
Dimanche prochain, veaux, vaches, cochons, couvées qui s’en sont venus faire un tour à la capitale à la plus grande ferme de France mise à leur disposition, vont s’en repartir chez eux plus nombreux. "Mieux vaut un de plus qu’un de moins", dit-on pour se consoler d’une naissance non souhaitée. Ce qui n’est pas le cas au Salon de l’Agriculture. Chacun y amène son plus beau spécimen et les futures mamans sont particulièrement valorisantes. Les mamelles veinées des jeunes parturientes, ainsi que muscles bodybuildés, font l’admiration des autres éleveurs. Les bébés attendrissent petits et grands citadins.
Je ne suis pas allée au Salon cette année. Il est dédié au Développement Durable (cette tarte mise à toutes les sauces à la crème depuis un moment).
Je suis allée à la ferme pédagogique d’Ecancourt, sise sur les hauts de Jouy-le-Moutier, chef-lieu du canton de l'Hautil, à une trentaine de kilomètres de Paris et dix minutes en voiture de chez moi par le boulevard de l’Oise.
La ferme est entre la ville nouvelle et la forêt de l’Hautil, en limite du Vexin Français.
Bien qu’elle ne soit pas très mamelue, cette vache de la race laitière normande est bien du sexe féminin. Elle n’a pas de petit veau pour le moment. Elle est au régime, car elle est bien assez grosse : elle a droit à de la paille et non à du foin.
Il faudra que j’y retourne, elle aura peut-être alors un petit veau pendu à ses quatre pis et je lui demanderai leurs petits noms...
(Et encore une fois, je découvre en publiant les deux corneilles bien placées. Les verrez vous ?)
A farm so close to the town...