lundi 21 septembre 2015

La Perspective 1/2 - Perspective View

Hôtel de Ville de Paris, façade arrière sur la rue Lobau, lions en bronze de Henri-Alfred Jacquemart, le 18.09.2011 à 12H36 lors des journées du Patrimoine.


Avez-vous profité de ces journées du patrimoine pour explorer quelque endroit d’ordinaire interdit au public ? Pour ma part, je suis restée à proximité. J’ai pénétré la ferme Cavan au vieux village voisin de Courdimanche, qui abrite 12 artistes résidents. Je suis retournée à la maison de Gérard Philipe à Cergy au bord de l’Oise...

Mais auparavant, samedi matin j’ai épluché des légumes pour une grosse soupe dont j’ai congelé une bonne partie pour l’hiver... Des haricots à écosser Michelet, des oignons à la pelure fine, du céleri branche, des haricots verts mange-tout, des carottes jaunes, des tomates mûres à point. Pendant que mes doigts s’affairaient, mes oreilles écoutaient Jean Claude Ameisen parler sur France Inter du neurologue-écrivain Oliver Sacks (1933-2015). Ce dernier a eu beaucoup de mal à s’adapter à une vision monoculaire après avoir perdu la vue d’un œil, il en était très gêné dans la vie courante. Du coup en allant mettre les épluchures au composteur je me suis essayée à fermer un œil, l’autre, garder les deux ouverts. Pour circuler entre les parterres je ne voyais pas de différence... Une vision monoculaire c’est un peu comme regarder une photo où tout est aplati. Celle-ci que j’ai prise en 2011 devant l’Hôtel de Ville de Paris par exemple. Une grande profondeur de champ et l’on peut voir plein de détails à la fois, tel le toit de la cathédrale de Paris, qui suggère la Seine... C’est curieux comme l’œil peut être sélectif et la photographie exhaustive...

... "l'Hiver" de Puvis de Chavannes, à 12H45


Avec l’avènement de l'impressionnisme, Puvis de Chavannes a été catalogué "has been". Et pourtant...
"Le peintre qui a le plus marqué la fin du XIXe siècle ne s'appelle ni Monet, ni Manet, ni Cézanne, mais Puvis de Chavannes. C'est du moins ce que prétend Serge Lemoine, nouveau directeur du musée d'Orsay, dans un ouvrage qui accompagne l'exposition vénitienne du palazzo Grassi. Son style dépouillé influença, de Gauguin à Seurat et jusqu'à Matisse et Picasso, nombre d'artistes qui ne se reconnaissaient ni dans l'académisme ni dans l'impressionnisme." (Source ICI et ailleurs).
De la note ci-dessous je retiens : "une suite de bande horizontale limit(e) l’effet de perspective"...



26 commentaires:

  1. Coucou Lucie.
    Très intéressantes ces journées du patrimoine, bien que je n'ai qu'un aperçu via la télé, le patrimoine à Brétignolles est du plus restreint..
    Pour Amaryllis je n'ai fait que te plagier en quelques sorte, j'avais bien fait un petit coucou à l'époque et oublié depuis.
    Petite blague sais tu quelle est la plus petite fleur d'Alsace ?
    - C'est la By Cy Clette car elle n'a que deux Pé Tales.....(Pas facile d'écrire l'accent "Pardon amis Alsaciens"...)
    Bisous, bonne semaine.
    A + ☺ ☼

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    1. Coucou Daniel, désolée j'avais pourtant regardé les commentateurs de l'époque et tu avais dû aller papillonner avant de te reposer ensuite car je ne t'avais pas vu...
      Je suis allée voir sur Wiki / Brétignolles. As tu déjà visité le château de Beaumarchais, quant aux pierres dressées elles sont visitables tous les jours de l'année... J'ai appris le nom de ta roche qui ressemble à celle de la forêt de Fontainebleau : la phtanite

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    2. En réponse / la By Cy Clette et les Pé Tales, les alsaciens sont les premiers à rire de leur accent. Je me souviens d'une soirée pour l'anniversaire d'une amie où on avait dansé la valse sautée, mangé du cochon de lait rôti. On m'avait raconté ce type d'histoires dont hélas je ne m'en souviens plus

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    1. Daniel aime les jeux de mots laids mais il est surtout taquin

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  3. Pas de patrimoine pour nous mais déjeuner avec les enfants.
    Je reviens tout à l'heure...

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    1. Je suis sortie deux jours de suite avec des amies esseulées (pas la même chaque fois). Le dimanche midi j'ai eu un bon reste de soupe ; comme ce midi, c'est meilleur d'ailleurs réchauffé

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  4. J'admire ton article, ton art des transitions et la trame serrée ( tiens, un terme d'impression photographique!) qui nous recentre, mine de rien , sur ton sujet

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    1. J'aurais voulu en dire beaucoup plus. Je n'avais pas montré ces photos en 2011, en montrant deux autres. Le message alors aurait été différent. Depuis je suis allée voir le musée Picasso et j'ai écouté JC Ameisen....
      (à suivre lorsque j'aurai déjeuné)

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  5. Tu as contribuè au patrimoine gastronomique , tout en alliant le son aux parfums, couleurs et saveurs

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    1. Merci Miss, je ne suis pas comme mon mari qui peut écrire et écouter la radio en même temps, je suis capable par contre de tricoter et écouter une émission en même temps. Je n'aime pas avoir les doigts inoccupés...
      Dans la soupe j'ai aussi cuit de la poitrine fumée. Les oignons ont peu de pelure cette année, cela signifie-t-il que l'hiver sera clément comme on le dit en ce cas ?

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  6. Nous avons vu récemment une des chapelles dune église dont la décoration s'inspire d'ine fresque de Puvis de Chavannes.
    C'ètait au Suquet, je t'enverrai un lien plus tard

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    1. Puvis de Chavannes a aussi oeuvré au Panthéon de Paris...

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    2. Oui, nous avons vu (aussi) ses oeuvres au Panthéon

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  7. J'avais admiré ses fresques au musée Bonnat, à Bayonne(ainsi qu'au musée d'Orsay)
    Has been ou pas, j'aime sa mélancolie discrète et la douceur de ses tonalités.
    C'est un peintre dont la valeur a été réhabilitée...idem pour le Pompiers! Je me souviens d'un article accrocheur : faut -il brûler les pompiers?

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    1. J'ai eu la puce à l'oreille à ce sujet en me documentant sur Picasso avant d'aller visiter son musée nouvellement réouvert. Je crois avoir lu qu'il admirait beaucoup ce peintre mais je n'ai pas retrouvé mes documents

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  8. Nous avons bien profité du Patrimoine, gratuité et visites originales, sans voir pour autant des lieux interdits au public, et en prime, sous le soleil!
    (articles plus tard)

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    1. Il n'y avait pas autant de monde que j'aurais pensé dans les deux lieux que j'ai visités. Je ne ferai pas d'article plus tard. Etre avec des amies dispose à profiter simplement de l'instant. Le dimanche je suis allée ensuite boire un verre en terrasse dans le port fluvial de Cergy...

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  9. Coucou Lucie.
    Decidement du semble connaître Brétignolles mieux que moi...
    La pierre de Sainte Véronique je vais faire une publication d'ici peux.
    Pour des pierres levées j'ai publié :
    http://madeleine-daniel.blogspot.fr/2015/05/menhir.html#comment-form
    Bisous A +

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    1. Lorsque tu as publié ce message, j'étais près de Lyon pour une fête de famille...
      Wiki connait en effet bien Brétignolles
      Bises !

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  10. La perspective est simple : entre la "grosse soupe dont j’ai congelé une bonne partie pour l’hiver."
    et les fagots peints par Puvis de Chavannes, il y a le même souci,
    avoir de quoi se nourrir et se chauffer quand il va faire froid :-)
    Bisous de bonne semaine, Lucie !

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    1. Oui tu as tout à fait raison Fifi ! C'est bien de faire les cigales mais la fourmi passe un hiver plus agréable
      ;-)

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  11. Pour les Journées du Patrimoine, je me suis décidée la veille ! Tard le vendredi soir, j'ai cliqué sur un lien placé dans mes marque-pages depuis deux ans. Le samedi, j'ai pris le bus direction Courbevoie pour aller découvrir le Pavillon des Indes. Le lendemain dimanche, en cherchant des infos sur le site de Courbevoie, suite à ma découverte du Parc de Bécon la veille, je suis tombée sur l'indication du Musée des Régiments de Cosaques de la Garde Impériale Russe. Un musée unique au monde, qui ne se visite gratuitement (et sans rendez-vous) qu'à l'occasion des Journées du Patrimoine (sinon il faut s'inscrire et payer).
    Au final, avec le parc de Bécon et le Musée Roybet, ça fait quatre découvertes en deux jours et toutes aussi satisfaisantes les unes que les autres. Que demander de + ? :-)

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  12. Moi aussi j'ai écouté l'émission de Jean Claude Ameisen (sais pas pourquoi, je suis subjuguée par les voix graves). Ayant lu L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau (dans les années 90) j'ai tout particulièrement noté, dans ce que raconte Ameisen, le fait sidérant (du moins pour moi) qu'Oliver Sacks, l'auteur de ce livre ahurissant, souffrait lui-même d’agnosie visuelle au point de ne pas pouvoir reconnaître son assistante autrement qu'au son de sa voix, ou à ses vêtements !

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  13. Ma visite sur ton billet est reportée à plus tard, les informations y pullulant…

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