Epinal (Vosges), le 04.05.2015 à 10H17
POTERNE : "porte dérobée dans une muraille servant à fuir ou à faire entrer des renforts"
C’est un grand jardin en angle. Sa fragile enceinte n’a en commun avec la muraille de la cité de Carcassonne que son opacité. Alors, pour ce détail architectural, situé à l’opposé de la maison qui donne plus haut sur une autre rue, l’appellation "poterne" semble bien convenir. Une POTERNE est une sorte de passage dérobé, une porte secrète utilisée en catimini... Lorsque l’on jette un œil à travers la petite porte, l'on découvre un étroit et raide escalier moussu, barré de fougère et de lierre qui mène à un vaste espace mousseux de myosotis et de bouton d’or...
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Coucou Lucie.
RépondreSupprimerNous nous croirions dans la jungle !
Derrière les poternes souvent il y avait des vieilles badernes.
Très bonne journée.
Bisous, A + :o)
J'aime bien la définition jointe à ces deux belles images, complément indispensable et utile il me semble.
RépondreSupprimerLucie je dois sortir je repasse plus tard
RépondreSupprimerje t'embrasse
avec cette poterne nous voila presque dans un roman policier historique
RépondreSupprimerPhoto qui ouvre des horizons litteraire
SUPERBE POST
RépondreSupprimerComme tu as le sens du mystère,(avec le goût des mots), et comme tu sais bien nous le faire percevoir!
RépondreSupprimerle décor est planté de façon très pédagogique mais malgré sa réelle poésie il nous laisse sur notre faim, grimperons nuus cet escalier moussu et malgré les myosotis(que j'aime!) seront nous rassurés?
RépondreSupprimerHa ! Ha ! Tu as glissé ton objectif entre les barreaux pour en savoir un peu plus. Mais tant qu'à faire pourquoi ne pas poursuivre l'histoire, parce que nous sommes tous là, haletants, anxieux, quant au monde qu'on risque de trouver derrière cette poterne :-) Je trouve d'ailleurs "porte dérobée" l'expression que tu utilises pour nous expliquer le sens, plus poétique pour parler du mystère qui alimente notre curiosité. Il y a d'ailleurs de jolis histoires à construire à partir de la peau terne des lendemains de fêtes et la teint lumineux au retour d'une promenade en forêt...
RépondreSupprimerOups, j'arrête :o)
Bisous Lucie !
Tels de vieux potes, quatre potelets postés à la poterne d'Épinal potinaient de la peau terne des poteaux parisiens.
RépondreSupprimerLes lilas de la poterne ont de bien plus belles couleurs que les potelets, qu'ils soient spinaliens ou parisiens ;-)
bien fleuri
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