Il n’y a pas grande différence entre le jardin de la Résidence de l’ambassadeur de Grande-Bretagne et le mien sinon leur éloignement du parvis de Notre-Dame et leur surface (à diviser ou multiplier par neuf). Nous avons une pelouse verte, la mienne avec plus de trèfle et de cardamines des près. Nous avons des hostas gris-bleus à fleurs blanches, des plantes d’ombre, des géraniums roses vivaces en touffes, des althéas, des iris, des pivoines, etc dont un rosier ancien panaché très parfumé. Certes, je n’ai pas de Ginkgo biloba mâle planté par Sa Majesté la Reine mais un liquidambar imposé par mon mari sous prétexte que sa croissance est lente et limitée (j’ai découvert qu’il pouvait atteindre 30 mètres). Ni de vasque mais j’ai un collecteur d’eau pluviale du plus bel effet.
L’ambassadeur a un beau jardin de simples, un "Garden Herb" travaillé en diagonale dans le coin droit au fond de son jardin, exactement comme nous avec notre potager en carrés que ponctue un laurier-sauce taillé en boule sur pied dans lequel un couple de merles a fait son nid ce printemps (mais n’a pu mener à bien sa nichée, la faute aux chats ou aux pies). J’ai aussi beaucoup de buis taillés en boule, j’en ai aussi en cône ou en cube.
Le jardin de la Résidence de l’ambassadeur de Grande-Bretagne en France s’abreuve des nuages qui arrosent en même temps la terre rouge de Roland Garros à la porte d’Auteuil et ma terre argileuse de Cergy...
