Le 16.11.09 à 8H35
Rive gauche du fleuve Maroni (en face) : le Surinam
Palmier bâche
Historique de Saint-Laurent-du-Maroni, sous-préfecture de la Guyane
Statue de Bertrand Piéchaud : la peine du bagnard.
Découvrir "Papillon" griffé dans le sol d’une cellule du camp de la transportation ne m'a pas surprise.
Par contre, rencontrer les "libres corps blancs" de Jérôme Mesnager [miens "pays" de Belleville ou Montmartre ; l'un tentant d'échapper au fleuve qui peu à peu le ronge, l'autre blotti dans un recoin du camp vers lequel je m’étais égarée seule], m’a stupéfiée...
Le 14.11.09 à 12H30
[Camp de la transportation 1/3]
Artiste-touriste qui laisse ses traces pour le plus grand plaisir d'une photographe !
RépondreSupprimerTu as du éprouver comme une impression de deux mondes qui se télescopent ?
Image forte, celle de la cellule !!!
Hi!
RépondreSupprimerHaven't been around in a while and discovered these vibrant new photos. Wonderful. Here in Northern Cal it's just so winter. Rain Rain Rain. However, we need it and that's good even if it makes one feel blue.
tient en direct/live (il est 8h34) au moment ou je vais écrire mon "SUPERBE" commentaire, il se met a neiger dans la cour de mon bureau, c'est beau....et merde je suis au bureau et je pourrais pas courir dans Evry pour faire des photos....
RépondreSupprimeret bien tu vois, je trouve cette neige qui tombe, va a ravir avec ta photo (en + j'écoute du Saez), un cote nostalgique, un temps rétro (tient un peu de vent, des flocons rentrent dans mon bureau (oui comme j'ai pas froid naturellement, la porte extérieure de mon bureau est ouverte) ). Elle est belle cette statue, elle représente l'abandon, les désillusions, de la vie...tient je vais me prendre un café
il ne neige plus et la cour intérieure redevient grise et triste ,o(
RépondreSupprimerEt tu ne dis rien sur le bateau?
RépondreSupprimerIci il a neigé, la neige reste au sol (c'est pour rendre Olivier jaloux) mais point de corps de Mesnager ou d'un autre dans les environs. Ou alors, caché par la neige et on ne retrouvera le cadavre après la fonte. Très belle composition, la première photo.
Super tes photos. Vraiment suprenants. Ceci dit, Mesnager a aussi le droit de partir en vacances!
RépondreSupprimerTu ne dis rien sur la statue et sur le bateau rouillé ?
RépondreSupprimerJérome Mesnager, je suis un de ces fans, ai pris des photos de sa production sur les murs de Ménilmontant, Belleville, la Butte aux Cailles…., ai eu le plaisir de le rencontrer et ai même un de ces tableaux sur un mur dans ma petite salle-à-manger… Tu viens prendre une photo pour ta collection ?
Fifi, Mesnager s'est déplacé dans beaucoup de pays dont la Chine et sa muraille (voir biographie sur son site). La Guyane c'était en 2005, il en a tiré un livre préfacé par Denis Seznec
RépondreSupprimerPrincess, yes whe need rain and you know that especially in California. This winter we have a lot of snow in France.
Thank you for passing by
Olivier, la neige comme le soleil a le don d'enjoliver les choses ; du soleil il y en aura encore plein cette année et de la neige on en a eu pas mal.
Positivons
Hpy, ce bateau est échoué et pas loin de la rive et envahi de plantes, que dire de plus ? Il y en a un autre à droite qu'on ne voit pas sur la photo plus éloigné de la rive et plus grand qui se transforme en île. Disons qu'il y a tant d'épaves en Guyane qu'elles font le paysage et que le paysage s'y fond.
Adam, comme tout le monde. Et de mettre son empreinte ? Il a eu l'accord au moins pour l'homme blotti l'ai-je lu dans son livre, il a aussi peint des cailloux, des feuilles, des arbres (un fromager)...
Peter, on aura l'occasion de reparler de ton tableau.
la statue d'un bagnard avec sur le socle des briques fabriqués par eux, et as tu remarqué que la peinture (car ce n'est pas un pocghoir) a la même attitude ?
Je ne veux pas faire trop long, tu le sais : juste un aperçu et une chose que j'ai ressenti.
Ici j'ai été troublée de trouver qqn que je ne m'attendais pas à trouver et cela est sans doute arrivé à tout le monde. A moi, par ex, l'appariteur du conservatoire des enfants ds au jardin exotique de Roscoff ou à mon frère des amis aux Dunes de Merzouga au Maroc.
Vient envie de désaltérer l'illustration de la peinture sur le mur avec cette bouteille d'eau...
RépondreSupprimerLa suggestion de la photo est incroyable!!!
Bonjour, Cergie.
RépondreSupprimerEn regardant ces photos et en m'appuyant sur tes renvois, je suis bouleversé.
La deuxième de tes phoos m'étreint énormément.
Se souvenir, ici où là , des atrcités.
Merci beaucoup.
et pour tout
Le t'embrasse
je suis pas d'accord avec toi, je trouve pas que les photos en Sténopé rendent glauques le bois coquibus, justement elle lui donne une forme de dynamisme.
RépondreSupprimerSinon, en effet le vintage revient très a la mode...j'ai ressorti mon vieux Polaroïd pour faire des photos d'Ebena, cela rend très bien, moi j'adore...et puis on s'emmerdait pas avec les aspect techniques ;o)) (bien que le Sténopé, il faut bien gérer les temps de poses et de développement, et c'est pas facile).
sinon, je pensais pas rencontrer une oeuvre de Mesnager dans un ancien bagne, j'adore cette idée, une tres belle trouvaille
RépondreSupprimerEtait-il bien nécessaire d'en "rajouter" au pouvoir évocateur tellement fort de cette cellule aux murs écaillés, salpêtrés, verdis par les ans ?...
RépondreSupprimerLa bouteille d'eau oubliée là, comme une offrande déplacée... :(
Nazzareno, je n'avais pas vu cette bouteille lorsque j'ai pris la photo
RépondreSupprimerHerbert, je montrerai une partie du camp qui se visite comme un sanctuaire avec un guide.
Olivier, je privilégie en ce moment la photo légère avec mon compact, faut dire que je ne suis pas une vraie photographe, juste une photographe de circonstance. Le reflex permet cependant des images différentes, il faut avoir les deux avec soi. J'ai trouvé cette peinture tout à fait par hasard.
Odile, je ne pense pas qu'il y ait du sacrilège dans cette démarche, certains de ces bâtiments sont rénovés et réaffectés, pas celui-ci encore. Cette image est éphémère d'ailleurs celle qui est sur la bateau s'efface : il y avait auparavant une sirène et un oiseau. Mesnager a fait un livre préfacé par Denis Seznec qui parle de la Guyane et du bagne ; il faut en parler et que cela bouge pour préserver ce "patrimoine" et en même temps laisser la ville évoluer et vivre.
Merci pour ton adorable commentaire Cergie.
RépondreSupprimerCe billet évoque pour moi une souffrance qui me touche de très près, aussi je ne peux pas vraiment commenter...
Les monuments commémoratifs, on se demande souvent quel message ils veulent transmettre.
RépondreSupprimerJ'aime bien les corps blancs, mais pas partout.
On a vraiment un passé peu glorieux mais cette statue réhabilité presque tous ces pauvres bougres enfermés et humiliés dans ce bagne, mêmle si la plupart d'entre eux étaient des criminels,
RépondreSupprimerJ'aime bien le dessin blanc dans le couloir du bage de St-Laurent du Maroni.
Tu sais, quand je vais à la Martinique, j'ai toujours un peu honte d'être métropolitaine.
J'aime cette image du prisonnier sur le mur.quel dommage que la lumière ne soit pas mieux équilibrée
RépondreSupprimerLe bagne semble omniprésent dans les lieux que tu nous fait découvrir!!
RépondreSupprimerEt dire que les prisonniers actuels se plaignent de leurs conditions qu'auraient ils dit à cette époque???
Bonne journée A + ;o))
Beaucoup de force dans les similitudes et les contrastes des deux photos ...
RépondreSupprimerBravo pour le parallèle.
RépondreSupprimerOn sent dans les deux photos une langueur, un désespoir.
Ton voyage en Guyane me fait rêver et je vois maintenant toutes les similitudes et différences avec la Calédonie.
Quand viens tu pour toi aussi t'amuser à les découvrir?
Le penseur, j'ai pensé en voir la première photo, désespoir, me dit la deuxième.
RépondreSupprimerTrès émouvant... le coeur qui se sert. L'enfermement intérieur quelque soit le lieu.
RépondreSupprimerbonjour je pourrais avoir slp!! la hauteur et la largeur des murs?
RépondreSupprimerBonjour, Regiane
SupprimerJe n'en sais rien, désolée.