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vendredi 13 octobre 2017

IRVING PENN (1/2)

Paris 8ème, le 06.10.2017 à 11H49
ICI le dépliant de l'exposition.

Lorsque je me suis présentée entrée Clémenceau, avenue Winston-Churchill, il n'y avait qu'une file d'attente (sans coupe-fil) pour l'exposition rétrospective "IRVING PENN" et elle n'était pas longue... J'ai été étonnée du nombre de visiteurs à l'intérieur. C'était un public attentif et calme, lisant les explications, prenant quelques photos des oeuvres qu'il voulait particulièrement garder en mémoire et ainsi ai-je fait aussi...

Ci dessous, quatre photos que j'ai prises de tirages carrés (plus faciles à assembler).


Man Lighting Girl's Cigarette, New York, 1949
Pablo Picasso à la Californie, Cannes, 1957
Large Sleeve (Sunny Harnet),New-York, 1951
Nude No.43, New-York, 1949-1950




Les 238 oeuvres exposées se déploient à leur aise sur les murs peints en gris de 11 salles. Je ne me suis guère attardée sur les trois dernières salles. J'y reviendrai peut-être lorsque je passerai voir l'exposition "GAUGUIN L'ALCHIMISTE" qui s'est ouverte depuis. J'avoue que ce qu'Irving Penn a tiré des mégots qu'il a ramassés dans la rue ne m'a guère passionné. Les images peuvent être belles sans que l'on puisse avoir envie de les accrocher à son mur et les contempler jour après jour. Le regard aigu de Picasso a été saisi lors d'une rapide séance chez le peintre, improvisée et imposée par le photographe. Irving Penn avait rêvé d'être peintre, il y a renoncé. Toutefois son sens des volumes, de l'expression se sent dans son travail digne des meilleurs affichistes (Villemot par exemple). Il attirait ses modèles en studio, parfois une tente en extérieur pour ses portraits à travers le monde. Je n'ai pas vu de paysage hormis... celui-ci, dans la salle "Les Nus"... Les nus ne sont pas des beautés classiques et glacées, ce qui le reposait des modèles de Vogue.

Si vous n'avez pas l'occasion de venir au Grand Palais d'ici le 29 janvier 2018, vous pouvez toujours vous promener en travers du site web de THE IRVING PENN FOUNDATION.

vendredi 19 mai 2017

La Photographe photographiée - a good Shot

Sur la terrasse, le 12.05.2017 à 11H49

Les petites-filles avaient envie de déjeuner à l'extérieur sur la terrasse. Cela tombait bien : il faisait beau et bon après la matinée de classe. J'ai pensé qu'il serait bien d'immortaliser le contenu des assiettes après avoir photographié l'atelier de la veille, lorsqu'elles avaient écossé les petits pois du marché... Je suis donc allée chercher mon appareil de photo à l'intérieur. La Petite P avait le sien sous la main... Clic-clac ! Tir croisé !

jeudi 29 avril 2010

La Monnaie de Paris (Paris 6eme) : l'escalier de service *** backstairs

Le 28.04.10 à 15H10

Si vous le pouvez, allez voir l’exposition "Willy Ronis une poétique de l’engagement" [jusqu’au 22 août à la Monnaie de Paris (quai Conti)]. 150 photographies célèbres ou inédites sont accrochées aux murs d’une enfilade de salles sobres. Elles sont souvent accompagnées d’un petit texte de Willy Ronis (1910-2009) lui-même, évocateur des conditions de prise et des réflexions qu’elles lui ont inspirées.

Cette photo de l'escalier que j'ai chopée à la sortie de l’exposition me plait bien, malgré son manque de netteté. A cause du "cadrage intégral", de la position du personnage dans le décor minimaliste quoique précis et de sa posture. Tout y est bien en place. C’est pourtant une prise hâtive, unique, à l’instinct, qui n’a donc pas été "prévisualisée". Une chance. Un cadeau. Un souvenir...

Nous retournerons la semaine prochaine à Giverny avec deux messages...

vendredi 16 avril 2010

Marianne Perrot : hier et aujourd'hui *** then and now

Uzemain, le 05.04.10 à 11H30

 Un homme regardait vivre sa fille (photo), sa famille, sa ville. Une femme expose son père et fait connaître son oeuvre...

 Marianne Perrot est intermittente du spectacle. Selon les engagements, son accordéon l’entraîne sur les chemins de l’Est de la France. Et elle accroche un Paris des quais, des escaliers, des rues, des lampadaires, des enfants, des vieillards, aux murs des salles où elle se produit...

 Marianne est née au pied de la Butte Montmartre. Son père était instituteur dans ce quartier mythique de la capitale. Avec son appareil photo argentique, il partait dans la brume des dimanches matins. Il appartenait au Club photographique de Paris les "30 x 40", créé en 1952 par le journaliste photographe Roger Doloy et dont l’association fut dissoute en 1998. Ce club réunissait des membres éminents, comme Robert Doisneau ou Willy Ronis, et des anonymes, comme le père de Marianne, dans un égal désir de l’échange et du partage...

Uzemain, Marianne enfant. Et parmi "les 3 Dénicheurs", le 03.04.10 à 23H25

lundi 1 mars 2010

Ile Saint Louis (Paris 4eme) : un instant d'eternite *** eternal instant

Le 28.08.07 à 13H00
Jeudi dernier, je suis allée voir "Izis, le photographe rêvé de Paris" [Exposition gratuite à l'Hôtel de Ville (Paris 4ème), jusqu'au 29 mai].
L'attente n'a pas été bien longue, cependant le vent était glacial et un petit crachin a fait s’épanouir les pépins dans la file.
Je suis ressortie abasourdie, retenant d’une main mon pébroque et portant de l'autre le livre de l’expo dans un sac de plastique transparent. La pluie était à présent battante. Plutôt que de rester en plein air pour cheminer vers la station de RER Châtelet-Les-Halles, je me suis engouffrée dans la bouche de métro la plus proche et ai beaucoup marché en souterrain pour avoir ma correspondance.

Israëlis Bidermanas (Marijampolė en Lituanie 1911-Paris 1980) dit "Izis" arrive à Paris en 1930 à 19 ans avec 7 francs en poche sans parler un mot de français. Un solide bagage acquis en apprentissage depuis l’âge de 13 ans chez un excellent photographe va lui permettre de survivre à défaut de gagner décemment sa vie puis de trouver un emploi stable, d’épouser la fille du patron et de réussir comme portraitiste dans le 13ème.
De 1941 à 1944, pendant l’occupation, la famille se réfugie à Ambazac dans la Haute-Vienne. A la libération Izis est à Limoges et tâche d’oublier tous ses savoir-faire de studio pour une série de portraits de 70 maquisards.
[Tel est le destin. On le maîtrise parfois et à la fois il s’impose.]
Puis Izis retrouve Paris. Il travaille pour Paris Match, rencontre Colette, Chagall, Prévert et tant d’autres, va en Israël, à Londres, met en forme ses livres "photo-poème" et photographie Paris dont la Seine et les amoureux...




Avec beaucoup d'humilité, j’ai regardé les photos d'Izis. J'ai lu et aimé son explication :
"J’appuie sur le déclic quand je suis à l’unisson de ce que je vois."

Ma photo a attendu plus de deux ans et beaucoup d'eau du fleuve a coulé avant que je ne me décide à la montrer.
Qu'en est-il de ce couple aujourd'hui ?
Qu'importe. Ces deux là se sont aimés, ô combien, apparemment !
La photographie et la vie enfilent les instants d’éternité...

mardi 10 juin 2008

The San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA)

Le 29.04.08 à 17H05

Dessiné par l’architecte suisse Mario Botta, le San Francisco Museum of Modern Art (revêtu de couleur brique) se situe au centre ville, face au Yerba Buena Garden.
Il n’est autorisé de photographier, ni sa collection permanente, ni ses expositions provisoires. On en profite ainsi sans arrière-pensée.
J’ai particulièrement apprécié les paysages urbains ("from San Francisco to Sillicon Valley") du photographe italien Gabriele Basilico (1944-).
(C'est cela aussi San Francisco : la juxtaposition sur une même image de constructions totalement différentes ; surtout les maisons de l'époque victoriennes et les immeubles du centre financier)

Le 29.04.08 à 16H45

On the top picture, you can see the brick-red San Francisco Museum of Modern Art in front of the high downtown buildings and just behind and close to Yeba Buena Garden.
It was designed by the Swiss architect Mario Botta.
I enjoyed particularly "from San Francisco to Sillicon Valley", the exhibition of the Italian photographer Gabriele Basilico (1944-).

dimanche 8 juin 2008

Woodside (San Francisco Peninsula) : Filoli in situ

Le 13.05.08 à 10H40

Lever le regard du monde des insectes, le porter au loin sur les bois et les collines.
C’est ainsi qu’un jardin se savoure :
Tête baissée, tête levée ; être dehors, être dedans...



Sweep from the insect’s world, at the wood and the hill in the distance.
Thus is the best way to enjoy a garden : lower one’s head, then raise it ; be outside, at the same time be inside...

vendredi 6 juin 2008

Woodside (San Francisco Peninsula) : Filoli

Le 13.05.08 à 11H00

Pour le week-end, je vous entraîne hors de San Francisco.
Oh ! Pas très loin, puisque nous restons dans sa péninsule.
Ce jardin a des airs de celui du Musée Américain à Giverny ; espaces nets et bien délimités, parterres monochromes de fleurs simples ; ici bordures de buis, et pensées bleues...

Voici donc FILOLI, par le petit bout de la lorgnette.



I drag you out of San Francisco for the weekend.
Oh! Not very far, since we remain in his peninsula.
This garden looks like the Giverny American Art Museum's one : well delimited neat spaces and monochromic flowerbeds ; boxwood edges and blue pansies for instance…

So, here is a narrow view of FILOLI...

jeudi 26 octobre 2006

Paris IV ème: l'expo Doisneau *** Doisneau exhibition

Nous n’étions pas à Paris uniquement pour déjeuner chez Chartier, nous avions surtout projeté de visiter l’expo Doisneau (1912-1994) à l’hôtel de ville.
J’ai choisi cette photo de lui, "les tabliers de Rivoli" (1978).
Et je me suis permis de mettre quelques photos de moi. Je n'ai pas la prétention de me comparer au Maître. Ce clin d'oeil est juste un hommage au Paris éternel.
There is in the main town hall of Paris an exposition showing the pictures of a great French photographer, Robert Doisneau (1912-1994). He is very famous because of a special kiss picture series and especially one le baiser de l’hotel de ville (1950) the kiss of the town hall taken just in front of this building. Someone had the idea to do a poster from it in 1981 and for that time this photo is as famous as the portrait of Che Guevara and his beret for instance. I’m showing here one less known picture of Doisneau "the smocks of Rivoli" (1978). Rivoli Street is the street of the town hall and also the one of the Louvre museum. I took some photos myself, I’ve not the talent of Doisneau, and however my pictures are the proof that Paris is eternal

"La queue pour l’expo Doisneau devant l’hôtel de ville" (2006 - 2 heures en ce qui nous concerne et 1/2 heure pour l'expo Cabu en ce moment dans une autre salle de l'hôtel de ville)
"Standing in line for the Doisneau exhibition in front of the town hall" (2006) -for us 2 hours long

"L’hôtel de ville est toujours là, même si les amoureux n’y sont plus"(2006).
"The town hall is still there even if there are no more the lovebirds." (2006)

Nous avons emprunté le trottoir roulant à la station Châtelet – les Halles. Comme nous étions fatiguées de notre rude journée, nous n’avons pas marché, ce qui vaut mieux pour la netteté de la photo.
We went back home by metro and RER. Here the moving sidewalk in the station Chatelet-les Halles. We did not walk; we were too tired for that.

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