mercredi 18 mars 2009

Eragny sur Oise (95) : les pinsons *** chaffinches

Le 17.03.09 à 10H30

Parfois, je retourne à Eragny sur Oise, sur les lieux des premières années heureuses de nos enfants en ville nouvelle. A l'époque, j'étais une mère poule avec mes trois poussins qui me suivaient partout.
Eragny est parfaite pour faire ses premiers pas, ainsi que ses premiers tours de roues ; Pierre dans le ventre de Maman, Etienne derrière sur son porte bagage et Annabelle à ses coté sur le petit vélo...

A Eragny, la séparation des circulations véhicules automobiles et piétons, dont j'ai déjà parlé à propos du Parc du Chat Perché de Cergy, est bien mise en oeuvre. Les immeubles de ce coté comme de l'autre de la passerelle (sur la droite de l'arbre) ont la même adresse. Ils sont sis rue des Pinsons, cette rue perpendiculaire vers laquelle on descend par le petit passage (sur la gauche de l'arbre)...



Sometimes, I go back to Eragny sur Oise, the new town where our children spent their first happy years. At the time I was a real mother hen, having my three darlings following me everywhere. Eragny is the perfect place where learn to walk and ride ; Pierre was in Mom’s belly, Etienne behind her on her rack and Annabelle riding her own small bicycle...

Why the title "chaffinches" for this post, one wonders ?
This district’s name is "la Ronière". "Chaffinches" became its common name because the street which passes under the footbridge is la "rue des Pinsons" ("Chaffinches Street"). All the buildings both sides of the footbridge have an even or uneven number of the same "rue des Pinsons"...


23 commentaires:

  1. Je vois qu'il n'y a pas que moi qui suis nostalgique.
    A Savigny sur Orge, petite ville charmante de la grande banlieue parisienne qui te fait ou pas oublier la ville et te prépare à vivre à la campagne, j'habitais rue des Chardonnerets.

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  2. Ca fait un bon moment que je suis assise devant cette photo, j'y trouve ta remplaçante sans vélo, j'y trouve le petit chemin à gauche, j'y trouve un ciel presque bleu, mais jé n'y vois aucun pinson!

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  3. >hpy: c'est nous les pinsons! nous sommes gais comme des pinsons

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  4. "Savigny sur Orge" pour claude, cela fait longtemps que tu n'as mise les pieds à Savigny-Sur-Orge ;o)).
    Voila, grâce a cette photo, tu nous ramènes tous tes visiteurs à leurs souvenirs.
    N'ayant pas d'enfants, mes souvenirs seront ceux de mon enfance : notre arrivée d'Allemagne à Viry-Chatillon (dans le 9-1, a coté du Savigny de miss claude) en 1968 (demenagement en mai (si si) un bordel total) et les promenades avec mon père pour découvrir la ville, les petits chemins (maintenant, malheureusement des rues goudronnés) et les éternels raccourcis à rallonge de mon père...
    Voila, ce qu'est une belle photo : elle nous raconte a chacun une histoire.

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  5. Claude, nous habitions un pavillon, mais nous promenions partout. Le quartier des pinsons est près de la gare où nous allions attendre Patrick.

    Hpy, la rue pour voiture s'appelle "rue des Pinsons" et aussi les passages piétons (cotés pair et impair), logique. Le quartier "la Ronière" a fini par prendre ce nom : "les Pinsons"

    Delphinium, si mon blog avait eu le son tu aurais entendu chanter le gai pinson.

    Olivier, nous avons failli habiter près de Savigny en arrivant en RP. C'est le destin qui nous a mené dans le 9-5. L'ouest au lieu de l'est, pourtant plus près des VOSGES !

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  6. je crois que je viens de battre mon record de fôtes de français, de grammaire , d'oubli de mots et de d'inversion de mots....de + en + fort, comme le dit l'Equipe : Toujours plus haut ;o)) (et dire que j'ai un frère qui ne fait aucune faute ;o))

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  7. Moi ici, je imagine surtout toi et tes gosses en balade vélo! Oui, un peu de nostalgie de temps en temps, ça fait du bien! ... et on pense à ses parents, ses enfants, ses petit-enfants... (c'est ma journée de baby-sitting aujourd'hui)!

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  8. C'est intéressant que tu parles des villes nouvelles avec la seperation pieton/voiture. Ca redevient à la mode aujourd'hui bien que l'evidence a suggeré que ça tue les petites commerces et ne favorise pas les echanges entre les gens.

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  9. Bonjour, Cergie.

    Nostalgie communicative...

    Quand je reviens sur les lieux d'autrefois...

    Et je découvre Eragny sur Oise.

    Merci pour ce partage.

    Je t'embrasse.

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  10. Le grand arbre me rappelle un grand ventre maternel qui tout voit et tout protège.
    Spécialement les souvenirs.

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  11. A la campagne mais pas encore prête à autoriser Ella à faire ses écarts à deux roues ! (y'a beaucoup de "à", non ?)

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  12. Serais tu nostalgiques ses temps ci ?
    Je trouve que tes photos sont bien sombres, un reflet de ton humeur!!!
    C'est le printemps dans quelques jours, vive la lumière vive le soleil.
    Bisous A +

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  13. C'est bon de retourner en arrière quelquefois, mais des fois bien décevant quand on ne reconnait plus rien.

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  14. Qu'elle est triste cette photo. le reflet des déceptions?

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  15. une photo triste pas triste sur mon blog manilais

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  16. Ah bon! Quelqu'un d'autre a donc tout comme me moi ressenti la tristesse de l'image...
    Aujourd'hui nous avons eu un beau soleil c'est ce qui change tout.
    Bonne soirée ;-))

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  17. L'arbre est au carrefour, le nid au pied de l'arbre. Les pinsons se sont envolés, d'autres les remplacent. On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, mais ça ne signifie pas que l'eau ne soit pas bonne à chaque fois.

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  18. Est-ce une photo ancienne , ou traitée de manière à lui donner un style ancien ?( la tonalité grisâtre crée une atmosphère nostalgique, mais pas triste pour autant, à mon avis)

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  19. This is very touching. What a wonderful memory. Speaking of which, I tagged you for on my blog for a writers meme. Play if you feel like it!

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  20. Nostalgie des souvenirs pourtant encore si présents...

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  21. Les noms de rues des nouveaux quartiers sont souvent pris dans des séries : oiseaux, fleurs, etc...
    Cela ne reflète pas toujours la réalité, il y a des rues des fauvettes qui voient passer plus de pétrolettes que d'oiseaux.

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  22. Il est vrai que l'on a des périodes de la vie bien marquées. Cette période où j'avais mes poissons pilotes, je ne la regrette pas. Je regretterais de ne pas l'avoir connue par contre. Elle a permis à nos enfants de gagner l'autonomie. Je suis contente de la liberté que j'ai à présent de pouvoir faire des choses que j'aime à mon rythme.
    On ne se baigne pas deux fois de suite dans le même marigot, c'est vrai. Bonheurs il y a toujours, mais ils ne sont pas les mêmes...
    J'ai laissé cette photo telle quelle (luminosité, contraste). Coupant juste un peu la cime de l'arbre. Elle n'était pas préméditée. J'ai aimé la marche hésitante de l'enfant, la tendre attente de la maman retournée, la main tendue prête à venir en aide....

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