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lundi 3 mai 2021

La Première - the first One

Fleurs de pommier (Apple Blossom) photo prise dans le jardin, le 18.04.2021 à 15h15

"Tape-m'en cinq !", faisait la première fleur de notre pommier...
Dans le petit livre "ARBRES d'ici et d'ailleurs" (Emmanuelle Kecir-Lepetit et Léa Maupetit, Gallimard Jeunesse) que nous venons de recevoir, j'ai lu : "les pommes poussent par cinq à l'emplacement des anciennes fleurs"...
Il nous faudra toutefois plus tard ÉCLAIRCIR les fruits.

la pomme
Cliquer sur l'image ► la dernière pomme de 2015


jeudi 14 janvier 2021

La Minute de silence - the one Minute's silence

Hôpital Saint-Joseph (Paris 14ème), le 28.09.2020 à 11h37

"La Minute de silence" était le titre suggéré par son éditeur et ami Jean-Marc Roberts à Vassilis Alexakis pour un futur roman après "L'Enfant grec" paru en 2012. Mais cela a été "La Clarinette", tombeau littéraire sorti en 2015 dédié par le second au premier mort en 2013. J'ai attendu en vain depuis un autre livre qui me donne des nouvelles de cet auteur grec excellant dans l'autofiction et écrivant en français ou en grec. Malheureusement, son décès à Athènes le 11 janvier vient d'être annoncé (voir ICI).

"La Clarinette" nous promène de Paris à Athènes, surtout à Paris dans le métro, la station "Plaisance" qui dessert l'hôpital Saint-Joseph, l'agence funéraire avec une grande guitare en granit rose dans la vitrine qui finit par disparaître, guitare que j'ai moi-même remarquée et qui en effet n'y est plus. La boutique de journaux où acheter le monde pour l'ami hospitalisé, la cafétaria à l'ambiance feutrée.
A chacun de mes anniversaires, je pense à Vassilis Alexakis lorsque je sors une unique bougie pour le gâteau. Il est né un 25 décembre à Athènes, peut-être y a-t-il encore en 2020 fêté un dernier anniversaire ?

Je citerai seulement ces mots tirés de ce dernier roman paru (mais tant d'autres m'ont touchée) : "J'ai revu brusquement le quai du Pirée lors de mon premier départ pour la France. Mais il n'y avait plus personne autour de moi, ni mes parents, ni mon frère, ni mes amis, aucun être en chair et en os je veux dire, il n'y avait que des ombres qui se pressaient sur les dalles, écartaient les bras comme pour m'embrasser, agitaient des mouchoirs. « Les ombres ont des mouchoirs », ai je constaté."
J'imagine son ombre menue agitant un mouchoir et me prends à espérer des lignes posthumes.




Des romans de Vassilis Alexakis ont inspiré des messages de "Cergipontin" :

Et sur "jardin de marguerite" :

mardi 5 mars 2019

Une seconde Vie - a new Life

Parc du château de Grouchy, Osny (Val d'Oise), le 03.03.2019 à 11h38

Après presque cinq semaines d'absence de la blogosphère, je ne savais pas par quel bout défiler ma pelote. Le plus simple m'a semblé de commencer par la dernière photo non familiale, prise avant-hier en face du château de Grouchy. Nous avions garé la voiture sur l'aire la plus éloignée. Les garçons, à vélo et en draisienne, sont assez raisonnables (je parle surtout pour Little Jo qui a tout juste 3 ans) pour ne pas barboter dans la moindre flaque d'eau ni ragouiller dans les chemins boueux du parc près de la rivière Viosne et de ses nombreux bras. Cette sortie nous a mis en appétit pour le déjeuner dominical tout simple (carottes nouvelles râpées, dos de cabillaud vapeur au beurre blanc, riz, fruits de saison)

vendredi 9 décembre 2016

L'Invité Surprise - the Surprise Guest

Cergy-le-Haut, le 05.12.2016 à 10H59

Il était prévu que j'aille tenir compagnie au petit bonhomme chez lui lundi dernier : la crèche était fermée pour cause de journée de formation. Et puis, il s'est retrouvé à la maison de dimanche après-midi jusqu'à hier après-midi jeudi. Ces jours de solitude relative, hors de sa communauté et sans son frère aîné qu'il adore, qui l'adore mais réussit tout tellement mieux que lui, lui ont fait grand bien ! Il aurait pu se lever plus tard, mais son réveil interne sonne à 6H30, 7H00. Heureusement il a fait beau, nous sommes sortis, nous sommes même allés goûter à la bibliothèque de Vauréal, nous avons touché tous les livres de la section bébé, dont celui-ci sorti en 1980 qui est tout à fait d'actualité grâce à l'exposition "René Magritte La trahison des images" qui se déroule jusqu'au 23 janvier prochain au Centre Pompidou.
Le petit homme porte un gilet tricoté main au début des années 80 du siècle dernier. Quoiqu'ayant été beaucoup porté par d'autres, il n'est pas tellement usé et pourra servir encore. De Little Jo on ne peut dire qu'il est un culbuto même s'il ressemble un peu à celui qui est démonté sur la photo. On ne peut dire qu'il est encore bipède même s'il tient debout comme les ours dont parle l'exposition "ESPÈCES D'OURS!" à la Grande Galerie de l'Évolution, jusqu'au 19 juin prochain...

mercredi 6 avril 2016

La petite Chérie - Little Darling

Prises à Banthelu (Val d'Oise), le 06.03.2016 à 15H21...

Je procrastine et ne suis pas la seule, la nature aussi procrastine, du moins en Région Parisienne où les arbres se couvrent seulement de chatons (c'est le cas du charme de notre jardin). Ils ont appris à se méfier de cet hiver trop doux que nous avons eu mais comme les prunelliers qui se sont mis au blanc ils vont se décider à adopter le vert tendre de la tenue de printemps... Il est temps que je fasse ce message...

A chaque saison de la vie, ses besoins et ses envies. Lorsque j'ai rencontré mon futur mari, il m'a trimbalée dans sa fidèle Cox blanche de Nancy aux Vosges à la Loire Atlantique, au Var puis au Maroc aller et retour plusieurs fois. Il la trouvait "très logeable" même avec un bébé, même lorsque nous faisions les déplacements professionnels avec lui, que nous nous déplacions pour voir les familles qui ne se déplaçaient pas. Puis nous avons acquis une Renault 16 TX d'occasion. Quel luxe ! Je crois qu'à ce jour c'est la voiture que j'ai le plus aimée. Elle était si bien suspendue que nous passions sans problème sur les petits chemins des Alpes... Puis, avec l'arrivée du deuxième enfant nous sommes passés au break, une Renault 18. Avec le troisième ce fut le Renault Espace dans lequel enfin nous avons installé un sixième siège, lorsque ma mère s'est retrouvée seule, pour l'emmener en vacances avec nous... Nous avons récemment changé de véhicule principal, nous sommes passés au Kangoo rallongé qui permet d'avoir sept sièges en tout, dont six nous rendrons service : pour nous, les enfants en couples et les petits-enfants (3 X 2 = 6)...
Quand les enfants quittent la maison, les couples souvent se font plaisir, ils acquièrent alors un petit coupé : deux portes, deux sièges... Pour assouvir un rêve qu'il portait depuis trois décennies, mon mari a trouvé à Blois une Coccinelle qu'il a fait retaper. Au niveau de la tôlerie le travail a été très bien fait, mais au niveau du moteur et des freins c'est une autre histoire... Partis guillerets et un peu anxieux sur les petites routes du Vexin par une belle après-midi ensoleillée quoiqu'un peu frisquette. nous avons dû faire demi-tour à Banthelu (en Seine et Oise comme l'indique un ancien panneau Michelin sur un mur de pierre dans le village).

... et à 16H23

Heureusement, ce n'était pas vraiment l'Aventure. Nous n'étions ni sur l'Amazone ni sur l'Everest (je venais d'offrir le dernier livre de Mike Horn "Vouloir toucher les étoiles" à la compagne de notre plus jeune fils). Nous disposions du téléphone et même d'internet et avons pu contacter notre assurance automobile. Une dépanneuse a pris en charge le véhicule, nous sommes rentrés chez nous en taxi...

Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), le 26.03.2016 à 11H13...

Quelle chance ! A Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), c'est-à-dire pas loin de Cergy du tout, le "spécialiste de la VW ancienne en Région Parisienne" (Schmecko) a pris les choses en main. Les freins avaient été montés à l'envers etc... La petite chérie est maintenant prête pour de joyeuses promenades en toute sécurité !

mardi 2 février 2016

Sur la photo - In the Picture

Parc du château de Grouchy (Osny, Val d'Oise), le 26 décembre 2015 à 15H23 et 15H53

J'aime bien ce qu'apporte l'anglais "in the picture" par rapport au français "sur la photo". "Dans" la photo, il y a le photographe, même s'il n'est jamais dessus. Il se projette sur ce chemin qui sinue dans le parc protégé du château de Grouchy. On n'est guère tenté de le quitter. Il ne faut pas le faire de toute façon, pour préserver la faune ou la flore (en juin, les orchidées sauvages)...
La Petite P fait ses premiers pas sur la draisienne que lui a prêtée Monsieur O. Elle se débrouille déjà bien mais s'écarte, intimidée par le labrador placide qui tient bien sa droite. Mademoiselle A est dans son petit monde. Elle sait qu'elle rattrapera le groupe en deux coups de pédale. Le vélo a servi autrefois à sa maman puis à ses oncles. Dans le grenier, il s'est couvert de toiles d'araignée. Il a été retrouvé, descendu, remis en état (chambres à air neuves, réglage des freins, une petite goutte d'huile de ci et de là)...

Lorsque je n'ai pas la responsabilité de la petite troupe, j'ai loisir de m'écarter un peu. Pour photographier, par exemple, le magnifique tilleul à grande feuilles (Tilia platyphyllos) classé arbre remarquable du Val d'Oise. CE LIVRE était dans notre bibliothèque. Je le savais et je l'y ai retrouvé !

vendredi 17 avril 2015

L'endroit où il faut être - The Place to be

Terrasse photographiée depuis le boulevard Raspail, le 18.09.2012 à 12H07

Les premières lignes des "Mémoires d'une jeune fille rangée" (1958) de SIMONE de BEAUVOIR sont : "Je suis née à quatre heures du matin, le 9 janvier 2008, dans une chambre aux meubles laqués de blanc, qui donnait sur le boulevard Raspail."
Plus loin, elle écrit : "Au dessous de notre appartement, face au paisible Dôme où M. Dardelle jouait aux Dominos, venait de s’ouvrir un café bruyant, la Rotonde."

VASSILIS ALEXAKIS écrit à sa mère, décédée dix années plus tôt, dans son roman "Je t'oublierai tous les jours" (2005) : "Nous habitions encore boulevard Raspail, le petit deux-pièces sous les combles dont tu te souviens sans doute. Non loin de là, sur le terre-plein qui séparait la chaussée, se dressait une imposante statue de Balzac œuvre de Rodin. Quand j’écrivais Le Sandwich je croisais Balzac tous les jours mais il ne m’impressionnait pas outre mesure."
Et beaucoup plus loin, presque à la fin du roman : "La statue de Balzac n’est plus sur le boulevard Raspail. Je m’en suis aperçu par hasard il y a quelques mois. Aurait-elle déménagé au musée de son créateur ?"

LA ROTONDE et le BALZAC de RODIN sont idéalement placés près de la sortie de la station Vavin, dans le mythique quartier du Montparnasse. Le pied de la statue est un point de rendez-vous parfait entre deux personnes qui ne se connaissent pas de vue (des blogueurs par exemple). " BALZAC trône dans les jardins du musée Rodin, sur le boulevard Raspail et dans les collections du MoMA, à New York." En effet. Je l’ai croisé à Berlin en 2004, dans le hall de l’EXPOSITION des œuvres prêtées par le MoMA de New-York... Quel étrange monument doté d’ubiquité et citoyen du Monde !
(Fin Août 2007, il était bien revenu boulevard Raspail).

vendredi 8 février 2013

Hyacinthe et Rose

... de François Morel, mis en scène par François Morel.
Thêatre de la Pépinière, Paris 2ème, le 05.02.13 à 18H58


Beaucoup de tendresse et de poésie dans les mots de François Morel racontant ses grands parents. Les lire c’est bien. Les écouter c’est plus bien et la deuxième fois encore plus mieux...

vendredi 22 juin 2012

Pupuce *

Le 10.06.12 à 13H53

* Le petit nom a été changé...

lundi 30 avril 2012

Lire - to read

Le 31.03.12 à 12H10

Avant même d’être alphabétisée, la petite fille sait lire sur les lèvres pour apprendre les mots, déchiffrer les expressions du visage, le langage du corps. Elle regarde les images comme elle observe le monde. Elle se raconte les histoires que lui suggèrent les livres qu’elle a choisis à la médiathèque.

lundi 20 décembre 2010

Cergy-le-Haut (95) : un lourd fardeau *** a heavy burden

Au bout de notre impasse, le 19.12.10 à 12H10

Cergy n’a pas été épargnée par le nouvel épisode neigeux qui l’a couverte d’un lourd manteau épais de 20 centimètres. Les bambous plient et ne rompent pas, en principe. Certains arbustes graciles se courbent aussi (rosiers grimpants). Les plantes de terre de bruyère seront à inspecter et il a fallu les secouer. Le jardin s’en remettra. La neige est un bon engrais dit-on, et le froid tue les parasites.
Je ne peux m’empêcher de comparer la neige au poids des ans car elle pose des contraintes matérielles. Mais lorsqu’on n’est pas obligé de prendre son véhicule, qu’on a ses deux pieds en bon état de marche, quelques provisions et un toit bien isolé, on ne se plaint pas. Cette neige fond déjà et tout le monde, petits ou grands, s’est bien amusé...



"Vieux père noël à barbe blanche,
Ton fardeau n’est-il pas trop lourd ?..."

"Quand viennent les neigeuses cohortes
Noël, Noël frappe à la porte !..."


- Arto Paasilinna -
"Les dix femmes de l'industriel Rauno Rämekorpi"




Tout ce blanc, maman
Et dans le grand parc ouaté
Notes de couleurs


-Miss_Yves-

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mercredi 8 juillet 2009

Cergy-Prefecture (95) : soleil de plomb *** blazing sun

Le 01.07.09 à 11H58

Le repérage des lieux, le casting, la mise en scène, c’est moi.
Je connais bien le quartier de la Préfecture : les commerces, les différents services, les administrations. J’ai tellement erré dans ces lieux, tuant le temps de la bibliothèque à la FNAC, pendant que les enfants étaient au Conservatoire.
Oui...
Je connais bien les différents niveaux, les escaliers, les parkings, les circulations.
Les raccourcis comme les issues de secours.
Dans un sens tout du moins. Sauf quand il fait chaud, chaud, si chaud et que toutes les portes sont grandes ouvertes pour laisser entrer l’air.

Le titre "soleil de plomb", c’est mon voisin Didier Arlotti*.
En dehors de son "vrai" métier, Didier est romancier de polars à quatre mains avec son frère Jean-Luc. Je lui ai dit "canicule" et il voyait très bien, d’autant que pendant notre discussion il était en train de finir son abri bois sous le cagnard.

Le scénario, c’est vous...

Tous les acteurs sont en place.
Tout peut arriver...
Moteur !

Every actor is in order.
So many things may happen...
Action !


Le 01.07.09 à 11H57

* VOYAGE AU BOUT DE CERGY est paru en novembre 2006
Jean-Luc et Didier ARLOTTI


lundi 30 juin 2008

Muchu, le Chat de Cergy *** Muchu, the Cergy Cat

Le 29.06.08 à 9H00

Depuis le renouveau et notre retour de Californie, Muchu, le Chat de notre voisin, a repris ses aises dans notre jardin.
Avant-hier matin, il a trucidé un Merle Noir, hier matin un Merlot, sous les cris ulcérés de la Merlette qui voyait ainsi disparaître sa progéniture, après son compagnon peut-être.
Il m’est impossible de tenir grief à un Chat, tout gras et bien nourri par son maître qu’il soit, de céder à ses instincts carnassiers.
Hier matin donc, Muchu a trucidé un Merlot, l’acculant dans les plantations au pied d’un petit muret.
Il s’est ensuite retourné, offrant au soleil sa face de Chat béat.



"Alice prit donc le chemin qui menait chez le Lièvre de Mars. Et tandis qu'elle cheminait, le Chat reparut ! Et elle lui expliqua qu'elle n'aimait pas sa façon d'apparaître et de disparaître si vite.
Cette fois, le Chat disparut donc très lentement, en commençant par la queue et en finissant par le sourire. N'était-ce pas là une chose étrange, qu'un Sourire de Chat sans aucun Chat ? Est-ce que vous aimeriez en voir un ?"
-Alice au Pays des Merveilles et le Chat de Cheshire-



"I wish you wouldn’t keep appearing and vanishing so suddenly ; you make one quite giddy !"
"All right," said the Cat ; and this time it vanished quite slowly, beginning with the end of the tail, and ending with the grin, which remained sometimes after the rest of it had gone.
"Well ! I’ve often seen a cat without a grin", thought Alice ; "but a grin without a cat ! It’s the most curious thing I ever sawn in all my life !"
-Alice In Wonderland and the Cheshire Cat-



Muchu, our neighbours’ cat, enjoys our garden a lot. He especially enjoys hunting the birds of our garden.
On last Saturday morning, he managed to catch a black black bird. On Sunday morning, he cornered a brown black bird kid, despite the noisy protestations of the brown black bird mother.
When he had finished his work, he turned his blissfully face towards the sun...

lundi 2 juin 2008

Cergy Saint Christophe (95) : en ville *** downtown

Le 30.05.08 à 17H05 (C'est bien connu : les horloges de gare avancent toujours....)

Nous sommes rentrés de Californie depuis deux semaines. Depuis lors, je piétine et montre mes photos au compte goutte. A ce rythme là, je prévois d’y être encore à la rentrée de Septembre. Chaque message me prend beaucoup trop d’énergie. Je suis trop laborieuse. Et puis j’ai besoin de vivre en dehors du blog ; de temps en temps de quitter la Californie, parler du présent, du passé proche.

Vendredi après midi, je suis allée à la bibliothèque de l’Horloge de Cergy Saint Christophe ; elle se trouve justement derrière les immenses horloges de la gare RER. Ce quartier est un endroit où j’ai beaucoup traîné depuis que nous avons emménagé ; c’était il y a 20 ans ce printemps.
Cergy Saint Christophe a évolué, à commencer par la place du marché ; une brasserie a disparu, l’hôtel de ville a déménagé, les commerces ont changé.
J’étais contente vendredi de passer là. Le soleil brillait, les gens étaient heureux, c’était vraiment le printemps, presque l’été.

J’ai trouvé dans les rayons de la bibliothèque les deux premiers tomes des "Chroniques de San Francisco" d’Armistead Maupin...
Je vais donc retourner en Californie...



We’ve been to California during three weeks and we’ve been back home for two weeks. I’ve lots of pictures to share, I’ll show some more from the next post.

On last Friday afternoon, I walked through the place du Marché (Market place) towards the RER station and its huge clocks. I was going to the bibliothèque (public library) de l’Horloge (Clock). Every body all around me seemed to enjoy the sunny spring day. And yet, Friday in the morning, Hpy said, that she was depressed because of the gloomy weather. Hpy lives in Fecamp, Normandy, 150 kms from my home. That’s the proof that the microclimate of my town is special. I live in the Impressionists' favourite part of France, you know. And yes, here the light is special and the weather cannot remain sad a long time.

dimanche 16 mars 2008

Cergy-le-Haut (95) : un tout petit monde *** Small World

Le 08.03.08 à 11H40

Je voulais que Cergipontin revienne un petit peu à Cergy. J’ai pris cette photo.
Lorsque je l’ai visualisée, les mots "un tout petit monde" me sont venus en tête.
Je suis allée chercher mon exemplaire du livre "Un tout petit monde", de la trilogie du britannique David Lodge...
Comme le monde est petit. La préface est d’Umberto Eco.

Oui, vraiment, un tout petit monde. Ici je suis à Cergy-le-Haut dans le quartier de la gare, et au-delà de la soucoupe, c’est déjà Courdimanche. Tout cela pousse très vite. Lorsque nous sommes arrivés, il y avaient un champ de tournesol ici. Derrière cet immeuble là, à Courdimanche, des fouilles d’avant-travaux avaient mis en évidence les vestiges d’une habitation gauloise.
J’ai fait appel à l’ami Google. J’ai tapé "Courdimanche" puis "gaulois" et "habitation", je suis tombée sur une page parlant de la TOPONYMIE FRANÇAISE où Courdimanche est citée.

"Très productif également le mot court, du latin cohort, cour de ferme :
Clignancourt, Courdimanche, évoquant au départ un domaine rural".


Si je considère "Cergipontin", cela vient de "Cergy-Pontoise" qui est le nom de notre agglomération de communes, habitée par des cergy-pontains. J’avais voulu dès le départ étendre mon monde au-delà de ma ville dont les habitants sont des cergyssois...
Cependant, très vite je me suis sentie à l'étroit dans les limites du petit monde élargi que je m'étais assigné...



For the record, my husband and I have lived in the outer suburb of Paris for 20 years, at Cergy-le-Haut, where a end of the RER A line is. I took this picture from the place in front of the RER station which is about ten minutes on feet from my home. When I saw this photo I thought at these words a small world. Then I searched my book "Small World", from the British writer David Lodge.
Small World indeed... This book is prefaced by Umberto Eco, about whom I spoke in my previous post.
In fact, my small world is Cergy-Pontoise, where I live . The inhabitants are called Cergy-Pontains. So I called my blog Cergipontin.
Nevertheless, this world being too small for me, I need to escape often far from it...

lundi 5 novembre 2007

Book Cover Tag : "Paul et Virginie" (Bernardin de Saint Pierre)

Le 03.11.07 à 15H40

"The more I scream that I don't want to be tagged, the more I get tagged. This time I'm the hpy victim of HPY.

Rule:
Go to the advanced book search on Amazon, type your first name into the Title field, and post the most interesting/amusing cover that shows up".

I preferred to photograph and thus show objects which I do not have difficulties to get. These ones belonged to my great grandmother. I took out the doll of its carton and the books of our bookcase.
"Paul et Virginie" was a best seller on my great grandmother’s time. It was written by Bernardin de Saint Pierre (1735-1814). It’s a dramatic novel as famous in France than William Shakespeare’s "Romeo and Juliet" in the world.
My copy of this book was published on 1842.

(To be continued)




Plus je proclame que je ne veux pas être tagguée, plus HPY, notamment, me taggue ! Sous toutes mes identités et sur tous mes blogs que cela soit Marguerite (Jardin de Marguerite) ou Cergie (Cergipontin ou Passerelle). Je fais comme si je n’avais rien compris aux règles édictées en anglais, pour les interpréter à ma façon. Cela m’arrange.

A notre époque, l'on commande tout sur internet. L'on souscrit sur internet pour pouvoir lire des livres qui ne sont pas même encore écrits. Un ami m'a prêté un livre. C'est la meilleure manière, à mon sens, de s'en procurer un bon. Je viens de commencer avec délectation "Le Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen" (2007) chez "Denoël et d’ailleurs" du finlandais Arto Pasilinna, auteur également de "Le Lièvre de Vatanen "(2006).
Ce n'est pas de ce livre que je vais parler. Il n'est entré dans ma vie que trop récemment.

Une autre façon de se procurer un objet est de l'avoir depuis toujours en sa possession.
De sa boîte en carton, j’ai sorti la poupée de mon arrière-grand'mère...
De notre bibliothèque, j’ai tiré des livres qui lui ont appartenu. Les jeunes filles de son époque lisaient "Paul et Virginie" de Bernardin de Saint Pierre (1735-1814). Cet exemplaire a été édité dans la "Petite collection Guillaume" par E. Dentu, en M DCCC XCII. Cela ne me rajeunit guère...

(A suivre)

jeudi 16 novembre 2006

Boissy: la fenêtre ** the window

Cette simple fenêtre aux volets entravés m’a beaucoup posé question. Je ne l’ai remarquée que lorsqu’elle s’est mise à flamboyer. Elle a toujours été là, et je ne l’ai vue que lorsqu’elle s’est teinte en rousse. J’ai pensé à tout ce et tous ceux qu’on croise tous les jours sans y prêter attention jusqu’à ce qu’ils émettent un signal fort. Peut être cette personne âgée si discrète, à la petite vie rangée. Peut-être cette maisonnette avec jardinet, dissimulée derrière un pommier ou un tilleul immense.

Ces volets jamais fermés alors qu’en France on aime tant se barricader, à la différence de l’Allemagne et de l’Angleterre.
J’ai pensé alors à ce livre "la dimension cachée" d’Edward T. Hall (seuil 1971). Cet anthropologue y explique la dimension culturelle du territoire, propos étayé par des exemples. La porte de bureau ouverte ou fermée, la distance de la sphère intime (à quelle distance se tient on lorsqu’on se parle entre amoureux, amis, étrangers). Tout cela varie suivant les pays. Et même dans une famille. Chez nous, la porte de la chambre des parents est toujours grande ouverte, comme lorsque les enfants étaient petits et qu’il nous fallait tendre l’oreille dans la nuit. Les portes des enfants sont toujours fermées.

J’ai cherché à photographier cette fenêtre de façon à la mettre le mieux en valeur possible. J’ai changé mes habitudes : je suis allée chercher mon pain le soir à Boissy l’Aillerie. Nous avons donc eu du pain rassis au déjeuner. Les nuages sont taquins parfois, ils obscurcissent un ciel radieux d’une façon tout à fait inopinée. Cela a pris du temps, mais pour finir, j’ai obtenu cette photo.

Une petite fenêtre de rien peut vous donner beaucoup pour peu que vous lui prêtiez attention. Je sais maintenant où se cache la lune quand elle ne se montre pas. Oui, désormais, je sais qu'elle est là. Toujours, je regarderai la fenêtre, en allant chercher mon pain le matin.

That's just a window, its shutters are always opened.
That's not usual. In France, we like to close our home hermetically. The plant is a Virginia creeper, which becomes wonderfully red when autumn is coming. Birds like to do their nest between its leaves. I just noticed this window when its colour changed. Then I'd some difficulties to take a photo with a good sunny exposition. Finally, when I got this picture, I saw... the moon is hidden there when she is not in the sky (with diamonds). It's fine, now I know that...

samedi 11 novembre 2006

11 novembre: jour du souvenir *** Veterans Day


Lors des funérailles, à Epinal dans les Vosges, d’Edouard M. décédé le 8 août 1928 à l'age de 48 ans, il neigeait...
Il avait passé toute la première guerre mondiale au 5ème bataillon de Chasseurs à pieds. Capitaine, il avait le commandement de la 4ème compagnie.
On peut imaginer sa vie pendant ces 4 années, éloigné de sa "bien aimée", de ses quatre "chéris", les campements dans la boue, sous la neige.
Gazé, enterré vivant, il ne s’est jamais remis, ni physiquement, ni moralement de ces années terribles. Il en est mort...
Qu’a-t-il donc dû accomplir ? Qu’a-t-il dû subir ?
Ses cinq enfants (une petite fille prénommée Odile, en l’honneur de la Sainte Patronne de l’Alsace, est née peu après guerre) ont bénéficié de la tutelle de l’état. Ils furent pupilles de la nation...
Aujourd’hui, 11 novembre, jour du souvenir, commémorant l’armistice mettant fin à la première guerre mondiale, c’est à lui que je pense...



Je peux savoir la guerre de mon grand père grâce à ce livre.

dimanche 24 septembre 2006

Alice au pays des merveilles *** Alice in Wonderland

Le lapin blanc est passé, il courait à perdre haleine… La jeune fille est passée, elle courait... J'ai couru, j’ai passé le rideau vert et je suis arrivée au pays des brumes...

The white rabbit was running until he was out of breath. The young girl was running until she was out of breath. So, did I. I passed through the green curtain, and arrived in the foggy world...

Au pays des merveilles...

At Wonderland...


mercredi 30 août 2006

YPORT: les doris


Les doris sont hissées aujourd'hui sur la plage d'Yport à l'abri de la marée.
Ces frêles embarcations de sapin nous rappellent l'épopée des Terre-Neuvas. Leur forme permettait de les empiler sur le pont, on les descendait à la mer pour pêcher la morue.
Si les termes techniques ne vous rebutent pas, lire "le grand métier" de Jean Recher (édité en poche).

We call these small fishing boats "doris", now we may find them pulled on the high of pebble beach to avoid high tide. These fir wooden boats are shaped to be easily piled on the deck of Terre-Neuvas fishing boats. They were used in the past to fish Ich cod near Newfoundland when arriving on the fishing place.

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