Cergy-le-Haut, le 03.02.12 à 13H34
Au milieu de vingt montagnes enneigées,
La seule chose émouvante
Etait l'oeil d'un merle noir.
Among twenty snowy mountains,
The only moving thing
Was the eye of the blackbird.
- Wallace Stevens -
La seule chose émouvante
Etait l'oeil d'un merle noir.
Among twenty snowy mountains,
The only moving thing
Was the eye of the blackbird.
- Wallace Stevens -
Le printemps dernier a tout de suite été sec et chaud comme un été, notre sol argileux trop dur à travailler. Nous avons eu depuis la fin de l’automne une pluie ininterrompue. Dès que le temps s’est enfin mis au beau et au sec, le grand froid s’est installé. On ne va pas dans le jardin lorsque le sol est détrempé ni lorsque les températures sont négatives. Que faire d’autre alors qu’attendre et profiter de l'instant ?
J'ai retrouvé ce message de mars 2007 avec un grand bonheur. Et ce poème inédit :
How does one fly?
The feathers are the answer
Bird eat worms
Birds have feathers
I must eat worms
Yummy yummy worms
All in the name of flight
Comment vole-t-on ?
Les plumes sont la réponse
L'oiseau mange des vers
Les oiseaux ont des plumes
Je dois manger des vers
Vers délicieux délicieux
Tous au nom du vol
- Mr San -
The feathers are the answer
Bird eat worms
Birds have feathers
I must eat worms
Yummy yummy worms
All in the name of flight
Comment vole-t-on ?
Les plumes sont la réponse
L'oiseau mange des vers
Les oiseaux ont des plumes
Je dois manger des vers
Vers délicieux délicieux
Tous au nom du vol
- Mr San -
"Un oiseau siffle dans les branches
Et sautille gai, plein d'espoir,
.....
C'est un merle, chanteur crédule,
Ignorant du calendrier,
Qui rêve soleil, et module
L'hymne d'avril en février.
......
Lustrant son aile qu'il essuie,
L'oiseau persiste en sa chanson,
Malgré neige, brouillard et pluie,
Il croit à la jeune saison.
.......
Il gronde l'aube paresseuse
De rester au lit si longtemps
Et, gourmandant la fleur frileuse,
Met en demeure le printemps.
......
A la nature il se confie,
Car son instinct pressent la loi.
Qui rit de ta philosophie,
Beau merle, est moins sage que toi !"
- Théophile Gautier -
(Merci Olivier)
Mais ce merle noir a la ténacité
comme son regard la perspicacité
Bientôt ce bel oiseau s'envolera
et pour le montrer tu seras là
- herbert -
comme son regard la perspicacité
Bientôt ce bel oiseau s'envolera
et pour le montrer tu seras là
- herbert -
puisque c'est une journee porte ouverte a la poesie, un peu de Theophile Gautier
RépondreSupprimer"Un oiseau siffle dans les branches
Et sautille gai, plein d'espoir,
.....
C'est un merle, chanteur crédule,
Ignorant du calendrier,
Qui rêve soleil, et module
L'hymne d'avril en février.
......
Lustrant son aile qu'il essuie,
L'oiseau persiste en sa chanson,
Malgré neige, brouillard et pluie,
Il croit à la jeune saison.
.......
Il gronde l'aube paresseuse
De rester au lit si longtemps
Et, gourmandant la fleur frileuse,
Met en demeure le printemps.
......
A la nature il se confie,
Car son instinct pressent la loi.
Qui rit de ta philosophie,
Beau merle, est moins sage que toi !"
La photo est superbe, tres belle DOF miss cergie
C'est le froid qui émoustille tes neurones ?
RépondreSupprimerJ'ai le sentiment pour ma part de vivre en semi hibernation...
Bisou A + :))
Et bien tu en as bien de la chance de voir cet oiseau et cette photo est si belle
RépondreSupprimerJe me demande si nous sommes bien en hiver car je suis assez perdue *
IL ne vole pas pour le moment ton oiseau au bec orange mais je sais qu'il passera me voir NA
Je pourrai aussi faire des petits clichés pour toi bien entendu
IL dois manger oui c'est certain et des vers!!!!!!!!!!!!!! je vais en chercher pour lui dés que le soleil sera là
Je t'embrasse
Un joli "carpe diem" est bon pour chaque occasion et saison...
RépondreSupprimerLa capture est tre belle.
Je suis allée voir ton message de 2007 !!! Pour rester dans le registre de Barbara: "Dis, quand reviendras-tu? Dis, au moins le sais-tu ?" :-) Ah si j'avais pu être présente dans la salle de fête, je t'aurais attrapée au vol en train de danser, comme tu l'as fait pour la corneille. Une superbe photo, comme celle d'aujourd'hui où "la seule chose émouvante" l'oeil du merle noir est si bien mis en valeur. Je suis née juste à coté de Haguenau, "Hawenau" pour les gens du coin.
RépondreSupprimerQuand tu reviendras nous ferons la fête ensemble ! Bisous au coin du feu !
Bonjour, Cergie.
RépondreSupprimerMais ce merle noir a la ténacité
comme son regard la perspicacité
Bientôt ce bel oiseau s'envolera
et pour le montrer tu seras là
Merci beaucoup, Cergie.
Je t'embrasse.
Moi je veux bien attendre, mais je ne sais pas trop quoi attendre. Un retour de la chaleur?
RépondreSupprimerPeut-être...
Quand on sait qu'il fait 14 degrés dans le bureau et que la chaudière a des ratées, il est vrai que j'attends un peu plus de douceur... dans ce monde de brute.
Idem Delphinium... pas trop chaud dans le bureau, souci chauffage récurrent... et je suis frileuse ! alors j'attends... que l'heure de la sortie sonne !
RépondreSupprimerVous êtes trop bon pour ce terrible ami.
RépondreSupprimerMerci beaucoup <3
Pour les "Galétous" je n'ai hélas pas gardé la vraie recette, j'ai tenté d'en faire sans grand sucée, je n'ai pas retrouvé le gout, pourtant j'ai bien la poêle spéciale pour les cuire chez une grand mère nommé "Lo Platino" chez l'autre "lu Té", parfaitement identique.
RépondreSupprimerSur internet, j'ai trouve une recette de Galétous :
http://meselfeebulations.unblog.fr/2009/02/09/des-galettes-bretonnes-aux-galetous-limousines/
la recette correspond bien a mes souvenirs.
"Lu Té" est une sorte de poile en fonte avec une toute petite queue 8 à 10 cm pausé sur un trépied pour la cuisson...
Pas poile "une poêle"... bon tu avais corrigé...
RépondreSupprimerLes poèmes, comme la photo, sont très beaux...L'oeil de l'oiseau semble attentif. Et tout ce bleu sombre!
RépondreSupprimerN'y voir que du bleu
RépondreSupprimerLe merle dit le contraire
de son air penché
Je me rappelle d'un merle qui venait picorer sur la fenêtre chez mes parents. Il était tout jeune, il commençait à chanter. C'était les premières gammes, pas toujours très justes. Mon père sifflotait derrière la fenêtre et on avait l'impression que le merle l'entendait car il attendait toujours que mon père arrête de siffler pour s'y remettre.
RépondreSupprimerIl est très beau ton merle, mais qu'est-ce qu'il attend? Donne lui l'adresse de Claude s'il a faim.
RépondreSupprimerTrès bel exemple de patiente vigilance, ce merle me ravit.
RépondreSupprimerMerci Cergie. En retour, un de mes vieux poèmes imagés :
Verte l'herbe
noir le merle
éclair jaune du bec
fin du vers
Je me demande, le merle soit-il heureuse au Centre Pompidou ? Je pense que oui. Les merles sont toujours pretes pour la vie, me semble-t-il. Chaque jour, chaque heure, chaque minute, elles trouvent la cle a leurs vies. Un peu comme les chats, je pense ... bizz bizz
RépondreSupprimerHou... tu ne l'as pas louper celui-là.
RépondreSupprimerJoli carton!
il est passé refaire sa couleur avant la photo!!! un régé bleu?
RépondreSupprimerserait-ce comme les moutons de Tilia un merle empaillé qui pose?
A force d'attendre, le merle commence à se dire qu'on lui a posé un lapin.
RépondreSupprimerLOL Alain !
RépondreSupprimerQu'il est beau ton merle, je n'ai jamais pu faire une photo décente d'un oiseau sauf de la pie australienne qui était quasiment dans mes pieds sur la plage à Sydney et des pigeons qui n'ont pas peur de l'homme. J'admire ce portrait d'hiver... mais j'attends comme lui avec impatience le dégel.
Merci, Cergie.
RépondreSupprimerComme tout cela est si bien disposé..
comme des dalles de poésie.
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Une belle source d'inspiration que ton bel oiseau!
RépondreSupprimer@ Marguerite-Marie
RépondreSupprimerBien, ton ré-geai bleu ;-)
Cet oeil si bien decrit par ta photo et par ce poeme de Wallace Stevens!
RépondreSupprimerLes merles et les pies envahissent l'espace par ici. Est-ce seulement pendant l'hiver? Les autres especes sont-elles cachees? Manque d'observation surement. La suite le dira.
Cette branche: comme une frontiere entre ton oeil et le sien.
J'aime toujours les oiseaux noirs et les chats noirs
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