Le 14.11.09 à 16H00
Nous étions attendus pour dîner et passer la nuit à l'auberge du camp Voltaire. Le camp et son unique et proche voisin, un site d'orpaillage légal, sont au bout de la piste Paul Isnard (< la compagnie minière de Paul Isnard, la CMPI. Le projet de prolonger la route jusqu’à la ville d’Apatou a été abandonné).
Les derniers kilomètres, sous une pluie diluvienne en prenant sur la droite vers l’auberge une piste quasi impraticable tant elle est ravinée, seront TRES difficiles. Un véhicule tout terrain aura été absolument indispensable. 2H n’auront pas été de trop pour parcourir les 70 Kms depuis la ville de St-Laurent-du-Maroni.
J’ai pris cette photo en profitant d’un changement de chauffeur. La route en latérite, à cet endroit précis, a été fraîchement refaite. Le temps semble être arrêté comme notre véhicule.
Tout est calme et serein...
Plus tard, nous roulerons sous la pluie torrentielle. Lorsque nous arriverons au camp, elle aura cessé.
Nous découvrirons de retour à Kourou dans le journal France-Guyane que le vendredi, la veille de notre passage aller, une rixe opposant légaux et clandestins aura fait un mort parmi les ouvriers du chantier...
dimanche 7 février 2010
Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane) : la piste Paul Isnard
[Camp Voltaire 1/4]
Libellés : Camp Voltaire, Chutes Voltaire, Guyane, piste, route, Saint-Laurent-du-Maroni
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Les nuages sont sombres comme la fumée d'un incendie.
RépondreSupprimerOn imagine cette route rouge ravinée par les pluies...
RépondreSupprimerBeaucoup de violence, comme ce que dit ta dernière phrase .
Et bientôt des photos de l'orpaillage ?
(Question sur mon blog)
(Je t'ai répondu !!!)
RépondreSupprimerUn contraste de couleurs assez saisissant
RépondreSupprimerSous une pluie torrentielle et avec des rixes, ça doit être quelque chose... Voir ce tournant, comme ça, avec les talus de part et d'autre, ce n'était pas oppressant ? Ce n'est peut-être que l'idée que je m'en fais. En tout cas, les couleurs sont superbes. Bon dimanche soir !
RépondreSupprimerQuelles couleurs saisissantes !
RépondreSupprimerc'est beau la latérite ...... en photo ;)
RépondreSupprimerDes contrastes qui apparamment ne s'appliquent pas qu'aux paysages...
RépondreSupprimerProbablement une pollution énorme dans ce coin... et des maladies incurables...
Tu es allée pour voir les chutes ou pour chercher de l’or ? Les deux ? De toute façon, une aventure que tu ne vas oublier et en souvenir une photo magnifique !
RépondreSupprimerAlain, des nuages pour éteindre le feu
RépondreSupprimerMiss_Yves, "les nuages qui s'amoncellent ne gacheront pas notre séjour, la nature n'est pas à l'unisson de ce qui se passe dans la vie des humains, elle a ses raisons propres.
Et puis nous ne verrons pas les orpailleurs qui ne sont pas des enfants de choeur ni des guides pour touristes. Les aurions nous vus que nous aurions été au courant tout de suite. Nous vivons tous dans des mondes parallèles..."
Gregory, les couleurs de l'automne sur la route !
Ciel, non pas oppressant, je me sentais seule au monde mais bien entourée (6 en tout). Si j'avais été vraiment seule et à pied cela en aurait été autrement.
Ceciel, le plomb du ciel et la rouille de la terre
Lasiate, latérite témoin de la dérive des continents
Thérèse, un camp légal se doit d'être clean !
Peter, je suis allée pour les chutes et la forêt. Expérience unique et inoubliable c'est vrai.
Le charme de certains endroits est vraiment ce changement soudain du temps qui permet d'en voir un aspect autrement inconnu(comme entendue dans la vie avec les gens).
RépondreSupprimerBonjour, Cergie.
RépondreSupprimerCette illistration est d'une beauté diabolique.
Mauvais présage.
Merci beaucoup.
Bonne journée.
Je t'embrasse.
Superbe photo avec cette route si rouge et ce ciel si gris qui entourent la verdure. On y complètement dépaysé.
RépondreSupprimerQuel contraste
RépondreSupprimerje pense qu'il vaut mieux prendre cette piste en dehors des périodes pluvieuses
Magnifique cette image de route...
RépondreSupprimerLa-bas aussi la survie est très dur...
Bonne journée A +
C'est magnifique mais trop sombre pour moi. Donc je te trouve ici car souvent je te cherche et ...
RépondreSupprimerBonne fin d'aprés midi
La terre rouge est toujours un peu effrayante. C'est comme si la terre a été coupée.
RépondreSupprimerQuelle force et quelle puissance !
RépondreSupprimerOn comprend que ces couleurs fortes aient titillé le pinceau des grands "fauves".
Comment résister à l'envie de se dessiner quelques traits sur la peau avec cette terre ? Au fait, as-tu aussi trouvé du roucou à Kourou ?… :o)
Des couleurs extraordinaires et des ombres fortes qui contrastent encore davantage ce paysage d'une beauté "violente" !
RépondreSupprimerQuel voyage, Cergie !!!
dur dur les nuits blanches totales, plus de mon age, il faut s'en remettre, je vais en avoir pour toute la semaine...les ricains pourraient pas faire le Super Bowl dans la nuit de Samedi a Dimanche ;o).... j'adore la couleur de la piste, cela ressemble a une piste athlétisme..Bon cafe, cafe, cafe, cafe, cafe..........Donnez moi du CAFE CAFE.........
RépondreSupprimerBen dis moi, je vois que ton voyage n'a pas toujours été de tout repos.
RépondreSupprimerJolie photo !
What a great contrast, the soil so red (iron?) and the fresh green. And - as always: Cergie playing with light and shadow.
RépondreSupprimerLa piste bien damée ne donne aucune idée des difficultés que vous avez rencontrées sur ce trajet. En revanche le contraste rouge latérite, vert luxuriant et gris menaçant donne une photo puissante et magique !
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