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jeudi 14 janvier 2021

La Minute de silence - the one Minute's silence

Hôpital Saint-Joseph (Paris 14ème), le 28.09.2020 à 11h37

"La Minute de silence" était le titre suggéré par son éditeur et ami Jean-Marc Roberts à Vassilis Alexakis pour un futur roman après "L'Enfant grec" paru en 2012. Mais cela a été "La Clarinette", tombeau littéraire sorti en 2015 dédié par le second au premier mort en 2013. J'ai attendu en vain depuis un autre livre qui me donne des nouvelles de cet auteur grec excellant dans l'autofiction et écrivant en français ou en grec. Malheureusement, son décès à Athènes le 11 janvier vient d'être annoncé (voir ICI).

"La Clarinette" nous promène de Paris à Athènes, surtout à Paris dans le métro, la station "Plaisance" qui dessert l'hôpital Saint-Joseph, l'agence funéraire avec une grande guitare en granit rose dans la vitrine qui finit par disparaître, guitare que j'ai moi-même remarquée et qui en effet n'y est plus. La boutique de journaux où acheter le monde pour l'ami hospitalisé, la cafétaria à l'ambiance feutrée.
A chacun de mes anniversaires, je pense à Vassilis Alexakis lorsque je sors une unique bougie pour le gâteau. Il est né un 25 décembre à Athènes, peut-être y a-t-il encore en 2020 fêté un dernier anniversaire ?

Je citerai seulement ces mots tirés de ce dernier roman paru (mais tant d'autres m'ont touchée) : "J'ai revu brusquement le quai du Pirée lors de mon premier départ pour la France. Mais il n'y avait plus personne autour de moi, ni mes parents, ni mon frère, ni mes amis, aucun être en chair et en os je veux dire, il n'y avait que des ombres qui se pressaient sur les dalles, écartaient les bras comme pour m'embrasser, agitaient des mouchoirs. « Les ombres ont des mouchoirs », ai je constaté."
J'imagine son ombre menue agitant un mouchoir et me prends à espérer des lignes posthumes.




Des romans de Vassilis Alexakis ont inspiré des messages de "Cergipontin" :

Et sur "jardin de marguerite" :

mardi 14 avril 2020

La Solitude - Loneliness



Le Crotoy (Somme), le 10.07.2019 à 11h24

L'émission de "la Marche de l'Histoire" sur France Inter consacrée à Victor Hugo et Napoléon III a été rediffusée jeudi 9 avril dernier. L'invité, Frédéric Mitterand, a dit dans les deux dernières minutes que l'exil de l'écrivain à Guernesey avait été sa grande chance, loin des mondanités et de ses fils il y avait écrit certains de ses plus beaux poèmes et "Les Misérables".
Jules Vernes, auteur de romans d'aventures, a écrit au Crotoy dans la baie de Somme "Vingt mille lieues sous les mers.". De 1865 à 1870 il a résidé dans cette maison au joli nom de "La Solitude" même si Jules Vernes n'y vivait pas confiné et y recevait de nombreuses visites. L'endroit est privé et ne se visite pas mais il est aisé à trouver à deux pas du port.

Nous étions au Crotoy avec nos petits-garçons en juillet dernier. Nous envisagions d'y retourner avec nos petites-filles cette année. Ce sera partie remise.

Les lilas de Maurecourt - 1874, exposition temporaire Berthe Morisot au Musée d'Orsay, prise le 11.09.2019
Berthe Morisot à Maurecourt


La ville de Maurecourt, quoique située dans les Yvelines, appartient à la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise. Un message de Cergipontin montrait la ferme de Belle Fontaine vue depuis Jouy-le-Moutier dans le Val d'Oise. Il est intitulé "la Frontière". Les frontières qui nous cernent sont plus proches encore en ces jours où nous n'allons plus dans les Yvelines.
Ce tableau m'avait touchée. Il m'a fait souvenir du jardin familial d’Épinal (Vosges) et de la double rangée de lilas sous laquelle, lorsque nous étions enfants, nous montions des spectacles pour le voisinage. Berthe Morisot séjournait parfois à Maurecourt chez les beaux-parents de sa soeur Edma. Ces petits sont attendrissants. Ils fixent l'artiste comme le font tous les enfants que l'on photographie car ils remarquent tout. Lorsque je photographie mes petits enfants ils m’oublient et sont naturels  car ils y sont habitués. Quand pourrai-je donc de nouveau photographier mes sujets favoris ? Et n'auront-ils pas trop changé ?


vendredi 17 avril 2015

L'endroit où il faut être - The Place to be

Terrasse photographiée depuis le boulevard Raspail, le 18.09.2012 à 12H07

Les premières lignes des "Mémoires d'une jeune fille rangée" (1958) de SIMONE de BEAUVOIR sont : "Je suis née à quatre heures du matin, le 9 janvier 2008, dans une chambre aux meubles laqués de blanc, qui donnait sur le boulevard Raspail."
Plus loin, elle écrit : "Au dessous de notre appartement, face au paisible Dôme où M. Dardelle jouait aux Dominos, venait de s’ouvrir un café bruyant, la Rotonde."

VASSILIS ALEXAKIS écrit à sa mère, décédée dix années plus tôt, dans son roman "Je t'oublierai tous les jours" (2005) : "Nous habitions encore boulevard Raspail, le petit deux-pièces sous les combles dont tu te souviens sans doute. Non loin de là, sur le terre-plein qui séparait la chaussée, se dressait une imposante statue de Balzac œuvre de Rodin. Quand j’écrivais Le Sandwich je croisais Balzac tous les jours mais il ne m’impressionnait pas outre mesure."
Et beaucoup plus loin, presque à la fin du roman : "La statue de Balzac n’est plus sur le boulevard Raspail. Je m’en suis aperçu par hasard il y a quelques mois. Aurait-elle déménagé au musée de son créateur ?"

LA ROTONDE et le BALZAC de RODIN sont idéalement placés près de la sortie de la station Vavin, dans le mythique quartier du Montparnasse. Le pied de la statue est un point de rendez-vous parfait entre deux personnes qui ne se connaissent pas de vue (des blogueurs par exemple). " BALZAC trône dans les jardins du musée Rodin, sur le boulevard Raspail et dans les collections du MoMA, à New York." En effet. Je l’ai croisé à Berlin en 2004, dans le hall de l’EXPOSITION des œuvres prêtées par le MoMA de New-York... Quel étrange monument doté d’ubiquité et citoyen du Monde !
(Fin Août 2007, il était bien revenu boulevard Raspail).

lundi 30 juin 2014

Sous la ramure - Under the Dripline

Prise à Eragny-sur-Oise (Val d'Oise) le 15.11.2013 à 12H02

L'automne revient tous les ans, toujours différent cependant...
L'été avait été très arrosé et les feuilles avaient chu lentement. J'aime ce moment où le sol est jonché d'un tapis odorant et craquant...

En 2013, le début du printemps avait été glacial, cette année il a été détrempé. En 2013, les fleurs s'étaient épanouies à l'unisson. Mi-juin, iris, pivoines, roses, marguerites, illuminaient notre jardin tel un bouquet d'artifice. Cette année, le défilé des fleurs s'est étiré, la pluie a fait tomber les pétales à peine écloses. Le vert a été triomphant... Lorsque je me suis tenue, à Eragny-sur-Oise, sous le tilleul de la maison où Bernardin de Saint-Pierre a vécu ses dernières années et où il est mort, je n'ai pas senti la fragrance des fleurs qu'il portait pourtant en nombreuses bractées...

Prise le 14.06.14 à 17H33


Bernardin de Saint-Pierre est le père des personnages "Paul" et "Virginie". Il a également donné ces prénoms à ses deux enfants. De la maison, du tilleul, de l'auteur et du livre il a été question en 2007 sur ce blog (si vous le souhaitez, cliquez sur la petite photo pour voir ce précédent message). L'ancien prieuré du XVIIème a depuis été restauré et les locaux ont été inaugurés en mars 2009 (ICI). Les volets s'ouvrent parfois. Mais chaque fois que j'y suis allée ils étaient clos et il n'y avait pas foule...

Cergipontin prend une pause estivale...


dimanche 16 mars 2008

Cergy-le-Haut (95) : un tout petit monde *** Small World

Le 08.03.08 à 11H40

Je voulais que Cergipontin revienne un petit peu à Cergy. J’ai pris cette photo.
Lorsque je l’ai visualisée, les mots "un tout petit monde" me sont venus en tête.
Je suis allée chercher mon exemplaire du livre "Un tout petit monde", de la trilogie du britannique David Lodge...
Comme le monde est petit. La préface est d’Umberto Eco.

Oui, vraiment, un tout petit monde. Ici je suis à Cergy-le-Haut dans le quartier de la gare, et au-delà de la soucoupe, c’est déjà Courdimanche. Tout cela pousse très vite. Lorsque nous sommes arrivés, il y avaient un champ de tournesol ici. Derrière cet immeuble là, à Courdimanche, des fouilles d’avant-travaux avaient mis en évidence les vestiges d’une habitation gauloise.
J’ai fait appel à l’ami Google. J’ai tapé "Courdimanche" puis "gaulois" et "habitation", je suis tombée sur une page parlant de la TOPONYMIE FRANÇAISE où Courdimanche est citée.

"Très productif également le mot court, du latin cohort, cour de ferme :
Clignancourt, Courdimanche, évoquant au départ un domaine rural".


Si je considère "Cergipontin", cela vient de "Cergy-Pontoise" qui est le nom de notre agglomération de communes, habitée par des cergy-pontains. J’avais voulu dès le départ étendre mon monde au-delà de ma ville dont les habitants sont des cergyssois...
Cependant, très vite je me suis sentie à l'étroit dans les limites du petit monde élargi que je m'étais assigné...



For the record, my husband and I have lived in the outer suburb of Paris for 20 years, at Cergy-le-Haut, where a end of the RER A line is. I took this picture from the place in front of the RER station which is about ten minutes on feet from my home. When I saw this photo I thought at these words a small world. Then I searched my book "Small World", from the British writer David Lodge.
Small World indeed... This book is prefaced by Umberto Eco, about whom I spoke in my previous post.
In fact, my small world is Cergy-Pontoise, where I live . The inhabitants are called Cergy-Pontains. So I called my blog Cergipontin.
Nevertheless, this world being too small for me, I need to escape often far from it...

vendredi 11 janvier 2008

Paris 14ème : La brasserie La Coupole

Le 10.01.08 à 20H55

C'est l'image d'un rêve éveillé, d'un retour vers le passé...
Sans avoir réservé, nous avons eu une table tout de suite à la brasserie "La Coupole".
Sans avoir fait exprès, nous y avons dîné 100 ans et un jour après la naissance de Simone de Beauvoir (09.01.1908-14.04.1986). Avec Jean-Paul Sartre (1905-1980), elle y avait ses habitudes à la table 149.
Les anniversaires se fêtent bien la veille, pourquoi pas le lendemain ?



In that café-restaurant, "La Coupole", Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Ernest Hemingway and a lot of other famous writters and artists used to come and still come today.
We had our dinner there yesterday evening and it was just one hundred years plus one day after than Simone de Beauvoir (01.09.1908-04.14.1986)was born.

mercredi 7 novembre 2007

Eragny-sur-Oise (95) : la maison et le tilleul de Bernardin de Saint Pierre

Le 31.10.07 à 10H00

Quatre ans en ville nouvelle d’Eragny avant de nous éloigner encore un peu de Paris. Nous avons alors déménagé à Cergy qui touche à la fois Eragny-sur-Oise et le Vexin français. Nous aimons Eragny et son vieux village.
Le botaniste et écrivain Bernardin de Saint Pierre (Le Hâvre 19 janvier 1737 - Eragny-sur-Oise 21 janvier 1814) a habité le vieux village d’Eragny durant ses dix dernières années. Il y a vécu, il y est décédé dans cet ancien prieuré du XVIIème siècle.
Le prieuré est en rénovation. Le jardin est un parc aménagé de jeux pour enfants.
J’ai toujours aimé les tilleuls. Ces arbres dociles se prêtent si bien à la taille et, malgré leur bois fragile utilisé pour faire des allumettes, font de beaux et vénérables vieillards. La feuille en cœur rappelle le port de l’arbre entier.
Devant le prieuré est un tilleul séculaire. Je l’ai photographié en toutes saisons, mais c’est à l’automne qu’il est le plus beau. L’année dernière, les tilleuls ne sont restés parés d’or que très peu de temps et le vent a emporté mes velléités de photographie. Cette année j’y suis enfin parvenue.
C’est pour cet arbre que j’ai ouvert et lu pour la première fois le roman "Paul et Virginie". Ce livre, tant aimé par mon arrière grand'mère, dormait dans notre bibliothèque.



We lived during two years in Eragny-sur-Oise’s new town before moving a little farer from Paris. Then, we moved in Cergy which is just between Eragny-sur-Oise and a natural area called French Vexin. We do like Eragny and his old village.
The botanist and writer Bernardin de Saint Pierre (Le Hâvre January 19, 1737 - Eragny-sur-Oise January 21, 1814) lived in Eragny’s old village during his ten last years. He lived there, he died there, in this ancient priory (XVIIth century).
At the present, the priory is being restorated. The garden is a park now, equipped for children. For ever, I like lime tree. This flexible tree is so easy to prune and, despite his tender wood used to make matches, he can become a beautiful and worthy old guy. His heart shaped leaf features his general bearing.
There is an ancient lime in front of the priory. I photographed him in all seasons, in autumn he is particularly gorgeous. Last year, lime remained bedecked in gold only during very few time and the wind carried away my photography inclinations. Finally, this year I managed.
Because of this singular tree, I opened and read for the first time the novel "Paul and Virginia". This book, which my great grandmother liked so much, was sleeping in our bookcase.


Le 04.11.07 à 12H25

So... It’s time now to shut the keepsake box...



Et voilà... Il est temps à présent de refermer la boîte aux souvenirs...

lundi 5 novembre 2007

Book Cover Tag : "Paul et Virginie" (Bernardin de Saint Pierre)

Le 03.11.07 à 15H40

"The more I scream that I don't want to be tagged, the more I get tagged. This time I'm the hpy victim of HPY.

Rule:
Go to the advanced book search on Amazon, type your first name into the Title field, and post the most interesting/amusing cover that shows up".

I preferred to photograph and thus show objects which I do not have difficulties to get. These ones belonged to my great grandmother. I took out the doll of its carton and the books of our bookcase.
"Paul et Virginie" was a best seller on my great grandmother’s time. It was written by Bernardin de Saint Pierre (1735-1814). It’s a dramatic novel as famous in France than William Shakespeare’s "Romeo and Juliet" in the world.
My copy of this book was published on 1842.

(To be continued)




Plus je proclame que je ne veux pas être tagguée, plus HPY, notamment, me taggue ! Sous toutes mes identités et sur tous mes blogs que cela soit Marguerite (Jardin de Marguerite) ou Cergie (Cergipontin ou Passerelle). Je fais comme si je n’avais rien compris aux règles édictées en anglais, pour les interpréter à ma façon. Cela m’arrange.

A notre époque, l'on commande tout sur internet. L'on souscrit sur internet pour pouvoir lire des livres qui ne sont pas même encore écrits. Un ami m'a prêté un livre. C'est la meilleure manière, à mon sens, de s'en procurer un bon. Je viens de commencer avec délectation "Le Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen" (2007) chez "Denoël et d’ailleurs" du finlandais Arto Pasilinna, auteur également de "Le Lièvre de Vatanen "(2006).
Ce n'est pas de ce livre que je vais parler. Il n'est entré dans ma vie que trop récemment.

Une autre façon de se procurer un objet est de l'avoir depuis toujours en sa possession.
De sa boîte en carton, j’ai sorti la poupée de mon arrière-grand'mère...
De notre bibliothèque, j’ai tiré des livres qui lui ont appartenu. Les jeunes filles de son époque lisaient "Paul et Virginie" de Bernardin de Saint Pierre (1735-1814). Cet exemplaire a été édité dans la "Petite collection Guillaume" par E. Dentu, en M DCCC XCII. Cela ne me rajeunit guère...

(A suivre)

mercredi 30 août 2006

ETRETAT: l'aiguille creuse *** needle


Etretat... Je préfère évoquer Monet qui a tant peint ces paysages, Maupassant qui les hante encore, qu'Arsène Lupin qui s'est approprié l'aiguille creuse.
These wonderful limestone cliffs may be 120 m high from sea. Here in Etretat they are 85 m high. From them come the flint stones which become pebbles after staying in the waves and the limestone powder which give the very particular green colour of the sea. Remember: Etretat and these cliffs are in front of England, just the Channel between them !!!
The high and thin rock in front of the coast is "l'aiguille creuse" (hollow needle).

lundi 28 août 2006

Le bonheur *** Happiness


"Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction."
Antoine de Saint-Exupéry
Des anonymes sur la plage de galets de Fécamp.
"Happiness is not to look each other, it is to look together in the same direction."
Antoine de Saint Exupery
Anonymous at Fecamp (Normandy) pebble beach.



Pour moi, le bonheur c'est m'asseoir à coté de quelqu'un que j'aime et regarder sans rien dire dans la même direction.
Cette réflexion, je me la suis faite l'an dernier à un instant particulier. J'ai retrouvé il y a peu la phrase de St-Exupéry.
Mes compagnons d'échappée. Photo non posée.
For me too, happiness is to sit down near somebody I love and look silently in the same direction.
Not posed photo from my breakaway companions.

vendredi 26 mai 2006

AUVERS, le château¤the castel



Le château d'Auvers sur Oise abritera du 18 au 28 mai la 4ème édition du " festival de l' iris ".

Il a été construit au XIIème. Les jardins, récents, sont de type renaissance.
Mis à part les jardins, ce château me fait penser à la demeure de Mark Darcy dans le roman de Jane Austen " Orgueil et Préjugés ". Le parc y joue un rôle prépondérant dans la conquête du coeur d'Elizabeth.
J'aime beaucoup le labyrinthe de charmilles et le vert tendre printanier des buis. L'odeur était très bien aussi !
The castel of Auvers was built at the XIIth century. The gardens are new but look like from the Renaissance. Next week it will be an iris festival there. I can imagine Mark Darcy's mansion and his walk with Elizabeth in the park. Jane Austen, "Pride and Prejudice").
Apart English parks are not so well trimed and look better as woods !

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