSupprimerDans un hameau à la sortie de la ville vers Tous il y avait dans une cour un magnifique tilleul. Il a été taillé encore plus ras que le tien
RépondreSupprimeret maintenant il est presque aussi feuillu qu'avant.
Tu as l'oeil pour repérer l'insolite, ici un cadrage peu commun en mettant deux pôles d'attraction côte à côte.
RépondreSupprimerJ'aime aussi tes promenades photographiques à travers le temps, qui donne à voir le même endroit à un autre moment avec les transformations opérées par la vie, par l'homme...
Je suis curieuse et j'aurais bien aimé voir l'espace à droite de l'escalier, quelle image ? L'ombre est impressionnante, belle et graphique et le tilleul majestueux !
Comme quoi il y a un manque total et constant de planification lorsqu’on dessine les espaces verts petits ou grands. Un grand dommage. Je me demande ce que donneront les nouvelles plantations de tilleuls le long du canal du midi qui viennent remplacer les platanes atteints du chancre.
RépondreSupprimerPhotos magiques à travers le temps et l'espace.
Oui, c'est trop dommage de ne pas avoir anticipé la croissance de cet arbre Nos villes sont remplies d'arbres mutilés
SupprimerDOMMAGE DE SACRIFIER CE BEL ARBRE JE TROUVE AU FINAL BIZZZZZ
RépondreSupprimerSuis allée voir, tu as bien fait de cadrer l'escalier tel quel. C'est un autre escalier sur la photo de Menucourt, il n'a rien de particulier lui :-)
RépondreSupprimerUne photo qui me rappelle un très mauvais souvenir.
RépondreSupprimerLorsque nous habitions à St Cloud, nous avions un merveilleux tilleul devant nos fenêtres, qui nous protégeait des ardeurs du soleil et des indiscrétions des voisin d'en face.
Mais pour quelle obscure raison la copropriété avait-elle jugé bon de le faire ratiboiser, je ne le saurai jamais.
Subitement, en plein printemps, alors que des oiseaux nichaient dans son feuillage tout neuf, les élagueurs l'ont tondu à ras.
Voir toutes ses belles branches si vertes tombées autour de lui comme une chevelure sacrifiée, me fut un vrai crève-cœur.
Surtout que le tilleul est mon arbre fétiche du fait que c'est un tilleul qui a bercé mon enfance.
Je ne comprendrai jamais pourquoi les élagages sont possibles en pleine montée de sève.
Il est pourtant plus logique, quand une coupe s'impose, de faire ce travail d'élagage à l'automne, non ?...