Le 09.05.08 à 15H15
Si j’étais un chaman, je pourrais à jamais rester là, assise en tailleur, le regard porté vers cette cime de séquoia.
Hélas, je ne suis pas un chaman. Et cette photo, sans nul doute, a été prise au point de pénalty de ce site touristique, le meilleur endroit pour "shooter" une belle carte postale.
Ce lac est saisonnier. Il vaut mieux y venir au printemps.
Depuis 1880, sa glace était exploitée pour conserver la nourriture, son sable pour les routes.
Depuis 1971, il n’est plus dragué. Le limon s'accumule au pied du Half Dome, la surface réflective diminue.
Le lac se transforme petit à petit en prairie.
"The Mirror Lake" porte aussi maintenant le nom de "Mirror Meadow"...
If I was a shaman, I would remain there forever, seated cross-legged, lost in contemplation of this sequoia top.
I’m afraid of not being a shaman. And no doubt, this photograph was taken from the best point to get a beautiful postcard of this tourist site.
The lake is seasonal. It is better to come there in spring.
Since 1880, its ice was harvested to store food, its sand for icy roads.
In 1971, the park discontinued this practice so its reflective surface decreases.
The lake under the Half Dome is turned gradually into a meadow.
"The Mirror Lake" is also named now "the Mirror Meadow"...
Bonjour Lucie,
RépondreSupprimeret comme il ne pourrait pas être il quand la journée commence avec ce paradis?
content de ton retour, j'espere que tout va bien miss cergie.
RépondreSupprimerPas facile de faire un commentaire devant un petit coin de paradis. On doit se sentir tout petit devant se spectacle.
Ne deviens pas Charman, au bout d'un moment cela doit faire mal aux articulations de rester toujours assis et ne pas bouger.
Deja avec le reflet, on a l'impression que la foret se continue sur le lac (c'est vrai que Mirror Meadow lui va tres bien aussi) . J'espere qu'ils vont le nettoyer pour garder ce magnifique reflet.
Quel merveilleux endroit, dommage que la végétation gagne sur l'eau. Et quelle belle "reflection" . Luke Wiley de Spokane (Etat de washington) montre de superbes photos de lacs prises dans son état ou dans l'Orégon.
RépondreSupprimerTu ne devrais pas encore travailler sur ton blog, ni nous rendre visite, mais te reposer!
RépondreSupprimerJe ne ferai donc pas de commentaire pour que tu ne sois pas obligée de le lire!
Elle est trop belle, ta carte postale. (Repose toi!)
RépondreSupprimerHors du temps...
RépondreSupprimerEt pourtant...
miss Yves
Et voila, tu n'as pas pu résister au plaisir de nous faire partager cette magnifique photo...
RépondreSupprimerJ’ai trouvé cet citation sur les chamans : « Pour le chaman, guérir ne signifie pas sauver la vie à tout prix, mais rendre à un esprit égaré sa juste place.»
Dommage que tu ne sois chaman !!!!!
Tu lira plus tard, bisous bonne journée ;))
Nazzareno, il est un endroit dans ce parc qui s'appelle "Paradise Isles" et, parait-il, lorsqu'on l'a vu, il n'est rien de mieux à espérer. Comme Venise ? Oui, ce sont des terres entourées de torrents. Entendre ce grondement de l'eau est particulièrement apaisant. Nous avons eu la chance d'y être tout à fait seuls, mon mari, notre fille et moi. Hormis, dans un coin, un couple d'amoureux.
RépondreSupprimerOlivier, oui ça va, merci. J'espère pouvoir partir demain dans les Vosges. Tu sais, si je deviens chaman, je me momifierai sur place. Je n'aurai donc pas mal aux articulations. La politique des rangers est de laisser faire les choses, ils n'ont peut-être pas tort ?
Claude, cela m'a fait penser à la Grande Brière. Elle n'est plus exploitée pour la tourbe. Le marais risque de disparaitre.
Hpy, es tu là ? Je ne te vois pas, je ne lis pas ! Mais je t'entends !
Miss Yves, tout à fait, on sent le cours du temps qui transforme tout insidieusement depuis la nuit des temps. C'est magnifique
Daniel, j'aimerais avoir le pouvoir des chamans. Je ressens et comprends des choses mais ne puis rien changer. Heureusement peut-être car aurais je assez de sagesse pour ne pas abuser de ce pouvoir ?
Bisous. A bientôt
*o)
Bonjour Lucie,
RépondreSupprimerLes mots sont-ils toujours nécessaires? C'est une de ces images que j'affectionne particulièrement, on peut rester là et regarder passer le temps...
Ma meilleure amie est chaman.... mais si loin, parfois, penser à elle, savoir son existence quelque part me pousse en avant.
Bonne journée Lucie.
comme cela tu vas peut etre partir faire un tour dans les vosges, tu en as de la chance, c'est vraiment superbe. Et puis tu vas pouvoir te remettre à la mirabelle ;o).
RépondreSupprimerIl y a des paysages devant lesquels on reste bouche-bée. C'est le cas avec celui-là. Une grande tranquillité, l'envie de s'évader et d'aller se perdre dans ce ciel si bleu. Je n'arrive pas à bien commenter aujourd'hui, tu m'excuseras. Bisous.
RépondreSupprimerP.S. C'est pas bien, tu devais te reposer.
Beautiful Pics of Yosemite-- Now I want to go back to California for a long visit.
RépondreSupprimerbelle photo d'un endroit magique!
RépondreSupprimerje viens de voir que tu as mal à un oeil que t'arrive-t-il??
RépondreSupprimerUn mot : superbe
RépondreSupprimerMoi non plus je ne pourrais pas resté assis en tailleur mais c'est parce que je manque de souplesse
Miss Cergie, repose tes yeux !
RépondreSupprimerMais tu reposes les nôtres en nous offrant ce spectacle magnifique. Impression de déjà vu bien sûr, en poster ou en carte postale, mais celle-là, c'est toi qui l'as faite et ça change tout. J'aime t'imaginer profitant de ce spectacle somptueux avec ton mari et ta fille. Génial, ces moments de beauté et de paix partagés.
Repose tes yeux surtout. A bientot mais pas trop vite. Prends soin de toi.
Bonjour Lucie! Il semble que tu as mal à un l'oeil... C'est quoi ça?
RépondreSupprimerBon, mais si tu pars dans les Vosges c'est pas grave... ;))
C'est incroyable le lac; il faut y aller tandis qu'il y en a encore de l'eau!
Bon voyage et bon fin de semaine!!
Toi, comme disais Alphonse, tu es toujours poussée vers de nouveaux rivages.
RépondreSupprimerNe pourrais tu pas jeter l’ancre, un jour ?
Carte postale ? je voudrais bien en faire plus souvent des cartes postales comme cela.
Quand je suis allée à Yosémite, fin septembre il a neigé une matinée, mais des alpinistes s'entrainaient sur demi dôme.
RépondreSupprimerDésolé, j’arrive en retard avec un commentaire, si on peut dire... Je constate la beauté et la sérénité du lieu, mais surtout qu’apparemment tu vas bien ! Pas de conseil de ma part, je compte sur ta propre sagesse !
RépondreSupprimerTon texte est tout a fait juste,il se degage une telle serenite de ta photo on a vraiment plus envie de bouger..
RépondreSupprimerC'est amusant la cime du sequoia ressort plus dans la reflection que dans la realite..
Doux repos pour les yeux.
c'est tellement beau... trop beau
RépondreSupprimerbeautiful!
RépondreSupprimerI'm very fond of reflections, of 'mirrors', may they be in glass or water. This is a wonderful, peaceful one. (I even like puddle refelctions).
RépondreSupprimerAinsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
RépondreSupprimerDans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :
" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.
" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
Certainement un bon endroit où s'assoir et regarder pousser les séquoias, mais... y a-t-il une ligne ADSL ?
RépondreSupprimerMathilde, c’est souvent pour quelqu’un qu’on avance. Au début, pour un père et une mére.
RépondreSupprimerOlivier, finalement, nous ne sommes pas partis, j’ai réalisé que nous avions assez de mirabelle d’avance.
Delicium, tu as raison, mais se reposer trop cela s’appelle le repos éternel !
(J’ai le droit de faire tout ce que je veux, je sens mes limites. Merci de t’inquiéter. Toi aussi tu dois te reposer.)
Chedwick, go to Pacific Ocean and Yosemite from Atlantic one where you live is more longer than coming from the West Coast of Europe where I live to the East Coast of America where Dennis lives. However, you MUST do it.
Marguerite-Marie, magique est le mot. Merci.
(Je me suis fait opérer d’un œil lundi dernier, cela s’est bien passé)
Bergson, tu pourrais t’asseoir mais pas te relever.
Nathalie, il y a des hauts et des bas. Lorsque j’ai des hauts je fais plein de choses que j’ai envie de faire, sinon je déprimerais. Lorsque j’ai des bas, je me repose.
Merci à toi d’être passée.
Gil, tu as raison, le lac va changer. Il sera beau lorsqu’il sera une prairie, mais je pourrai me dire que j’ai vu les reflets.
Alain, pour faire de belles cartes postales, il faut faire de beaux voyages, mais pas en sous marin sous le triangle des Bermudes.
Lyliane, voilà, tu n’y étais pas au même moment que moi. Demi Dôme est un imposant mégalithe, tu ne trouves pas ? Les alpinistes devaient donner l’échelle.
Peter, voilà qui est bien parlé, oh sage suédois !
Marie-Noyale, tu n’as pas les yeux dans ta poche. Tu as remarqué cette cîme, et qu’elle est bien dans l’axe, n’est ce pas ?
Wondassista, je suis contente que tu aimes.
The Liberator, thanks, and welcome to you !
April, je ne sais pourquoi ces eaux sont si réfléchissantes par contre. La teneur en minéraux et le peu de vent ?
Alain, dur de battre ce record de longueur pour un commentaire. Tu n’as pas signé. Serait ce de toi ?
;o)
Maxime, l’ADSL n’est qu’un moyen elle n’est pas la vie. Elle ne remplace ni le timbre d’une voix, ni l’échange des regards ni la douceur d’une peau. Je m’en suis passé tout le siècle dernier, je m’en passerai bien encore s’il se trouve.
The photos are lovely. I need to visit out West. Lucie, you were so close yet so far. :)
RépondreSupprimerBeautiful photo! I could sit there and contemplate for ages! :)
RépondreSupprimerTes photos me donnent vraiment envie de partir là-bas, vivement cet été.
RépondreSupprimerbonjour cergie
RépondreSupprimerc'est vraiment ue tres belle photo aidée en cela par ce fabuleux paysage
amities
patrick